Infection au virus de l’encéphalite équine de l’Est diagnostiquée chez des chevaux d’Ottawa

Santé publique Ottawa a été informée qu’un vétérinaire avait diagnostiqué une infection par le virus de l’encéphalite équine de l’Est (EEE) chez un cheval à Ottawa, deux chevaux au bureau de santé du district de Leeds, Grenville et Lanark, et deux chevaux au bureau de santé de l’Est de l’Ontario. Aucun cas humain d’EEE n’a été signalé. Par le passé, de rares éclosions d’infection au virus de l’EEE ont été observées chez des chevaux en Ontario, mais seulement trois cas humains ont été rapportés à l’échelle provinciale à ce jour. Cette note vise à vous informer sur l’EEE.

Le virus de l’encéphalite équine de l’Est se transmet principalement par le biais des moustiques de l’espèce Culiseta melanura, lesquels préfèrent les régions sauvages, boisées et marécageuses aux zones urbaines. Cette espèce de moustiques est rarement détectée par le programme de surveillance des moustiques d’Ottawa, qui se polarise plutôt sur le virus du Nil occidental, davantage problématique en milieu urbain. Le virus de l’EEE est transmis principalement du moustique à l’oiseau et de l’oiseau au moustique. Les chevaux infectés ne propagent pas le virus de l’EEE et ce dernier n’est pas transmis d’humain à humain. Pour consulter une carte des cas d’EEE en Ontario et au Canada, veuillez accéder au tableau de bord des maladies équines du SCSSA. 

Bien que la plupart des personnes atteintes du virus de l’EEE ne présentent aucun symptôme, certaines peuvent tout de même voir apparaître des symptômes dans les 4 à 10 jours suivant une piqûre par un moustique infecté. Ces symptômes peuvent comprendre de la fièvre, des frissons ou des douleurs musculaires et articulaires. Une personne infectée est totalement guérie après une à deux semaines, à moins d’atteinte du système nerveux central (moins de 5 % des cas). Par ailleurs, le taux de mortalité est élevé chez les personnes souffrant d’EEE (environ un tiers des cas), et les personnes qui survivent à la maladie présentent une incidence élevée de séquelles neurologiques permanentes (p. ex., paralysie, dysfonctionnement cérébral, convulsions).

La prévention contre les piqûres de moustiques constitue la meilleure protection pour l’humain, car seuls les chevaux peuvent être vaccinés contre cette maladie.

Signalement aux autorités de santé publique