
Le guide de ressources communautaires « Trouvez votre chemin » fournit aux praticiens de la santé et aux bénéficiaires de services les coordonnées de différentes organisations, comme des centres de traitement de la toxicomanie, des lignes d’écoute téléphonique, des refuges et des sites de distribution de matériel d’injection et d’inhalation sécuritaire, ainsi que des renseignements sur d’autres organismes communautaires.
Pour plus de renseignements, visitez la page Web sur les services et ressources de santé mentale et Santé liée à la consommation de substances.
Révisé le 20 août 2024
Contenu
| Refuges |
| Hommes :
Bureau des services à la jeunesse
Abri d’urgence pour jeunes hommes
613-907-8975
L’Armée du Salut
171, rue George, 613-241-1573
La Mission d’Ottawa
35, rue Waller, 613-234-1144
Les Bergers de l’espoir
230, rue Murray, 613-241-6494
Femmes :
Aide sociale d’espoir pour Ottawa, Les Bergers de l’espoir
256 av., King Edward, 613-789-4179
Bureau des services à la jeunesse
Abri d’urgence pour jeunes femmes
613-789-8220
Refuge d’urgence Le Pilier
613-237-4669
Femmes qui fuient la violence :
La Présence , 613-241-8297
Maison d’amitié, 613-747-0020
Maison Interval, 613-234-5181
Nelson House, 613-255-3129
Hommes et femmes :
YMCA/YWCA, 180, av., Argyle
613-560-6000 ou 311
Familles :
Refuge de famille Carling, 613-820-9909
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| Endroits pour l'échance d'aiguilles et de matériel d'inhalation plus sécruitaire |
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Bureau des services à la jeunesse d'Ottawa
147, rue Besserer, 613-241-778, poste 300
Camionnette N.E.S.I., Centre de santé communautaire Somerset Ouest
613-761-0003
Centre de santé communautaire Somerset Ouest – Local N.E.S.I.
55, rue Eccles, 613-238-8210, poste 2246
Camionnette S.T.O.R.M. (Femmes autochtones)
613-265-7558
Camionnette Site
613-232-3232 *Appels à frais virés acceptés
Centre 454 (aiguilles)
454, av., King Edward, 613-235-4351
Centre 507
507, rue Bank, 613-233-5626
Centre de santé autochtone Wabano
299, ch., Montréal, 613-748-5999
Centre de santé communautaires Carlington
900, ch., Merivale, 613-722-4000, poste 260
Centre de santé communautaire du Centre-ville
420, rue Cooper, 613-233-4443, poste 2208
Centre de santé communautaire Côte-de-Sable et Junction
221, rue Nelson, 613-569-3488, poste 2101
Centre de Santé Communautaire du sud-est d’Ottawa
600 - 1355, rue Bank, 613-737-5115
Centre de Santé Communautaire Pinecrest-Queensway
1365, ch., Richmond, 2e étage, 613-820-2001
Centre de traitement des dépendances de l’Ontario
401, rue Somerset Ouest, 613-233-1114
1318, av., Carling, 613-627-0856
263, ch., Montréal, 613-749-9666
Le comité du sida d'Ottawa
19, rue Main, 613-238-5014
Les Bergers de l'espoir (aiguilles)
230, rue Murray, 2e étage, 613-241-6494
Opération rentrer au foyer
150, rue Gloucester, 613-230-4663
24 h: 1-800-668-4663
Services communautaires Onyx
265, ch., Montréal, 613-695-6100
Site, Centre de santé-sexualité
179, rue Clarence
Société Elizabeth Fry d’Ottawa
302-211, av., Bronson, 613-237-7427, poste 153
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Services mobiles et d'intervention communautaire
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Équipe d’intervention pour la prévention et l’éducation en matière de surdoses (DOPE) Zone de Carlington : 613-619-0584 Zone du centre-ville : 613-619-0543 Zone de Somerset: 613-402-5189 Centre de santé communautaire Somerset-Ouest – Fourgonnette N.E.S.I. 613-761-0003 Fourgonnette mobile, Santé publique Ottawa 613-232-3232 *Appels à frais virés acceptés Fourgonnette S.T.O.R.M. (femmes autochtones) 613-265-7558 CSCSO : Projet de sensibilisation en cas de crise des sans-abri Centre-ville Ouest : 613-447-0029
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Intervention communautaire générale
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Fourgonnette de l’Armée du Salut 613-296-8355 ou 3-1-1 Programme d’intervention StreetSmarts 613-979-3387
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| Pharmacies-aiguille/syringue 5 paquets |
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Pharmacie CentreTown
326 rue Bank, 613-422-2900
Pharmacie Respect Rx (Ottawa-Sud)
20-1800, rue Bank, 613-680-6999
Pharmacie Palmyra Guardian
1013, ch. Merivale, 613-729-7117
Pharmacie Parkway
311, av., McArthur, 613-749-2324
Pharmacie Respect Rx (Vanier)
45, ch. Montreal, 613-422-8181
Pharmacie Respect Rx (Ouest)
14-2006, ch. Roberston, 613-680-6999
Pharmacie Respect Rx (Sud)
1800, rue Bank, 613-414-9555
Pharmacie Shoppers Drug Mart
1300, rue Stitsville Main, 613-831-0901
Pharmacie Swift Compounding
276, rue Bank, 613-422-2202
Pharmacie Trust Care Pharmasave
1020, boul. St. Laurent, 613-749-8577
Pharmacie Ogilvie/Whole Health
1150, ch. Cadboro, 613-749-7455
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Information sur les drogues et traitement
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Renseignements :
Dépendance, santé mentale et probléme de jeu (ConnexOntario)
1-866-531-2600
Désintoxication :
Centre de gestion du sevrage d’Ottawa
1777, chemin Montréal, 613-241-1525
Services de soutien et traitement :
Acu-detox, 221, rue Nelson, 613-229-1083
Association canadienne pour la santé mentale, Section Ottawa
311, av., McArthur, 2iéme étage, 613-737-7791
Centre Amethyst pour femmes toxicomanes
488, rue Wilbrod, 613-563-0363
Centre de traitement des dépendances de l’Ontario
401, rue Somerset Ouest, 613-233-1114
1318, av., Carling, 613-627-0856
263, ch., Montréal, 613-749-9666
Centre de traitement pour jeunes Dave Smith
112, ch., Willowlea, Carp, 613-594-8333
Hôpital Royal d’Ottawa
1145, av., Carling
Ligne d'assistance des Alcooliques anonymes d’Ottawa
613-237-6000
Ligne d'assistance Narcotiques anonymes
Sans frais : 1-888-811-3887
Montfort Renaissance
613-241-1266
Oasis, Centre de santé communautaire Côte-de-Sable
211, rue Nelson, 613-569-3488
Programme de consommation contrôlée/ The Oaks, Les Bergers de l’espoir
1053-1057, rue Merivale, 613-288-0374
Programme de gestion d’alcool
256, av., King Edward, 613-688-1848
Recovery Ottawa
11, rue Selkirk, 613-763-6882
306, rue Rideau, 613-454-0321
Rideauwood Addictions and Family Services
312, av., Parkdale, 613-724-4881
Serenity Renewal for Families
202-2255, Boul St. Laurent, 613-523-5143
Services ambulatoires pour dépendance d’alcool & drogues
613 722-6521, poste 6158
Services d’accès au rétablissement
(aussi connu sous S.A.A.T.O.)
613-241-5202
Services de dépendance, La Mission d’Ottawa
35, rue Waller, 613-234-1144
Services de dépendance et santé mentale, Centre de santé communautaire Côte-de-Sable
221, rue Nelson, 613-789-8941
Services en dépendance aux opiacés
613-722-652, poste 6224
Services du centre-ville et halte accueil Bureau des services à la jeunesse
147, rue Besserer, 613-241-778, poste 300 ou 400
SMART Recovery
613-789-8941
T.E.S.P Transitionnel Emergency Shelter Program, Les Bergers de l’espoir
256, av., King Edward, 613-241-4303
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Traitement résidentiel
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Hommes :
Anchorage, L’Armée du Salut
175, rue George, 613-241-1573, poste 308/326
Harvest House
3435, ch., Ramsayville, 613-521-9114
Serenity House
103, promenade Leopolds, 613-733-3663
Sobriety House
90, av., First, 613-233-0828
Terrasses Montfort Renaissance 1900, Boulevard St-Joseph 613-424-3400
Femmes :
Empathy House
360, av., Sunnyside,613-730-7319
Vesta Recovery Program for Women
101, rue James, 613-233-0353
Terrasses Montfort Renaissance 1900, Boulevard St-Joseph 613-424-3400
Services en français :
Maison Fraternité
242, rue Cantin, 613-741-2523
Jeunes :
Centre de traitement pour jeunes Dave Smith (hommes et diverses identités de genre)
1986, ch. Scotch Corners, 613-594-8333, poste 3101
Centre de traitement pour jeunes Dave Smith (femmes et diverses identités de genre)
1883, ch. Bradley Side, 613-594-8333, poste 2207
|
| Haltes d'acceuil/Programmes de jour |
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Belong Ottawa au Centre 454
454, rue King Edward, 613-235-4351
Belong Ottawa à St. Luke's Table
Lieu temporaire : 211, avenue Bronson.
Programme du samedi : 70, rue James, 613-238-4193
Belong Ottawa à The Well
154, rue Somerset O., 613-594-8861
Bureau des services à la jeunesse d'Ottawa
147, rue Besserer, 613-241-7788
Capital City Mission
521, rue Rideau, 613-241-2407
Centre 507
507, rue Bank, 613-233-5626
Centre de santé autochtone Wabano
299, ch., Montréal,613-748-5999
Centre espoir Sophie (Femmes)
145, rue Murray, 613-789-5119
Centre St. Joe’s pour les femmes
151, rue Laurier est, 613-231-6722
La source (Femmes)
154, rue Somerset ouest, 613-594-8861
Le Vivoir, Le comité du sida d’Ottawa
19, rue Main, 613-563-0851
Minwaashin Lodge Aboriginal
Women’s Support Centre
100-1155, rue Lola, 613-741-5590
Oasis, Centre de santé communautair,
Côte-de-Sable
221, rue Nelson, 613-569-3488
Opération rentrer au foyer
150, rue Gloucester, 613-230-4663
ou 1-800-668- 4663
Shawenjeagamik Drop-In Centre
510, rue Rideau, 613-789-3077
St. Luke's Table
760, rue Somerset ouest, 613-238-4193
Belong Ottawa at Centre 454
454 King Edward Ave., 613-235-4351
Belong Ottawa at St. Luke's Table
Temporary Location: 211 Bronson Ave.
Saturday Program: 70 James St., 613-238-4193
Belong Ottawa at The Well
154 Somerset St W., 613-594-8861
|
|
Lignes-secours et services en situation de crise
|
|
Bureau des services à la jeunesse d’Ottawa
Ligne de crise 24/7 1-877-377-7775
Centre d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS francophone d'Ottawa)
Ligne info-soutien, 613-789-9117
Centre de détresse d’Ottawa et la région
613-238-3311
Hôpital d'Ottawa- Équipe mobile de crise en santé mentale
613-722-6914
Services aux victimes d’Ottawa
600-250, av., City Centre, 613-238-2762
Sexual Assault Support Centre (24h)
613-234-2266
|
| Santé-sexualité, grossesse et contraception |
|
Centre de santé-sexualité
179, rue Clarence, 613-234-4641
Clinique de santé pour les jeunes
147, rue Besserer, 613-241-7913, poste 222
Ligne d’info sida/santé-sexualité
1-800-668-2437
Planned Parenthood
404-222, rue Somerset Ouest, 613-226-3234
Zone gaie
420 rue, Cooper – Jeudis soir de 17h à 20h
613-233-4443
VIH/SIDA
Bruce House
402-251, rue Bank, 613-729-0911
Bureau Régional d’Action SIDA (BRAS)
109, rue Wright, Hull (Québec) 819-776-2727
Le comité du sida d'Ottawa
19, rue Main, 613-238-5014
Le Vivoir, Le comité du sida d’Ottawa
19, rue Main, 613-563-0851
Oasis, Centre de santé
communautaire Côte-de-Sable
221, rue Nelson, 613-569-3488
|
| Lignes téléphoniques de navigation du système |
|
Services à la clientèle et Services sociaux Ontario
2-1-1
Connexion Santé Ontario
8-1-1
Services à la clientèle d'Ottawa
3-1-1
|
|
Services supplémentaires
|
|
Aide juridique Ontario
73, rue Albert, 613-238-7931
Aide Logement
502-309, rue Cooper, 613-563-4532
Camionnette de L’Armée du Salut
613-580-2626 OU 311
Centre de santé autochtone Wabano
299, ch., Montréal, 613-748-5999
Clinique dentaire de la Mission d’Ottawa
35, rue Waller, 613-234-1144, poste 314
Clinique de soins primaires de la Mission d’Ottawa
35, rue Waller, 613-288-0460
Clinique juridique communautaire
Université d'Ottawa
17, rue Copernicus, 613-562-5600
Gignul Housing Inc (Services aux autochtones)
396, rue Maclaren, 613-232-0016
HALCO – HIV & AIDS Legal Clinic Ontario
1-888-705-8889
Kind, un endroit pour les LGBTTQ+
301-251, rue Bank, 613-563-4818
La Banque d'alimentation
1317B, rue Michael, 613-745-7001
Men & Healing
209-1300, av., Carling, 613-482-9363
Odawa Native Friendship Centre
815, boul. St. Laurent, 613-722-3811
Programme de soins dentaires
613-580-2424, poste 23510
Service de police d’Ottawa
613-236-1222
|
| Services de consommation supervisée : |
|
Centre de santé communautaire Côte-de-Sable
221, rue Nelson
Centre de santé communautaire Somerset Ouest
55, rue Eccles
Les Bergers de l’espoir, La Camionette
230, rue Murray
Santé publique, Ottawa
179, rue Clarence
|
|
Veuillez consulter l’Aperçu des surdoses à Ottawa et le Tableau de bord pour la santé mentale, dépendances et santé liée à l'utilisation de substances dans la communauté pour obtenir des données à jour sur la santé liée à l'utilisation de substance à Ottawa.
Pour en savoir plus sur la santé liée à l'utilisation de substances et les surdoses, ainsi que les services disponible à Ottawa, visitez la page Web de Santé publique Ottawa Arrêt Overdose Ottawa. Pour en savoir plus sur :
Pour en savoir plus sur la santé liée à l'utilisation de substance et les surdoses en Ontario, veuillez vous reférer à l'Outil d’information sur la consommation de substances et ses dangers de Santé publique Ontario. Cet outil permet aux utilisateurs de prendre connaissance des plus récentes données sur la santé liée à l'utilisation de substances, y compris le nombre de visites aux urgences, d’hospitalisations et de décès. Les résultats peuvent être consultés selon le bureau de santé publique, le réseau local d’intégration des services de santé, l’âge, le sexe et le type de drogue.
Tableaux de bord fournissant un aperçu des surdoses à Ottawa
Nous avons constaté une augmentation significative des méfaits des surdoses mortelles et non mortelles depuis le début de la pandémie et, malheureusement, les taux sont demeurés élevés. Une vaste réponse multidimensionnelle est nécessaire pour contribuer à résoudre la crise des surdoses. Il s’agit d’un problème complexe aggravé par des défis interdépendants liés à des problèmes de santé mentale accrus et à une augmentation du nombre de résidents ayant besoin de services aux sans-abri dans la communauté.
Les données dans le tableau de bord Aperçu des surdoses à Ottawa fournissent un signal précoce de changements dans les visites aux services d’urgence et les décès soupçonnés d’être liés à une surdose à Ottawa ainsi que les tendances pour les visites aux urgences et décès confirmées liées aux opioïdes parmi des résidents d'Ottawa. Les données soupçonnées sont basées sur la plainte principale lors du triage pour les visites à l'urgence et, pour les décès, sur les preuves recueillies sur les lieux/l'enquête ou les résultats préliminaires de l'autopsie. Bien que toutes les visites aux urgences et tous les décès soupçonnées ne soient pas confirmés en bout de ligne comme étant liés aux opioïdes, les changements observés au fil du temps fournissent des renseignements utiles sur les tendances des méfaits liés aux substances. Les données sur les visites et décès soupçonnés sont basées sur tous les patients vus dans les hôpitaux d'Ottawa et les décès survenus à Ottawa. Les données sur les visites et décès confirmés sont parmis les résidents d'Ottawa. Les données sont mises à jour dès qu'elles deviennent disponibles à partir des différentes sources fournies à Santé publique Ottawa.
Le tableau de bord communautaire sur la santé mentale, les dépendances et la santé liée à l’utilisation de substances (SMDSLUS)
Le tableau de bord SMDSLUS est un outil inspiré par la communauté qui a été créé par des partenaires de la communauté à l’intention des membres de la communauté. L’objectif du tableau de bord est de centraliser et de présenter les données locales afin de soutenir d’autres actions et d’améliorer la santé mentale et la santé liée aux dépendances et à l’utilisation de substances de la population d’Ottawa. Cet outil peut servir à déterminerles besoins età informerla planification des programmes et des services, en plus d’aider à établir des stratégies de promotion et de prévention à long terme dans lacommunauté.
Données ouvertes sur la santé liée à l'utilisation de substances et les surdoses
Les tableaux de données suivants peuvent être téléchargés sur Ottawa ouverte :
Contenu archivé sur la santé liée à l'utilisation de substances et les surdoses
Veuillez consulter l’Aperçu des surdoses à Ottawa et le Tableau de bord pour la santé mentale, dépendances et santé liée à l'utilisation de substances dans la communauté pour obtenir des données à jour sur la santé liée à l'utilisation de substance à Ottawa.
Pour en savoir plus sur la santé liée à l'utilisation de substances et les surdoses, ainsi que les services disponible à Ottawa, visitez la page Web de Santé publique Ottawa Arrêt Overdose Ottawa.
| Santé globale liée à la consommation de substances - Rapports archivés |
| Rapport sur la consommation de drogue et la santé des élèves d’Ottawa (CDSEO), 2014 |
|
Le Rapport sur la consommation de drogue et la santé des élèves d’Ottawa offre un aperçu des comportements à risque pour la santé chez les jeunes d’Ottawa de la 7e à la 12e année basé sur les données du Sondage sur la consommation de drogues et la santé des élèves de l’Ontario (SCDSEO).
Rapport intégral [PDF, 875 ko] Documents infographiques:
- Consommation d’alcool [PDF, 5,38 Mo]
- Consommation de drogues [PDF, 1,25 Mo]
- Alimentation saine, vie active et image corporelle [PDF, 151,43 ko]
- Problèmes de jeu [PDF, 512,7 ko]
- Santé mentale [PDF, 158,76 ko]
- Tabagisme [PDF, 1,03 Mo]
|
| Abus d’alcool et de drogues à Ottawa : rapport technique, 2013 |
| Ce rapport porte principalement sur la prévalence de l’abus d’alcool et de drogues ainsi que sur le fardeau qui en découle en matière de santé mentale, de dépendance, de blessures et de maladies chroniques. Il a pour objectif de stimuler l’établissement dans notre communauté d’un dialogue informé favorisant l’adoption de mesures de prévention, de promotion et d’intervention efficaces en matière d’abus d’alcool et de drogues.
Abus d’alcool et de drogues : rapport technique [PDF, 950 ko]
|
|
| Opioïdes, stimulants et autres drogues - Données et rapports historiques |
|
La consommation de drogues peut entraîner des effets immédiats comme la surdose (empoisonnement) ou des effets sur le comportement ou la santé mentale (p. ex., effets paniquants ou retrait). Une consommation chronique peut toutefois entraîner d’autres conséquences négatives pour la santé. Cette section porte sur la consommation de substances autres que le cannabis, l’alcool et le tabac ainsi que la morbidité aiguë et la mortalité qui en découlent.
Données historiques sur l'utilisation de drogues
| Visites à l’urgence liées à la consommation de drogues |
|
À Ottawa :
- Le nombre de visites à l’urgence pour des surdoses accidentelles d’opioïdes est supérieur au nombre de visites pour des surdoses de toutes les autres drogues combinées (p. ex., cocaïne, barbituriques et amphétamines). On observe une augmentation marquée des surdoses d’opioïdes depuis 2015.(Figure 3).
- Les taux les plus élevés de visites à l’urgence pour des surdoses accidentelles d’opioïdes sont observés chez les jeunes adultes, en particulier chez ceux de 30 à 34 ans (Figure 4).
Figure 3. Visites à l’urgence pour des surdoses accidentelles d’opioïdes ou de non-opioïdes, Ottawa, 2008-2017

| Source des données et notes pour la figure 3 |
|
Données sur les visites à l’urgence non planifiées, Système national d’information sur les soins ambulatoires (2008-2017), SavoirSanté Ontario, ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario. Données extraites le 2 octobre 2018.
- Les données comprennent les empoisonnements accidentels aux opioïdes (T400, T401, T402, T403, T404 et T406) et aux non-opioïdes (T405, T408, T423, T409 et T436).
- Les données ne comprennent pas les surdoses intentionnelles (X61, X62 et Y87) et les surdoses de cannabis (T407).
- Les données se limitent aux patients d’une unité de santé publique d’Ottawa.
- Aux fins de clarté, les taux ne sont pas présentés dans le graphique, mais ils sont fournis dans le tableau de données qui y est associé.
|
| Tableau de données pour la figure 3 |
Tableau 3. Visites à l’urgence pour des surdoses accidentelles d’opioïdes ou de non-opioïdes, Ottawa, 2008-2017
| Année | Nombre de visites à l’urgence pour des surdoses d’opioïdes | Nombre de visites à l’urgence pour des surdoses de non-opioïdes | Population | Taux de visites à l’urgence pour des surdoses d’opioïdes (par 100 000 habitants) | Taux de visites à l’urgence pour des surdoses de non-opioïdes (par 100 000 habitants) |
| 2008 |
103 |
63 |
869 015 |
11,9 |
7,2 |
| 2009 |
104 |
61 |
883 741 |
11,8 |
6,9 |
| 2010 |
128 |
62 |
899 016 |
14,2 |
6,9 |
| 2011 |
138 |
72 |
912 248 |
15,1 |
7,9 |
| 2012 |
153 |
68 |
924 466 |
16,6 |
7,4 |
| 2013 |
198 |
82 |
936 180 |
21,1 |
8,8 |
| 2014 |
196 |
87 |
946 870 |
20,7 |
9,2 |
| 2015 |
178 |
94 |
956 929 |
18,6 |
9,8 |
| 2016 |
243 |
115 |
973 481 |
25 |
11,8 |
| 2017 |
370 |
122 |
996 651 |
37,1 |
12,2 |
|
Figure 4. Taux de visites à l’urgence (nombre par 100 000 habitants) pour des surdoses accidentelles d’opioïdes, par groupes d’âge, Ottawa, 2017


| Source des données et notes pour la figure 4 |
|
Données sur les visites à l’urgence non planifiées, Système national d’information sur les soins ambulatoires (2017), SavoirSanté Ontario, ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario. Données extraites le 2 octobre 2018.
- Les données comprennent les empoisonnements accidentels aux opioïdes (T400, T401, T402, T403, T404 et T406) et aux non-opioïdes (T405, T408, T423, T409 et T436).
- Les données ne comprennent pas les surdoses intentionnelles (X61, X62 et Y87) et les surdoses de cannabis (T407).
- Les données se limitent aux patients d’une unité de santé publique d’Ottawa.
|
| Tableau de données pour la figure 4 |
Tableau 4. Taux de visites à l’urgence (par tranche de 100 000 habitants) pour des surdoses accidentelles d’opioïdes, par groupes d’âge, Ottawa, 2017
| Groupe d’âge (en années) | Taux de surdoses d’opioïdes (par 100 000 habitants) |
| Moins de 1 |
Aucun cas |
| 1-4 |
Aucun cas |
| 5-9 |
Aucun cas |
| 10-14 |
5,8 |
| 15-19 |
40,5 |
| 20-24 |
55,5 |
| 25-29 |
71,7 |
| 30-34 |
83,4 |
| 35-39 |
50,1 |
| 40-44 |
33,5 |
| 45-49 |
51,5 |
| 50-54 |
32,1 |
| 55-59 |
37 |
| 60-64 |
27,1 |
| 65 et plus |
17,2 |
|
- La tendance est différente en ce qui concerne les visites à l’urgence pour des problèmes de santé mentale et de comportement associés à la drogue à Ottawa. (Figure 5, Tableau 6). Le nombre de visites à l’urgence pour des problèmes de santé mentale et comportementale associés aux non-opioïdes est plus élevé que celui des visites associées aux opioïdes, et il est en hausse depuis 2015.(Figure 5).
Figure 5. Visites à l’urgence pour des problèmes de santé mentale et comportementale associés à la drogue, Ottawa, 2008-2017

| Source des données et notes pour la figure 5 |
|
Données sur les visites à l’urgence non planifiées, Système national d’information sur les soins ambulatoires (2008-2017), SavoirSanté Ontario, ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario. Données extraites le 2 octobre 2018.
- Les données comprennent les problèmes de santé mentale et comportementale associés aux opioïdes (F110-F119) et aux non-opioïdes (F130-139, F140-149, F150-159, F160-169, F180-F189 et F190-F199).
- Les données ne comprennent pas les surdoses intentionnelles (X61, X62 et Y87) et les surdoses de cannabis (F120-129).
- Les données se limitent aux patients d’une unité de santé publique d’Ottawa.
- Aux fins de clarté, les taux ne sont pas présentés dans le graphique, mais ils sont fournis dans le tableau de données qui y est associé.
|
| Tableau de données pour la figure 5 |
Tableau 5. Nombre et taux de visites à l’urgence (par tranche de 100 000 habitants) pour des problèmes de santé mentale et comportementale associés à la drogue, Ottawa, 2008-2017
| Année | Nombre de visites à l’urgence pour des problèmes de santé mentale associés aux opioïdes | Nombre de visites à l’urgence pour des problèmes de santé mentale associés aux non-opioïdes | Taux de visites à l’urgence pour des problèmes de santé mentale associés aux opioïdes | Taux de visites à l’urgence pour des problèmes de santé mentale associés aux non-opioïdes |
| 2008 |
209 |
1 029 |
24,1 |
118,4 |
| 2009 |
229 |
879 |
25,9 |
99,5 |
| 2010 |
345 |
1 014 |
38,4 |
112,8 |
| 2011 |
312 |
1 005 |
34,2 |
110,2 |
| 2012 |
295 |
1 008 |
31,9 |
109 |
| 2013 |
230 |
926 |
24,6 |
98,9 |
| 2014 |
236 |
1 058 |
24,9 |
111,7 |
| 2015 |
285 |
1 148 |
29,8 |
120 |
| 2016 |
294 |
1 487 |
30,2 |
152,8 |
|
Tableau 6. Nombre de visites à l’urgence pour des problèmes de santé mentale et comportementale, par types de drogue, Ottawa, 2017
| Type de drogue | Nombre de visites à l’urgence |
| Plusieurs drogues à la fois |
947 |
| Cocaïne |
537 |
| Opioïdes |
395 |
| Stimulants |
209 |
| Hypnotiques |
97 |
| Hallucinogènes |
21 |
| Solvants |
Moins de 10 |
| Source des données et notes pour le tableau 6 |
|
Données sur les visites à l’urgence non planifiées, Système national d’information sur les soins ambulatoires (2008-2017), SavoirSanté Ontario, ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario. Données extraites le 2 octobre 2018.
- Les données comprennent les problèmes de santé mentale et comportementale associés aux opioïdes (F110-F119) et aux non-opioïdes (F130-139, F140-149, F150-159, F160-169, F180-F189 et F190-F199).
- Les données ne comprennent pas les surdoses intentionnelles (X61, X62 et Y87) et les surdoses de cannabis (F120-129)..
- Les données se limitent aux patients d’une unité de santé publique d’Ottawa.
- Aux fins de clarté, les taux ne sont pas présentés dans le graphique, mais ils sont fournis dans le tableau de données qui y est associé.
|
|
| Hospitalisations liées à la consommation de drogues |
|
À Ottawa :
- On compte plus d’hospitalisations pour des surdoses accidentelles d’opioïdes que pour des surdoses de toutes les autres drogues combinées (p. ex., cocaïne, barbituriques et amphétamines). (Figure 6).
- Les taux les plus élevés d’hospitalisations pour des surdoses accidentelles d’opioïdes sont observés chez les adultes de 65 ans et plus. (Figure 7). Le taux le plus élevé d’ordonnances d’opioïdes pour la douleur est également associé à ce groupe (Figure 8).
Figure 6. Hospitalisations pour des surdoses accidentelles de drogues, Ottawa, 2008-2017

| Source des données et notes pour la figure 6 |
|
Données sur les hospitalisations non planifiées, Base de données sur les congés des patients (2008-2017), SavoirSanté Ontario, ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario. Données extraites le 2 octobre 2018.
- Les données comprennent les empoisonnements aux opioïdes (T400, T401, T402, T403, T404 et T406) et aux non-opioïdes (T405, T408, T423, T409 et T436).
- Les données ne comprennent pas les surdoses intentionnelles (X61, X62 et Y87) et les surdoses de cannabis (T407).
- Les données se limitent aux visites de patients dans une unité de santé publique d’Ottawa.
- Aux fins de clarté, les taux ne sont pas présentés dans le graphique, mais ils sont fournis dans le tableau de données qui y est associé.
|
| Tableau de données pour la figure 6 |
Tableau 7. Nombre et taux d’hospitalisations (par tranche de 100 000 habitants) pour des surdoses d’opioïdes et de non-opioïdes, Ottawa, 2008-2017
| Année | Nombre d’hospitalisations associées aux opioïdes | Nombre d’hospitalisations associées aux non-opioïdes | Taux d’hospitalisations associées aux opioïdes | Taux d’hospitalisations associées aux non-opioïdes |
| 2008 |
32 |
16 |
3,7 |
1,8 |
| 2009 |
33 |
12 |
3,7 |
1,4 |
| 2010 |
15 |
13 |
1,7 |
1,4 |
| 2011 |
43 |
9 |
4,7 |
1 |
| 2012 |
45 |
15 |
4,9 |
1,6 |
| 2013 |
45 |
11 |
4,8 |
1,2 |
| 2014 |
55 |
23 |
5,8 |
2.4 |
| 2015 |
44 |
18 |
4,6 |
1,9 |
| 2016 |
64 |
22 |
6,6 |
2,3 |
| 2017 |
67 |
33 |
6,7 |
3,3 |
|
Figure 7. Taux d’hospitalisations (par tranche de 100 000 habitants) pour des surdoses accidentelles d’opioïdes, par groupes d’âge, Ottawa, 2017

| Source des données et notes pour la figure 7 |
|
Données sur les hospitalisations non planifiées, Base de données sur les congés des patients (2008-2017), SavoirSanté Ontario, ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario. Données extraites le 2 octobre 2018.
- Les données comprennent les empoisonnements aux opioïdes (T400, T401, T402, T403, T404 et T406) et aux non-opioïdes (T405, T408, T423, T409 et T436).
- Les données ne comprennent pas les surdoses intentionnelles (X61, X62 et Y87) et les surdoses de cannabis (T407).
- Les données se limitent aux visites de patients dans une unité de santé publique d’Ottawa.
- Les taux relatifs aux personnes de 0 à 19 ans ont été supprimés parce que les totaux étaient trop peu élevés.
|
| Tableau de données pour la figure 7 |
Tableau 8. Taux d’hospitalisations (par tranche de 100 000 habitants) pour des surdoses accidentelles d’opioïdes, par groupes d’âge, Ottawa, 2017
| Groupe d’âge (en années) | Taux d’hospitalisations (par 100 000 habitants) |
| 0-19 |
Données non publiables |
| 20-29 |
7 |
| 30-39 |
7 |
| 40-49 |
9,1 |
| 50-64 |
7 |
| 65 et plus |
12,6 |
|
Figure 8. Taux d’ordonnances d’opioïdes pour la douleur (par tranche de 1 000 habitants), par groupes d’âge, Ottawa, 2017

| Source des données et notes pour la figure 8 |
|
Ontario Drug Policy Research Network, Ontario Prescription Opioid Tool, Toronto (Ontario), juillet 2018. Sur Internet : http://odprn.ca/ontario-opioid-drug-observatory/ontario-prescription-opioid-tool/. Données extraites le 2 octobre 2018.
|
| Tableau de données pour la figure 8 |
|
Tableau 9. Taux d’ordonnances individuelles d’opioïdes pour la douleur (par tranche de 1 000 habitants), par groupes d’âge, Ottawa, 2017, 2017
| Groupe d’âge (en années) | Taux d’ordonnances (par 1 000 habitants) |
| 0-14 |
10,4 |
| 15-24 |
71,6 |
| 25-44 |
75,6 |
| 45-64 |
130,2 |
| 65 et plus |
197,6 |
|
- Le nombre total d’hospitalisations pour des problèmes de santé mentale et comportementale associés aux non-opioïdes est supérieur à celui des hospitalisations associées aux opioïdes, mais l’écart s’est resserré dans les dernières années.(Figure 9).
- Tableau 11 présente le nombre d’hospitalisations pour des problèmes de santé mentale et comportementale par types de drogue.
Figure 9. Hospitalisations pour des problèmes de santé mentale et comportementale associés aux opioïdes et aux non-opioïdes, Ottawa, 2008-2017

| Source des données et notes pour la figure 9 |
|
Données sur les hospitalisations non planifiées, Base de données sur les congés des patients (2008-2017), SavoirSanté Ontario, ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario. Données extraites le 2 octobre 2018.
-
Les données comprennent les problèmes de santé mentale et comportementale associés aux opioïdes (F110-F119) et aux non-opioïdes (F130-139, F140-149, F150-159, F160-169, F180-F189 et F190-F199).
-
Les données ne comprennent pas les surdoses intentionnelles (X61, X62 et Y87) et les surdoses de cannabis (F120-129)
-
Les données se limitent aux patients d’une unité de santé publique d’Ottawa.
-
Aux fins de clarté, les taux ne sont pas présentés dans le graphique, mais ils sont fournis dans le tableau de données qui y est associé.
|
| Tableau de données pour la figure 9 |
Tableau 10. Hospitalisations pour des problèmes de santé mentale et comportementale associés aux opioïdes et aux non-opioïdes, Ottawa, 2008-2017
| Année | Nombre d’hospitalisations pour des problèmes de santé mentale associés aux opioïdes | Nombre d’hospitalisations pour des problèmes de santé mentale associés aux non-opioïdes | Taux d’hospitalisations pour des problèmes de santé mentale associés aux opioïdes | Taux d’hospitalisations pour des problèmes de santé mentale associés aux non-opioïdes |
| 2008 |
85 |
216 |
9,8 |
24,9 |
| 2009 |
97 |
214 |
11 |
24,2 |
| 2010 |
104 |
214 |
11,6 |
23,8 |
| 2011 |
95 |
188 |
10,4 |
20,6 |
| 2012 |
103 |
189 |
11,1 |
20,4 |
| 2013 |
103 |
171 |
11 |
18,3 |
| 2014 |
138 |
177 |
14,6 |
18,7 |
| 2015 |
131 |
166 |
13,7 |
17,3 |
| 2016 |
176 |
228 |
18,1 |
23,4 |
| 2017 |
211 |
242 |
21,2 |
24,3 |
|
Tableau 11. Nombre d’hospitalisations pour des problèmes de santé mentale et comportementale, par types de drogue, Ottawa, 2017
| Type de drogue | Nombre d’hospitalisations |
| Opioïdes |
211 |
| Cocaïne |
137 |
| Plusieurs drogues à la fois |
104 |
| Hypnotiques |
26 |
| Stimulants |
25 |
| Hallucinogènes |
<10 |
| Solvents |
<10 |
| Source des données et notes pour le tableau 11 |
Données sur les hospitalisations non planifiées, Base de données sur les congés des patients (2008-2017), SavoirSanté Ontario, ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario. Données extraites le 2 octobre 2018.
-
Les données comprennent les problèmes de santé mentale et comportementale associés aux opioïdes (F110-F119) et aux non-opioïdes (F130-139, F140-149, F150-159, F160-169, F180-F189 et F190-F199).
-
Les données ne comprennent pas les surdoses intentionnelles (X61, X62 et Y87) et les surdoses de cannabis (F120-129).
-
Les données se limitent aux patients d’une unité de santé publique d’Ottawa.
-
Aux fins de clarté, les taux ne sont pas présentés dans le graphique, mais ils sont fournis dans le tableau de données qui y est associé.
|
|
| Décès par surdose accidentelle de drogues |
- En 2016, on a recensé 45 décès par surdose accidentelle de drogues, ce qui comprend les cas où l’intention de la victime était inconnue. La majorité de ces décès (37, 82 %) étaient liés aux opioïdes. (Figure 10).
- Figure 11 montre la répartition des décès par surdose accidentelle de drogues, par groupes d’âge, à Ottawa, en 2016.
- De 2014 à 2015, le taux de décès par surdose a augmenté de 32 % à Ottawa, mais de seulement 6 % dans le reste de l’Ontario. (Figure 12). L’augmentation des décès par surdose accidentelle à Ottawa et dans le reste de l’Ontario est due à une hausse des décès par surdose accidentelle d’opioïdes. (Figure 12).
- Depuis 2014, le fentanyl est en cause dans la majeure partie des décès par surdose à Ottawa. Pour en savoir plus, consultez le "rapport Décès par surdoses à Ottawa, de 2000 à 2015.".
Figure 10.Décès par surdose accidentelle, par types de drogue, Ottawa, 2016

| Source des données et notes pour la figure 10 |
|
Bureau du coroner en chef de l’Ontario. Données extraites en avril 2018 et analysées par la Section d’épidémiologie de Santé publique Ottawa.
- Les données tiennent compte des surdoses accidentelles ou dont l’intention de la victime était inconnue, et se limitent aux patients d’une unité de santé publique d’Ottawa. Elles devraient être considérées comme préliminaires.
|
| Tableau de données pour la figure 10 |
Tableau 12. Décès par surdose accidentelle, par types de drogue, Ottawa, 2016
| Type de drogue | Nombre de décès |
| Fentanyl |
18 |
| Opioïdes (autres que le fentanyl) |
19 |
| Tous les opioïdes |
37 |
| Non-opioïdes |
8 |
| Total |
45 |
|
Figure 11. Répartition des décès par surdose accidentelle (45 décès au total), par groupes d’âge, Ottawa, 2016

| Source des données et notes pour la figure 11 |
| Bureau du coroner en chef de l’Ontario. Données extraites en avril 2018 et analysées par la Section d’épidémiologie de Santé publique Ottawa. |
| Tableau de données pour la figure 11 |
Tableau 13. Répartition des décès par surdose accidentelle (45 décès au total), par groupes d’âge, Ottawa, 2016
| Groupe d’âge | Décès par surdose accidentelle |
| 0-9 ans |
0 |
| 10-19 ans |
1 |
| 20 à 29 ans |
8 |
| 30 à 39 ans |
14 |
| 40 à 49 ans |
11 |
| 50 à 59 ans |
8 |
| 60 ans et plus |
3 |
|
|
| Décès par surdose d’opioïdes |
|
Le nombre total de décès par surdose d’opioïdes comprend les surdoses accidentelles, les surdoses intentionnelles (suicide) et les surdoses où l’intention de la victime était inconnue.
- En 2017, on a recensé 64 décès par surdose d’opioïdes, ce qui représente une augmentation par rapport à 2016, où on en avait dénombré 40. (Figure 12). Cette hausse correspond à la tendance observée relativement aux visites à l’urgence et aux hospitalisations, ce qui indique que les méfaits liés aux opioïdes sont en hausse depuis quelques années.(Figure 12).
- En 2017, le taux de mortalité attribuable à la consommation d’opioïdes le plus élevé a été observé chez les personnes de 45 à 64 ans.(Figure 13).
- En 2016, le fentanyl a été l’opioïde le plus souvent en cause dans les décès par surdose accidentelle d’opioïdes. (Figure 10). En 2017, 72 % (46 sur 64) de tous les décès par surdose d’opioïdes (accidentelle, intentionnelle ou dont l’intention de la victime était inconnue) étaient attribuables au fentanyl. [4]
Figure 12. Nombre total et taux par 100 000 habitants de décès par surdose d’opioïdes, Ottawa, 2008-2017

| Source des données et notes pour la figure 12 |
|
Outil interactif sur les opioïdes, Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé (Santé publique Ontario), Toronto (Ontario), Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, 2018. Sur Internet : https://www.publichealthontario.ca/fr/dataandanalytics/pages/opioid.aspx
|
| Tableau de données pour la figure 12 |
Tableau 14. Nombre total de décès par surdose d’opioïdes, Ottawa, 2008-2017
| Année | Nombre de décès | Taux de décès |
| 2008 |
14 |
1,6 |
| 2009 |
34 |
3,8 |
| 2010 |
22 |
2,4 |
| 2011 |
20 |
2,2 |
| 2012 |
19 |
2,1 |
| 2013 |
29 |
3,1 |
| 2014 |
30 |
3,2 |
| 2015 |
34 |
3,6 |
| 2016 |
40 |
4,1 |
| 2017 |
64 |
6,4 |
|
Figure 13. Nombre total et taux (par tranche de 100 000 habitants) de décès par surdose d’opioïdes, par groupes d’âge, Ottawa, 2017

| Source des données et notes pour la figure 13 |
|
Outil interactif sur les opioïdes, Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé (Santé publique Ontario), Toronto (Ontario), Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, 2018. Sur Internet : https://www.publichealthontario.ca/fr/dataandanalytics/pages/opioid.aspx.
- Les données se limitent aux patients d’une unité de santé publique d’Ottawa.
- Les taux par groupes d’âge pour une seule année devraient être interprétés avec prudence, puisque les totaux étaient peu élevés pour certains groupes.
|
| Tableau de données pour la figure 13 |
Tableau 15. Nombre total et taux (par tranche de 100 000 habitants) de décès par surdose d’opioïdes, par groupes d’âge, Ottawa, 2017
| Groupe d’âge (en années) | Nombre de décès | Taux de décès (par 100 000 habitants) |
| 0-14 |
1 |
0,6 |
| 15-24 |
7 |
5,4 |
| 25-44 |
25 |
8,6 |
| 45-64 |
28 |
10,5 |
| 65 et plus |
3 |
2 |
|
|
Rapports historiques sur l'utilisation de drogues
| Visites à l’urgence pour des surdoses de drogues à Ottawa - Rapport, 2017 |
|

|
| Consommation problématique de drogues à Ottawa – Rapport technique, 2016 |
|
Le présent rapport porte principalement sur la prévalence de la consommation problématique de drogues illicites, à l’exception du cannabis, et d’opioïdes sur ordonnance à des fins non médicales, ainsi que sur la morbidité et la mortalité qui en découlent.
Consommation problématique de drogues à Ottawa – Rapport technique [PDF, 2,7 Mo].[PDF 2.5 MB]
|
| Décès par surdoses à Ottawa, de 2000 à 2015 |
| Report: Rapport Décès par surdoses à Ottawa, de 2000 à 2015 [PDF, 834 ko] |
| Surdoses et infections dues au VIH et au VHC parmi les consommateurs de drogues à Ottawa |
|
Ce rapport fournit des renseignements épidémiologiques sur le risque de surdose ainsi que d’infections par le VIH et le VHC chez les utilisateurs de drogues.
Surdoses et infections dues au VIH et au VHC parmi les consommateurs de drogues à Ottawa [PDF, 606 ko]
|
Références pour les données historiques sur la consommation de drogues
| Références |
- Santé publique Ottawa. Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2015-2016, fichier de partage de l’Ontario. Statistique Canada.
- Santé publique Ottawa. Surveillance des facteurs de risque en Ontario, Sondage sur la consommation de drogues et la santé des élèves de l’Ontario, 2017, Centre de toxicomanie et de santé mentale.
- Bureau du coroner en chef de l’Ontario. Données extraites en avril 2018.
- Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé (Santé publique Ontario). Outil interactif sur les opioïdes, Toronto (Ontario), Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, 2018. Sur Internet : https://www.publichealthontario.ca/fr/dataandanalytics/pages/opioid.aspx.
|
|
| Alcool - Données et rapports historiques |
|
Bien que les graves conséquences de la consommation de drogues illicites et de médicaments sur ordonnance à des fins non médicales sur la santé et la société soient préoccupantes, c’est l’alcool qui fait le plus souvent l’objet d’abus dans la région d’Ottawa [1]. Consommé en grandes quantités, l’alcool peut entraîner des comportements à risque, des blessures et la mort. Il peut également contribuer à diverses maladies chroniques, comme l’hypertension, les accidents vasculaires cérébraux et certains types de cancer [2,3].
L’alcool a deux types d’effets sur la santé : aigus et chroniques :
- Les effets aigus sont des conséquences à court terme sur la santé, par exemple l’intoxication alcoolique ou les blessures.
- À long terme, la consommation d’alcool peut mener à des problèmes de santé chroniques : maladies cardiaques, accidents vasculaires cérébraux, hypertension, maladies du foie, problèmes digestifs, diabète, problèmes de santé mentale, cancers et ensemble des troubles causés par l’alcoolisation fœtale [7,8]. On observe généralement une corrélation entre les effets à long terme et la quantité d’alcool ingérée. Des liens existent également entre la consommation d’alcool et les maladies mentales. Bien que certaines maladies mentales précèdent la consommation abusive d’alcool, l’alcool demeure un important facteur de risque de diverses maladies de ce type [9].
Consommation d'alcool chez les jeunes
|
Première consommation d'alcool
- En 2017, 23 % des élèves d’Ottawa de la 9e à la 12e année ont indiqué avoir consommé de l’alcool avant la 9e année [6].
Consommation d'alcool dangereuse ou néfaste
À Ottawa:
- En 2017, près d’un élève de la 9e à la 12e année sur six (15 %*) a affirmé avoir été en état d’ébriété durant les quatre semaines précédentes. Par état d’ébriété, on entend que la personne avait tant bu qu’elle n’était plus en pleine possession de ses moyens ou qu’elle a vomi [6].
- En 2017, un élève de la 9e à la 12e année sur dix (10 %*) a signalé avoir bu une quantité d’alcool dangereuse ou néfaste, selon le test AUDIT [6].
- Parmi les élèves de la 9e à la 12e année ayant consommé de l’alcool dans la dernière année, un sur cinq (20 %*) a indiqué en avoir bu une quantité dangereuse ou néfaste [6].
Consommation d’alcool et de cannabis
- En 2017, 18 %* des élèves d’Ottawa de la 9e à la 12e année ont indiqué avoir consommé de l’alcool et du cannabis lors d’une même occasion dans la dernière année [6].
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L’alcool à Ottawa : Poursuivons la conversation 2016
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Ce rapport dresse un portrait exhaustif de l’incidence de l’alcool sur la population à partir de données épidémiologiques locales sur la consommation et les méfaits connexes, ainsi que de points de vue de résidents tirés du sondage en ligne sur l’alcool « Donnez votre avis », publié en 2016.
L’alcool à Ottawa : Poursuivons la conversation 2016 [PDF 7.7 MB]
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-
Santé publique Ottawa. Consommation problématique de drogues à Ottawa : rapport technique. Ottawa (Ontario); 2016.
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Rehm J, Mathers C, Popova S, Thavorncharoensap M, Teerawattananon Y, Patra J. « Global burden of disease and injury and economic cost attributable to alcohol use and alcohol-use disorders », The Lancet, 2009; vol. 373, no 9682: p.2223-33.
-
Organisation mondiale de la santé. Rapport de situation mondial sur l'alcool et la santé 2014. Genève; 2014.
-
Santé publique Ottawa. Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2015-2016, fichier de partage de l’Ontario. Statistique Canada.
-
Santé publique Ottawa. L’alcool à Ottawa : Poursuivons la conversation Ottawa (Ontario); 2016.
- Santé publique Ottawa. Surveillance des facteurs de risque en Ontario – Sondage sur la consommation de drogues et la santé des élèves de l’Ontario, Centre de toxicomanie et de santé mentale, 2017.
-
Agence de la santé publique du Canada. Rapport de l’administrateur en chef de la santé publique sur l’état de la santé publique au Canada, 2015 : La consommation d'alcool au Canada. Ottawa (Ontario) 2016.
-
Butt P, Beirness, G, Gliksman, L, Paradis, C, Stockwell, T. L’alcool et la santé au Canada : résumé des données probantes et directives de consommation à faible risque, un rapport indépendant préparé à l’intention du Comité consultatif sur la Stratégie nationale sur l’alcool et du Centre canadien de lutte contre les toxicomanies, Ottawa (Ontario). 2010.
-
Patel V, Flisher AJ, Hetrick S, McGorry P.« Mental health of young people: a global public-health challenge », The Lancet, 2007, vol. 369, no 9569, p.1302-13.
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| Cannabis - Données et rapports historiques |
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À compter du 17 octobre 2018, les personnes de 19 ans et plus en Ontario pourront légalement posséder et se procurer du cannabis avec certaines restrictions. Un complément d’information sur les lois ontariennes est accessible sur le site Ontario.ca/LeCannabis.
La consommation du cannabis comporte certains risques pour la santé que l’on peut éviter en s’abstenant d’en consommer. Les personnes qui choisissent de consommer du cannabis trouveront de l’information sur la façon de réduire les risques pour la santé associés à l’usage du cannabis dans le document intitulé Directives canadiennes d’usage de cannabis à faible risque.
| Usage du cannabis chez les adultes d’Ottawa |
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L’usage du cannabis chez les adultes inclut les personnes qui ont consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois, mais exclut celles qui n’en ont consommé qu’une fois dans leur vie.
- À Ottawa, l’usage du cannabis chez les personnes âgées de 19 ans et plus est légèrement plus élevé par rapport à la moyenne provinciale, soit 15 % comparé à 11 % (Figure 1).
- L’usage du cannabis est plus répandu chez les hommes (20 %) et les jeunes adultes de 19 à 24 ans (33 %) ainsi que chez les personnes ayant un diplôme d’études secondaires comme niveau maximal de scolarité (25 %) (Figure 1).
- Les résidents d’Ottawa dont la langue maternelle n’est ni le Français ni l’anglais ont un taux de consommation inférieur (5 %) (Figure 1).
Figure 1. L'usage du cannabis à Ottawa par sous-groupe (19 ans et plus), à l’exception du groupe d’âge des 12 à 18 ans, 2015-2016
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Source des données et remarques sur les données pour la figure 1
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Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes 2015-2016. Ministère de la Santé et des Soins de longue durée, fichier de partage.
- L'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) est une enquête nationale annuelle sur la santé de la population menée par Statistique Canada.
- Les barres d'erreur représentent les intervalles de confiance à 95%.
- Un astérisque signifie qu’il faut interpréter les données avec prudence en raison de la grande variabilité de l’échantillonnage.
- NR - signifie données non publiables en raison de la grande variabilité de l’échantillonnage.
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Tableau des données pour la figure 1
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Tableau 1. L'usage du cannabis à Ottawa par sous-groupe (19 ans et plus), à l’exception du groupe d’âge des 12 à 18 ans, 2015-2016
| Mesure | Prévalence de l’usage du cannabis pour 12 mois | Intervalle de confiance à 95 % | Interprétation |
| Ottawa |
14,7 |
2,1 |
|
| Ontario sans Ottawa |
11,1 |
0,6 |
|
| Hommes |
19,9 |
3,5 |
|
| Femmes |
9,7 |
2,5 |
|
| 12 à 18 ans |
12,1 |
8,2 |
Interpréter avec prudence |
| 19 à 24 ans |
32,7 |
11,8 |
Interpréter avec prudence |
| 25 à 44 ans |
24,2 |
4,9 |
|
| 45 à 64 ans |
5,8 |
2,3 |
|
| 65 ans ou plus |
Non publiables |
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|
| Anglophone |
17,7 |
4 |
|
| Francophone |
18,1 |
6,7 |
Interpréter avec prudence |
| Allophone |
5,4 |
3,3 |
Interpréter avec prudence |
| Sans études secondaires |
Non publiables |
2,9 |
|
| Études secondaires |
25,4 |
8 |
Interpréter avec prudence |
| Études postsecondaires |
12,3 |
2,6 |
|
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| Usage du cannabis chez les jeunes d’Ottawa |
En 2017, 18 % des élèves de la 7e à la 12e année ont déclaré avoir consommé du cannabis au cours de l’année précédente, ce qui est similaire aux étudiants du reste de l’Ontario (19 %). La consommation de cannabis au cours de la dernière année n’a pas changé notablement à Ottawa depuis 2009. [1]
- Parmi les élèves qui ont consommé du cannabis [2]:
- un quart (27 %) en avait pris pour la première fois avant la 9e année,
- la moitié (50 %) en avait pris pour la première fois en 9e ou 10e année et
- un sur cinq (21 %) en avait pris pour la première fois en 11e ou 12e année.
- Un peu plus du tiers des élèves (34 %) pensaient qu’il serait facile ou assez facile de se procurer du cannabis. [2]
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| Les gens seront-ils plus enclins à prendre du cannabis après sa légalisation? |
- Environ 14 % des adultes qui n’ont pas pris de cannabis au cours de la dernière année sont au moins modérément plus susceptibles d’essayer le cannabis après sa légalisation. [1]
- Treize pour cent des élèves de la 9e à la 12e année d’Ottawa ont déclaré qu’ils feraient l’essai du cannabis après sa légalisation. [3]
- Un autre 19 % des élèves de 9e à 12e année ont indiqué qu’ils en consommeraient aussi souvent ou plus souvent qu’ils ne le font actuellement. [2]
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| Quels sont les méfaits liés au cannabis? |
Il y a certains méfaits liés à l’usage du cannabis:
- Le taux et le nombre annuels (par 100 000 personnes) de visites aux urgences directement liés à la consommation de cannabis ont augmenté entre 2008 et 2017 (Figure 2).
- Plus de 93 % des consultations aux urgences reliées au cannabis sont motivées par des troubles comportementaux et mentaux. La fréquence des types de troubles comportementaux et mentaux en lien avec le cannabis est indiquée au Tableau 3.
- Ces statistiques ne représentent pas la totalité des répercussions sur la santé du cannabis. Les méfaits associés à l’usage du cannabis, comme des blessures résultant d’un accident de voiture dans lequel le conducteur était intoxiqué par le cannabis, ne peuvent être dénombrés à partir des données existantes.
Figure 2. Nombre et taux (par 100 000 personnes) annuel de visites aux urgences directement liés à la consommation de pour les résidents d’Ottawa entre 2008 et 2017.
| Source des données et remarques sur les données pour la figure 2 |
Système national d’information sur les soins ambulatoires, 2008 à 2017, ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario, IntelliSANTÉ ONTARIO, date d’extraction : août 2018.
* Les codes de certaines catégories sont combinés (p. ex., sevrage et délire lié au sevrage).
** Les codes dont l’utilisation est inférieure à 1 % ne sont pas inclus.
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| Tableau des données pour la figure 2 |
Tableau 2. Nombre et taux (par 100 000 personnes) annuel de visites aux urgences directement liés à la consommation de pour les résidents d’Ottawa entre 2008 et 2017.
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Année civile
| Nombre | Taux |
| 2008 |
202 |
23,2 |
| 2009 |
175 |
19,8 |
| 2010 |
209 |
23,2 |
| 2011 |
245 |
26,9 |
| 2012 |
281 |
30,4 |
| 2013 |
359 |
38,3 |
| 2014 |
505 |
53,3 |
| 2015 |
498 |
52,0 |
| 2016 |
654 |
67,2 |
| 2017 |
88,6
|
88,6 |
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Tableau 3. Pourcentage de visites psychiatriques et comportementales aux urgences liées au cannabis par catégorie de diagnostics de 2008 à 2017 à Ottawa
| Catégorie de diagnostics* | Pourcentage de visites ** |
| Intoxication aiguë |
19 % |
| Utilisation nocive |
55 % |
| Syndrome de dépendance |
10 % |
| Retrait |
3 % |
| Trouble psychotique |
8 % |
| Autres troubles ou troubles non précisés |
5 % |
| Source des données et remarques sur les données pour le tableau 3 |
Système national d’information sur les soins ambulatoires, 2008 à 2017, ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario, IntelliSANTÉ ONTARIO, date d’extraction : août 2018.
* Les codes de certaines catégories sont combinés (p. ex., sevrage et délire lié au sevrage).
** Les codes dont l’utilisation est inférieure à 1 % ne sont pas inclus.
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Quels sont les modes de consommation du cannabis?
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- Il n’existe actuellement pas de données sur les méthodes et les pratiques de consommation du cannabis pour Ottawa.
- Les données canadiennes révèlent que les principales méthodes de consommation sont les suivantes [1]:
- fumer (94 %),
- consommer dans des aliments (34 %),
- vaporiser au moyen d’un vaporisateur-stylo (20 %) et
- vaporiser au moyen d’un vaporisateur (14 %).
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Ce que pense la population de l’inhalation ou de l’usage de cannabis comestible
|
-
À Ottawa, 63 % des personnes qui avaient pris du cannabis au cours des 12 derniers mois croyaient que les effets du cannabis fumé étaient ressentis plus rapidement que ceux du cannabis ingéré (63 %). Ce pourcentage chute à 43 % chez ceux qui avaient pris du cannabis par le passé, mais n’en avaient pas pris au cours des 12 derniers mois. Plus de la moitié de ceux qui n’avaient jamais pris de cannabis (58 %) étaient incertains. [3]
-
À Ottawa, 84 % des personnes qui avaient pris du cannabis au cours des 12 derniers mois croyaient qu’il était plus nuisible de fumer des cigarettes que de fumer du cannabis (84 %). Ceux qui avaient déjà consommé du cannabis, mais qui n’en avaient pas pris au cours de la dernière année étaient moins susceptibles de partager cet avis (62 %) par rapport à ceux qui n’avaient jamais pris de cannabis (42 %). [3]
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Cannabis et la puissance du produit
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- Il n’y a aucune donnée sur la santé de la population concernant la façon dont les gens choisissent les produits de cannabis ni sur la façon dont des facteurs comme la puissance du produit influencent ce choix. La provenance du produit (p. ex., culture à domicile, vente au détail) peut être importante en ce qui concerne la puissance du produit.
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Disponibilité et accessibilité du cannabis
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- Un peu plus du tiers (34 %) des élèves d’Ottawa de la 7e à la 12e année croient qu’il serait assez facile ou très facile de se procurer du cannabis s’ils en voulaient. [2]
- La facilité perçue de l’accessibilité augmente avec l’âge : 14 %* des élèves de la 7e et 8e année, 30 % des élèves de la 9e et 10e année et 63 % des élèves de la 11e et 12e année pensent qu’il devrait être assez ou très facile de se procurer du cannabis. [2]
- Près de la moitié (44 %) des élèves de la 7e à la 12e année qui ont consommé du cannabis au cours de la dernière année ont déclaré qu’un ami, un frère ou une sœur ou un parent leur avait donné du cannabis ou en avait partagé avec eux. [2]
- Les données canadiennes révèlent qu’environ 36 % des adultes tendent à obtenir du cannabis auprès de leurs amis ou des membres de leur famille. [5]
*Interpréter avec prudence en raison de la variabilité élevée de l’échantillonnage
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Fréquence et intensité de l’usage de cannabis
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Un usage fréquent (quotidien ou presque quotidien) peut accroître le risque d’effets néfastes pour la santé, notamment des problèmes de santé mentale et de dépendance, et des répercussions sur la croissance et le développement du cerveau avant l’âge de 25 ans.
- Un peu plus du tiers des résidents d’Ottawa (36 %) qui ont pris du cannabis au cours de la dernière année déclarent en consommer au moins une fois par semaine, 19 % d’une à trois fois par mois et 44 % moins d’une fois par mois. [1]
- Parmi les élèves de la 9e à la 12e année, 11 % déclarent avoir consommé du cannabis plus de dix fois au cours des 12 mois précédant l’enquête. [2]
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Cannabis et la conduite automobile
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Le risque de collisions et de blessures ou de décès liés à la conduite automobile est deux à trois fois plus élevé chez les conducteurs ayant consommé du cannabis par rapport aux conducteurs sobres. Ce risque est même supérieur si le cannabis et l’alcool ont été consommés ensemble. [1]
- Un élève de la 7e à la 12e année sur dix (11 %) a au moins une fois au cours de la dernière année été passager dans un véhicule dont le conducteur avait pris de la drogue. [2]
- Au Canada, 14 % des consommateurs de cannabis détenant un permis de conduire valide ont dit qu’ils avaient conduit dans les deux heures suivant leur consommation. Cela atteint 23 % dans le cas des conducteurs qui prenaient du cannabis quotidiennement ou hebdomadairement. [5]
- À Ottawa, 84 % de ceux qui ont consommé du cannabis au cours de la dernière année croient que le cannabis affecte la capacité d’une personne à conduire un véhicule automobile. [3]
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Populations vulnérables
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Les personnes ayant des antécédents personnels ou familiaux de psychose ou de problèmes de consommation ont des risques particuliers ou plus élevés d’éprouver des problèmes de santé liés au cannabis. [6]
- Les résidents d’Ottawa qui déclarent eux-mêmes souffrir d’un trouble de l’humeur ou d’un trouble anxieux n’étaient qu’à peine deux fois plus susceptibles d’avoir consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois par comparaison aux personnes n’ayant pas rapporté un tel trouble, soit 27 % par rapport à 12 %. [1] Cela ne suppose pas un lien de causalité, mais bien qu’un groupe possiblement vulnérable semble consommer du cannabis.
- Les données probantes indiquent que le cannabis peut traverser le placenta et se retrouver dans le lait maternel[1], de sorte que les femmes enceintes ou qui allaitent devraient éviter de consommer du cannabis[6].
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Références
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- Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2015-2016, Statistique Canada, fichier de partage, Ontario, ministère de la Santé et des Soins de longue durée.
- Santé publique Ottawa. Surveillance des facteurs de risque en Ontario, Sondage sur la consommation de drogues et la santé des élèves de l’Ontario 2017. Centre de toxicomanie et de santé mentale, 2018.
- Enquête auprès des résidents d’Ottawa sur les risques pour la santé associés au cannabis. EKOS Research Associates Inc. Le 4 janvier 2018
- Système national d’information sur les soins ambulatoires 2008-2017, ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario, IntelliSANTÉ ONTARIO, date d’extraction : août 2018.
- Enquête canadienne sur le cannabis. Santé Canada 2017. Résumé accessible sur : https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/publications/medicaments-et-produits-sante/enquete-canadienne-cannabis-2017-sommaire.html
- Fischer, B., Russell, C., Sabioni, P., van den Brink, W., Le Foll, B., Hall, W., Rehm, J. & Room, R. (2017). Lower-Risk Cannabis Use Guidelines (LRCUG): An evidence-based update. American Journal of Public Health, 107(8). DOI: 10.2105/AJPH.2017.303818.
- Metz TD, Borgelt LM. Marijuana Use in Pregnancy and While Breastfeeding. Obstet Gynecol. 18 septembre 2018
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| Tabagisme, vapoter et houka - Données et rapports historiques |
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Cette section présente des données sur la prévalence des comportements liés au tabagisme, la morbidité et la mortalité attribuables à ces comportements, et l’exposition à la fumée secondaire.
Tabagisme
Tabagisme chez les adultes
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Tendances en matière de tabagisme actuel
Les termes « tabagisme actuel » et « fumeurs actuels » font notamment référence aux personnes de 19 ans et plus qui ont fumé au moins 100 cigarettes au cours de leur vie et qui fument actuellement du tabac.
- En 2015-2016, 15 % des résidents d’Ottawa de 19 ans et plus étaient des fumeurs actuels. Ce pourcentage estimé était significativement inférieur à celui du reste de l’Ontario (17 %) [1].
- Le taux de tabagisme actuel à Ottawa diminue depuis le début des années 2000 (figure 1).
Figure 1. Pourcentage de fumeurs actuels de 19 ans et plus à Ottawa et dans le reste de l’Ontario, de 2001 à 2016
| Source des données et notes pour la figure 1 |
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Santé publique Ottawa. Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2001-2016, fichier de partage de l’Ontario, Statistique Canada.
- L’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) est une enquête nationale annuelle sur la santé de la population menée par Statistique Canada.
- En 2015, Statistique Canada a changé le modèle, la méthodologie et le questionnaire de l’ESCC. Par conséquent, il faut faire preuve de prudence lorsqu’on compare les données à celles des années précédentes.
- La ligne pointillée verticale qui se trouve à droite représente le changement dans les méthodes d’échantillonnage de l’ESCC.
- Les barres d'erreur représentent les intervalles de confiance à 95 %.
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| Tableau de données pour la figure 1 |
Tableau 1. Pourcentage de fumeurs actuels de 19 ans et plus à Ottawa et dans le reste de l’Ontario, de 2001 à 2016
| Mesure |
2001 (%)
| 2003 (%) | 2005 (%) | 2007-2008 (%) | 2009-2010 (%) | 2011-2012 (%) | 2013-2014 (%) | 2015-2016 (%) |
| Tabagisme actuel à Ottawa |
22,1 |
20,3 |
20,5 |
18,4 |
16,4 |
16,6 |
16,8 |
14,6 |
| Tabagisme actuel à Ottawa avec un intervalle de confiance à95 % |
2,3 |
2,7 |
2,6 |
2,6 |
2,9 |
2,9 |
2,7 |
2,9 |
| Tabagisme actuel dans le reste de l’Ontario |
26,1 |
23,8 |
22,4 |
22,2 |
20,6 |
20,5 |
19,1 |
17,1 |
| Tabagisme actuel dans le reste de l’Ontario avec un intervalle de confiance à 95 % |
0,8 |
0,7 |
0,7 |
0,7 |
0,8 |
0,8 |
0,7 |
0,8 |
|
Découpage sociodémographique des tendances en matière de tabagisme actuel
- À Ottawa, la prévalence du tabagisme actuel est plus élevée chez les personnes (figure 2) :
- de 19 à 24 ans (18 %*);
- dont la langue maternelle est le français (20 %*);
- ayant une faible scolarité (22 %*);
- à faible revenu (26 %*).
Figure 2. Découpage sociodémographique du pourcentage de fumeurs actuels de 19 ans et plus à Ottawa en 2015-2016 – Seul le groupe des 12-18 ans comprend des personnes de moins de 19 ans

| Source des données et notes pour la figure 2 |
Santé publique Ottawa. Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2001-2016, fichier de partage de l’Ontario, Statistique Canada.
- L’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) est une enquête nationale annuelle sur la santé de la population menée par Statistique Canada.
- Les barres d'erreur représentent les intervalles de confiance à 95 %.
- * Interpréter avec prudence – variabilité élevée de l’échantillon.
- Le quintile de revenu du ménage (Q1 à Q5) est une mesure du revenu du ménage par rapport à celui des autres répondants à Ottawa, ajusté selon la taille du ménage. Un répondant dans le Q1 ferait donc partie des 20 % de répondants ayant les revenus les plus faibles, tandis qu’un répondant dans le Q5 ferait partie des 20 % de répondants ayant les revenus les plus élevés.
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| Tableau de données pour la figure 2 |
Tableau 2. Découpage sociodémographique du pourcentage de fumeurs actuels de 19 ans et plus à Ottawa en 2015-2016 – Seul le groupe des 12-18 ans comprend des personnes de moins de 19 ans
| Mesure | Estimation (%) | Intervalle de confiance à 95 % | Interprétation |
| Prévalence à Ottawa |
14,6 |
2,9 |
|
| Prévalence dans le reste de l’Ontario |
17,1 |
0,8 |
|
| 12-18 ans |
|
|
Données non publiables |
| 19-24 ans |
18,1 |
9,4 |
Interpréter avec prudence |
| 25-44 ans |
16,4 |
5 |
Interpréter avec prudence |
| 45-64 ans |
15,5 |
4,8 |
Interpréter avec prudence |
| 65 ans et plus |
6,9 |
3,3 |
Interpréter avec prudence |
| Anglais comme langue maternelle |
13,6 |
3,4 |
Interpréter avec prudence |
| Français comme langue maternelle |
20,2 |
7 |
Interpréter avec prudence |
| Autre langue maternelle |
7,9 |
3,7 |
Interpréter avec prudence |
| Quintile 1 de revenu (revenu le plus faible) |
25,8 |
7,8 |
Interpréter avec prudence |
| Quintile 2 de revenu |
14,1 |
6,8 |
Interpréter avec prudence |
| Quintile 3 de revenu |
19,2 |
6,5 |
Interpréter avec prudence |
| Quintile 4 de revenu |
10,2 |
4,6 |
Interpréter avec prudence |
| Quintile 5 de revenu (revenu le plus élevé) |
5 |
3,2 |
Interpréter avec prudence |
| Études secondaires non terminées |
21,6 |
10,5 |
Interpréter avec prudence |
| Études secondaires terminées, sans diplôme postsecondaire |
23,1 |
8,3 |
Interpréter avec prudence |
| Études postsecondaires terminées |
12 |
3,1 |
Interpréter avec prudence |
| Non-immigrants |
15,7 |
3,3 |
|
| Ayant immigré il y a moins de 10 ans |
|
|
Données non publiables |
| Ayant immigré il y a plus de 10 ans |
7,2 |
4,2 |
Interpréter avec prudence |
|
Tendances en matière de tabagisme quotidien
- Environ 10 % des résidents d’Ottawa de 19 ans et plus fument du tabac chaque jour. Ce pourcentage est le même que dans le reste de l’Ontario. Les taux de tabagisme quotidien à Ottawa et dans le reste de l’Ontario diminuent depuis le début des années 2000 (figure 3).
- Les personnes du quintile de revenu inférieur et celles qui n’ont pas fait d’études postsecondaires ont les taux de tabagisme quotidien les plus élevés (figure 4).
Figure 3. Pourcentage de fumeurs quotidiens de 19 ans et plus à Ottawa et dans le reste de l’Ontario, de 2001 à 2016

| Source des données et notes pour la figure 3 |
Santé publique Ottawa. Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2001-2016, fichier de partage de l’Ontario, Statistique Canada.
- L’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) est une enquête nationale annuelle sur la santé de la population menée par Statistique Canada.
- En 2015, Statistique Canada a changé le modèle, la méthodologie et le questionnaire de l’ESCC. Par conséquent, il faut faire preuve de prudence lorsqu’on compare les données à celles des années précédentes.
- La ligne pointillée verticale qui se trouve à droite représente le changement dans les méthodes d’échantillonnage de l’ESCC.
- Les barres d’erreur représentent les intervalles de confiance à 95 %.
|
| Tableau de données pour la figure 3 |
Tableau 3. Pourcentage de fumeurs quotidiens de 19 ans et plus à Ottawa et dans le reste de l’Ontario, de 2001 à 2016
| Mesure | 2001 (%) | 2003 (%) | 2005 (%) | 2007-2008 (%) | 2009-2010 (%) | 2011-2012 (%) | 2013-2014 (%) | 2015-2016 (%) |
| Ottawa |
18,2 |
14,8 |
14,4 |
13,2 |
10,5 |
11 |
11,7 |
9,8 |
| Ottawa avec un intervalle de confiance à 95 % |
2,3 |
2,3 |
2,1 |
2,4 |
2,2 |
2,3 |
2,4 |
2,4 |
| Ontario sans Ottawa |
21,7 |
18,4 |
17,4 |
18 |
16 |
15,6 |
14,4 |
12,7 |
| Ontario sans Ottawa avec un intervalle de confiance à 95 % |
0,7 |
0,6 |
0,6 |
0,7 |
0,6 |
0,7 |
0,7 |
0,6 |
|
Découpage sociodémographique du tabagisme quotidien
Figure 4. Découpage sociodémographique du pourcentage de fumeurs quotidiens de 19 ans et plus à Ottawa en 2015-2016 – Seul le groupe des 12-18 ans comprend des personnes de moins de 19 ans.

| Source des données et notes pour la figure 4 |
|
Santé publique Ottawa. Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2001-2016, fichier de partage de l’Ontario, Statistique Canada.
- L’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) est une enquête nationale annuelle sur la santé de la population menée par Statistique Canada.
- Les barres d’erreur représentent les intervalles de confiance à 95 %.
- * Interpréter avec prudence – variabilité élevée de l’échantillon.
- Le quintile de revenu du ménage (Q1 à Q5) est une mesure du revenu du ménage par rapport à celui des autres répondants à Ottawa, ajusté selon la taille du ménage. Un répondant dans le Q1 ferait donc partie des 20 % de répondants ayant les revenus les plus faibles, tandis qu’un répondant dans le Q5 ferait partie des 20 % de répondants ayant les revenus les plus élevés.
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| Tableau de données pour la figure 4 |
Tableau 4. Découpage sociodémographique du pourcentage de fumeurs quotidiens de 19 ans et plus à Ottawa en 2015-2016 – Seul le groupe des 12-18 ans comprend des personnes de moins de 19 ans.
| Indicateur sociodémographique | Estimation (%) | Intervalle de confiance à 95 % | Interprétation |
| Prévalence à Ottawa |
9,8 |
2,4 |
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| Prévalence dans le reste de l’Ontario |
12,4 |
0,7 |
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| 12-18 ans |
|
|
Données non publiables |
| 19-24 ans |
|
|
Données non publiables |
| 25-44 ans |
9,6 |
4,3 |
Interpréter avec prudence |
| 45-64 ans |
12,3 |
4,3 |
Interpréter avec prudence |
| 65 ans et plus |
6,3 |
3,2 |
Interpréter avec prudence |
| Anglais comme langue maternelle |
8,1 |
2,3 |
|
| Français comme langue maternelle |
13,1 |
5,9 |
Interpréter avec prudence |
| Autre langue maternelle |
5,7 |
3,3 |
Interpréter avec prudence |
| Quintile 1 de revenu (revenu le plus faible) |
20,5 |
7,8 |
Interpréter avec prudence |
| Quintile 2 de revenu |
9 |
4,9 |
Interpréter avec prudence |
| Quintile 3 de revenu |
9,5 |
5,2 |
Interpréter avec prudence |
| Quintile 4 de revenu |
7,4 |
4,4 |
Interpréter avec prudence |
| Quintile 5 de revenu (revenu le plus élevé) |
|
|
Données non publiables |
| Études secondaires non terminées |
19,2 |
10,4 |
Interpréter avec prudence |
| Études secondaires terminées, sans diplôme postsecondaire |
15,6 |
7,6 |
Interpréter avec prudence |
| Études postsecondaires terminées |
7,7 |
2,3 |
Interpréter avec prudence |
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Tabagisme chez les jeunes
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Cette section décrit l’usage de la cigarette chez les jeunes d’Ottawa et leur accès au tabac.
Usage de la cigarette
- Chez les élèves de la 7e à la 12e année [2] :
- 6 % ont dit avoir fumé au moins une cigarette au cours de l’année précédente, et aucune différence n’a été observée comparativement à 2013, ni entre les élèves d’Ottawa et ceux du reste de l’Ontario;
- 4 % étaient d’anciens fumeurs;
- 4 % avaient pris de quelques bouffées à une cigarette complète au cours de l’année précédente;
- 87 % n’avaient jamais fumé.
- Les élèves de l’élémentaire (7e et 8e année) étaient beaucoup plus susceptibles que ceux du secondaire de n’avoir jamais fumé une cigarette au cours de l’année précédente (97 % contre 83 %) [2].
Facilité d’accès aux cigarettes
On a demandé aux élèves de la 7e à la 12e année à quel point ils pensaient qu’il serait facile pour eux de se procurer des cigarettes s’ils en voulaient.
- Dans l’ensemble, 43 % ont indiqué qu’il serait plutôt facile ou très facile de s’en procurer, 29 %, qu’il serait plutôt difficile ou impossible de s’en procurer, et 27 %, qu’ils ne savaient pas [2].
- Les élèves du secondaire (de la 9e à la 12e année) [53 %] étaient plus susceptibles que ceux de l’élémentaire (7e et 8e année) [26 %] de dire qu’il serait plutôt facile ou très facile de s’en procurer [2].
- Les élèves s’étant désignés comme immigrants étaient moins susceptibles que ceux s’étant désignés comme non-immigrants de dire qu’il serait facile de s’en procurer (30 % contre 48 %) [2].
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Exposition à la fumée secondaire
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Lieux publics
- À Ottawa, 15 % des résidents de 12 ans et plus qui ne sont pas des fumeurs quotidiens ont dit être régulièrement exposés à la fumée secondaire dans les lieux publics, ce qui ne diffère pas considérablement du reste de l’Ontario (16 %) [1].
Milieux de travail et écoles
- À Ottawa, 9 % des résidents de 12 ans et plus qui ne sont pas des fumeurs quotidiens ont dit être régulièrement exposés à la fumée secondaire au travail ou à l’école, ce qui ne diffère pas considérablement du reste de l’Ontario (11 %) [1].
- De plus, 14 % des élèves d’Ottawa de la 7e à la 12e année ont dit être régulièrement (au moins quatre jours par semaine) exposés à la fumée secondaire [2].
- Les élèves de la 9e à la 12e année (17 %) étaient plus susceptibles que ceux de 7e et de 8e année (9 %) d’être exposés à la fumée secondaire [2].
Véhicules
- À Ottawa, 3 % des résidents de 12 ans et plus qui ne sont pas des fumeurs quotidiens ont dit être régulièrement exposés à la fumée secondaire dans un véhicule [1].
Maisons sans fumée
- Le pourcentage de maisons sans fumée à Ottawa est de 92 %, ce qui est supérieur à celui du reste de l’Ontario, qui est de 90 % [1].
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Le fardeau du tabagisme sur la santé
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On calcule le fardeau du tabagisme sur la santé à l’aide d’une moyenne sur cinq ans et de diverses sources de données [3, 4, 5].
- On estime que le tabagisme est responsable pour environ 916 décès chaque année à Ottawa.
- 866 décès (17 % de tous les décès) sont attribuables au tabagisme actuel ou antérieur chez les adultes de 35 ans et plus.
- 50 décès (1 % de tous les décès) sont attribuables à l’exposition à la fumée secondaire chez les personnes de 15 ans et plus.
- 50 % des décès associés au tabagisme sont attribuables au cancer, 29% à une maladie cardiovasculaire et 21 % à une maladie respiratoire.
- Chaque année à Ottawa, environ 3 020 hospitalisations graves sont attribuables au tabagisme.
- 2 942 hospitalisations sont attribuables au tabagisme actuel ou antérieur.
- 118 hospitalisations sont attribuables à l’exposition à la fumée secondaire.
- À Ottawa, les hospitalisations attribuables au tabagisme ont coûté en moyenne 32,7 millions de dollars par année de 2008 à 2012, soit :
- 31,1 millions de dollars pour les fumeurs actuels ou les anciens fumeurs;
- 1,6 million de dollars pour les non-fumeurs régulièrement exposés à la fumée secondaire.
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Pipes à eau
La prévalence du recours à une pipe à eau (aussi appelée houka ou chicha) pour fumer du tabac est en hausse dans le monde entier. Or, comme les utilisateurs croient souvent – à tort – qu’il s’agit d’un mode de consommation moins dangereus, ils pourraient sous-estimer les risques qu’ils posent pour la santé. [6]
Utilisation d’une pipe à eau
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- En 2017, 26 % des adultes d'Ottawa avaient utilisé une pipe à eau au moins une fois dans leur vie, que ce soit pour fumer du tabac ou d’autres produits à base d’herbes sans tabac [7]. C’est chez les hommes et chez les 18 à 24 ans que cette proportion était la plus élevée (Figure 5).
- Parmi les adultes d'Ottawa qui ont déjà utilisé une pipe à eau [7]:
- 38 % ne s’en sont servis que pour du tabac;
- 36 % ne s’en sont servis que pour des produits à base d’herbes sans tabac
- 26 % s’en sont servis pour du tabac et des produits à base d’herbe sans tabac.
- En 2017, 4 %* des adultes d'Ottawa n’ayant jamais utilisé de pipe à eau ont déclaré avoir sérieusement songé à le faire [7].
Figure 5. Découpage sociodémographique du pourcentage des adultes d'Ottawa 18 ans et plus qui ont utilisé une pipe à eau au moins une fois dans leur vie à Ottawa en 2017. 
| Source des données et notes pour la figure 5 |
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Système de surveillance rapide des facteurs de risque (SSRFR), Santé publique Ottawa, 2017
Les barres d'erreur représentent un intervalle de confiance à 95 %.
* Interpréter avec prudence: variabilité élevée de l’échantillon.
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| Tableau de données pour la figure 5 |
Tableau 5. Utilisation de la pipe à eau au cours de la vie chez les 18 ans et plus par sous-groupes à Ottawa, 2017
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Mesure
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Estimation (%)
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Intervalle de confiance à 95%.
|
Interprétation
|
|
2017
|
25,8
|
3,2
|
|
|
Hommes
|
34,1
|
4,9
|
|
|
Femmes
|
17,9
|
4,2
|
|
|
18 - 24 ans
|
49,6
|
14,2
|
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|
25 - 44 ans
|
37,8
|
6,7
|
|
|
45 - 64 ans
|
16,2
|
3,8
|
|
|
65 ans et plus
|
6,8
|
2,8
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Interpréter avec prudence
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Utilisation d’une pipe à eau dans les 12 mois précédents – Adultes (18 ans et plus)
- En 2017, 6 %* des adultes d'Ottawa avaient utilisé une pipe à eau pour consommer du tabac ou des produits à base d’herbe sans tabac dans les 12 mois précédents [7]. Ce pourcentage estimé est le même que pour l’Ontario (y compris Ottawa) [8].
- On observe le plus haut pourcentage, 28 %, chez les jeunes adultes de 18 à 24 ans[7].
- Les adultes d’Ottawa ont déclaré avoir utilisé une pipe à eau dans les endroits suivants (aucun autre lieu ne peut être déclaré en raison de la variabilité élevée de l’échantillon) [7]:
- dans un restaurant, un bar, ou un club (43 %*);
- à la maison (41 %*)
- chez quelqu’un d’autre (35 %*).
- Parmi les adultes d'Ottawa qui ont utilisé une pipe à eau dans les 12 mois précédents, 78% l’ont fait une fois par mois ou moins et 22 %* plus d’une fois par mois [7].
- Parmi ceux qui ont utilisé une pipe à eau dans les 12 mois précédents, 58 %* ont, chaque fois ou à l’occasion, partagé une embouchure [7].
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Utilisation d’une pipe à eau chez les jeunes
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Utilisation d’une pipe à eau au moins une fois – Jeunes (de la 7e à la 12e année)
En 2017, 14 %* des élèves d'Ottawa de la 7e à la 12e année avaient déjà utilisé une pipe à eau au moins une fois leur vie [2]. Ce pourcentage est le même que dans le reste de l’Ontario.
Utilisation d’une pipe à eau dans les 12 mois précédents – Jeunes (de la 7e à la 12e année)
- En 2017, 9 %* des élèves de la 7e à la 12e année à Ottawa avaient utilisé une pipe à eau dans les 12 mois précédents [2]. Ce pourcentage est le même que dans le reste de l’Ontario.
- Parmi les élèves d'Ottawa de la 7e à la 12e année qui avaient utilisé une pipe à eau dans les 12 mois précédents, 7 %* l’ont fait pour l’expérience (c.-à-d. qu’ils ne s’en étaient servi que quelques fois au plus) tandis que 5 %* étaient des utilisateurs réguliers (c.-à-d. qu’ils s’en servaient au moins une fois par mois) [2].
Perception du risque et utilisation de la pipe à eau - Jeunes (de la 7e à la 12e année)
- Voici les croyances des élèves de la 7e à la 12e année quant au degré de risque que présente la pipe à eau pour la santé des utilisateurs [2]:
- 43 % estiment que le risqué est moyen ou élevé;
- 23 % estiment que le risqué est faible ou inexistant;
- 32 % sont incertains du risqué.
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Cigarette électronique
Les cigarettes électroniques (e-cigarettes) sont des appareils activés par une pile vaporisant le liquide contenu dans une cartouche. L’utilisateur inhale la vapeur ainsi produite.
Les adultes et la cigarette électronique
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- À Ottawa, 12 % des personnes de 19 ans et plus ont déjà utilisé une cigarette électronique dans leur vie, 8 %* dans les 12 mois précédents et 2 %* dans le mois précédent [7]. Ces pourcentages sont semblables à ceux observés chez les Ontariens de 18 ans et plus (y compris ceux d’Ottawa) [8].
- Un peu plus de la moitié des personnes ayant utilisé une cigarette électronique dans les 12 mois précédents fument régulièrement (56 %*). Parmi ces fumeurs, 39 % ont déclaré avoir utilisé une cigarette électronique dans les 12 mois précédents [7].
Raisons évoquées
- Pour la plupart des personnes qui ont déjà utilisé une cigarette électronique dans leur vie, ces appareils semblent liés à l’abandon du tabac [7]:
- 42 % ont utilisé la cigarette électronique pour essayer d’arrêter de fumer
- 13 %* l’ont utilisée pour réduire le nombre de cigarettes fumées.
- En 2017, 12 %* des utilisateurs avaient essayé la cigarette électronique par curiosité, une baisse par rapport au taux de 40 % observé en 2016.
Croyances sur le risque
- Les personnes ayant utilisé une cigarette électronique dans les 12 mois précédents étaient près de trois fois plus susceptibles d’affirmer que la cigarette électronique représentait un risque faible, voire inexistant (35 % par rapport à 13 %) [7].
Les jeunes et la cigarette électronique
- Un élève sur 10 au secondaire (de la 7e à la12e année) (10,1 %* [IC à 95 % : 6,2 % à 16,3 %]) s’est servi d’une cigarette électronique au moins une fois dans les 12 mois précédents [2]. Ce pourcentage est le même que dans le reste de l’Ontario.
- 48 % des élèves de la 9e à la 12e année considèrent que l’utilisation régulière de la cigarette électronique présente un risque faible, voire inexistant pour la santé physique [2].
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Rapports sur le tabagisme
Examen des indicateurs relatifs au tabac, 2012
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Il s’agit d’un rapport qui vise à mettre en lumière les tendances marquées en matière de tabagisme au sein de la population afin d’aider Santé publique Ottawa (SPO) et ses partenaires à prendre des décisions stratégiques et opérationnelles. Le rapport brosse un tableau à jour de la prévalence des comportements liés au tabagisme, ainsi que des inévitables morbidité, mortalité et coûts attribuables à l’usage du tabac et à l’exposition à la fumée secondaire. Examen des indicateurs relatifs au tabac [PDF, 462 Ko] |
Références pour les données historiques sur le tabagisme, vapoter et houka
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- Santé publique Ottawa. Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2015-2016, fichier de partage de l’Ontario, Statistique Canada.
- Santé publique Ottawa. Surveillance des facteurs de risque en Ontario, Sondage sur la consommation de drogues et la santé des élèves de l’Ontario, 2017, Centre de toxicomanie et de santé mentale.
- Santé publique Ottawa. Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2008-2012, fichier de partage de l’Ontario, Statistique Canada.
- Santé publique Ottawa. Base de données sur la mortalité de l’Ontario, 2008-2012, ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario, SavoirSanté Ontario. Données extraites en janvier 2017.
- Santé publique Ottawa. Système national d’information sur les soins ambulatoires, 2013-2015, ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario, SavoirSanté Ontario. Données extraites en janvier 2017.
- C. Cobb, K. D. Ward, W. Maziak, A. L. Shihadeh et T. Eissenberg. « Waterpipe Tobacco Smoking: An Emerging Health Crisis in the United States », American Journal of Health Behavior, mai 2010, vol. 34, no 3, p. 275-285.
- Santé publique Ottawa. Système de surveillance rapide des facteurs de risque, 2017.
- Centre de toxicomanie et de santé mentale. Enquête CAMH Monitor (année entière), 2016.
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