Vaccination contre la COVID-19 pour les enfants

Dernière révision : Le 2 mars 2023

Dernières nouvelles

 La province de l'Ontario a récemment élargi l'admissibilité aux doses de rappel de la COVID-19. Les enfants de cinq à 11 ans en Ontario sont admissibles à une dose de rappel d'un vaccin contre la COVID-19 6 mois après leur série primaire. Les rendez-vous dans les cliniques de Santé publique Ottawa peuvent être réservés via le système de réservation provincial.

⚠ Les parents et tuteurs d’enfants âgés de six mois à moins de cinq ans peuvent maintenant prendre rendez-vous pour l’administration du vaccin pédiatrique contre la COVID-19. 

Apprenez comment obtenir un vaccin

Nouveau - Que savons nous sur le vaccin  Pfizer pour les enfants âgés de six mois à quatre ans?

Santé Canada a approuvé le vaccin Pfizer-BioNTech contre la COVID19 (3 mcg) pour les enfants de six mois à quatre ans. 

Le vaccin est une série primaire de trois doses. L’intervalle recommandé entre les doses est de deux mois (56 jours) entre la première et la deuxième dose et de deux mois (56 jours) entre la deuxième et la troisième dose. 

Si un enfant commence une série primaire avec le vaccin PfizerBioNTech (dose de 3 mcg), sa deuxième et troisième dose doit également être un produit PfizerBioNTech. Les enfants de six mois à cinq ans ne doivent pas recevoir différents vaccins contre la COVID19 de différents fabricants. Toutefois, si un enfant atteint l’âge de cinq ans et n’a pas terminé la série, il recevra le produit approprié contenant une dose plus élevée pour son âge. 

Le 9 décembre 2022, le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) a mis à jour ses directives et recommande désormais que les vaccins contre la COVID-19 puissent être administrés le même jour que tout autre vaccin, ou à tout moment avant ou après, chez les individus âgés de six mois ou plus.

Pourquoi mon enfant de 6 mois à 5 ans devrait-il recevoir le vaccin contre la COVID‑19?

La vaccination est le meilleur moyen et la façon la plus sûre de procurer une couche de protection additionnelle à tous les enfants, y compris à ceux de 6 mois jusqu’à moins de cinq ans.  

Les enfants ne présentent pas tous de légers symptômes lorsqu’ils contractent la COVID‑19. 

Votre enfant devrait être vacciné même s’il a déjà été infecté par la COVID-19. Des études menées auprès d’adultes montrent qu’une vaccination faisant suite à une infection procure une protection plus vigoureuse et plus durable. La vaccination est un des meilleurs moyens, pour chacun, de se protéger soi-même et de protéger sa famille et sa collectivité contre de graves conséquences de la COVID-19. 

J’ai des questions à propos du vaccin contre la COVID-19 pour mon enfant. À qui puis-je m’adresser?

Service de consultation de SickKids : 

Le service de consultation de SickKids sur le vaccin contre la COVID 19 est un service téléphonique sur rendez-vous qui offre un espace sûr et sans jugement pour discuter ouvertement du vaccin contre la COVID‑19.  

Apprenez-en davantage sur les plans de Santé publique Ottawa pour offrir les vaccins contre la COVID-19 aux enfants âgés de six mois à 11 ans

Pour les enfants de six mois à moins de cinq ans, SPO recommande de prendre un rendez-vous pour un vaccin afin de s’assurer que la dose appropriée est disponible.

Le vaccin contre la COVID-19 offre une protection supérieure contre les maladies graves et les hospitalisations liées à la COVID-19.  

Il existe deux vaccins à ARNm pour les enfants âgés de six mois et plus. Le vaccin que votre enfant recevra dépendra de l’approvisionnement et de la disponibilité des vaccins.   

Les enfants âgés de six mois à quatre ans se verront peut-être offrir une dose de 3 mcg du vaccin contre la COVID-19 de Pfizer BioNTech. Ce vaccin est une série primaire de trois doses. Chaque dose est administrée à au moins deux mois (56 jours) d’intervalle.  

Les enfants âgés de six mois à quatre ans se verront peut-être offrir une dose de 25 mcg du vaccin Spikevax de Moderna. Ce vaccin est une série primaire de deux doses. Chaque dose est administrée à deux mois d’intervalle.  

Les enfants âgés de cinq à 11 ans se verront offrir la dose de 10 mcg du vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech contre la COVID-19 pour commencer leur série de vaccins. 

Les enfants qui ont commencé leur série de vaccins avec la dose de 25 mcg du vaccin Spikevax de Moderna termineront habituellement la série primaire avec une deuxième dose du vaccin Spikevax de Moderna. Le vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech (dose de 10 mcg) peut être considéré comme étant interchangeable avec le vaccin Spikevax de Moderna (dose de 25 mcg) pour terminer une série primaire s’il est autorisé dans le groupe d’âge de l’enfant (de cinq à 11 ans). Cela signifie qu’on peut commencer la série de vaccins d’un enfant en toute sécurité avec une dose du vaccin Spikevax de Moderna et la terminer avec une dose du vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech. 

Enfants âgés de cinq à 11 ans : Selon le ministère de la Santé, la dose de 10 mcg du vaccin de Pfizer-BioNTech contre la COVID-19 est préférable au vaccin Spikevax de Moderna pour commencer la série primaire chez les enfants de cet âge. Cette recommandation du Comité consultatif national de l’immunisation est faite par excès de prudence en se fondant sur le nombre plus élevé d’adolescents et de jeunes adultes ayant présenté une myocardite/péricardite après avoir reçu le vaccin de Moderna (dose de 100 mcg) contre la COVID-19 par rapport au vaccin de Pfizer-BioNTech (dose de 30 mcg) contre la COVID-19.

Pour les enfants âgés de cinq ans qui commencent leur série vaccinale (le groupe d’âge pour lequel les deux séries primaires de vaccins contre la COVID-19 Spikevax de Moderna (25 mcg) et Comirnaty de Pfizer-BioNTech (10 mg) sont autorisées) : Les enfants de cinq ans pourront se voir offrir le vaccin Spikevax de Moderna (25 mcg) plutôt que le vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech (10 mcg). Cependant, on préfère l’utilisation du vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech (10 mcg) à celle du Spikevax de Moderna (25 mcg). 

Pour les enfants de six à 11 ans : Le vaccin Spikevax de Moderna contre la COVID-19 sera disponible sur demande dans les cliniques de Santé publique Ottawa comme alternative au vaccin de Pfizer-BioNTech contre la COVID-19 pour commencer ou continuer la série chez les enfants âgés de six à 11 ans avec le consentement éclairé des parents. 

VEUILLEZ NOTER : Les masques sont obligatoires dans toutes les cliniques de vaccination de Santé publique Ottawa.

Prise de rendez-vous pour les vaccins

Toute personne âgée de six mois ou plus au moment de son rendez-vous est actuellement éligible pour recevoir un vaccin contre la COVID-19.

Apprenez comment obtenir un vaccin

Rendez-vous et visites libres :

Afin de favoriser l’accès des enfants au vaccin, la plupart des rendez-vous offerts par Santé publique Ottawa seront protégés dans le système de réservation pour les enfants de six mois et plus.  

De plus, nous vous recommandons de prendre un rendez-vous pour chaque enfant ou membre de la famille qui a droit à un vaccin.

Toute personne qui n’a pas de rendez-vous sera considérée comme une personne qui se présente spontanément. Si les membres d’une même famille ont des rendez-vous à des heures différentes, le même jour ou des jours différents, ils peuvent tous être vaccinés ensemble au moment du premier rendez-vous. 

Qui peut recevoir une première, deuxième ou troisième dose du vaccin contre la COVID-19? 

Si votre enfant n’a pas de carte d’assurance-maladie valide, mais est admissible à un vaccin, veuillez téléphoner à Santé publique Ottawa au 613-691-5505 pour prendre un rendez-vous. 

Qui peut recevoir une première, deuxième ou troisième dose du vaccin contre la COVID-19?

Qui peut recevoir un vaccin contre la COVID-19?
  • Toute personne âgée de six mois ans ou plus au moment de son rendez-vous est actuellement éligible pour recevoir la série primaire de vaccins contre la COVID‑19. 
  • Les enfants de six mois à quatre ans recevant le vaccin pédiatrique contre la COVID-19 de Pfizer-BioNTech doivent recevoir 3 doses pour obtenir la série primaire complète.
  • Tous les résidents sont encouragés à se faire vacciner dès qu'ils le peuvent et à recevoir leur deuxième dose dès qu'ils sont éligibles pour assurer une protection maximale contre la COVID-19.
Comment les personnes peuvent-elles recevoir le vaccin Novavax (Nuvaxovid) contre la COVID-19?

Il n’est pas possible de fixer les rendez‑vous sur le portail du gouvernement provincial. Il faut prendre les rendez‑vous auprès du Bureau local de la santé publique. Vous pouvez vous servir de ce formulaire en ligne afin de vous inscrire pour un vaccin de Novavax contre la COVID‑19. 

Vous trouverez dans notre foire aux questions sur la vaccination contre la COVID‑19 de plus amples renseignements à propos du vaccin Novavax (Nuvaxovid) à l’intention des patients. 

Qui peut recevoir une série primaire de trois doses?

Une série primaire de trois doses est recommandée pour certaines personnes.

La série primaire de « trois doses » désigne une série de trois doses du vaccin contre la COVID‑19, afin de constituer la série primaire offerte à ceux et celles qui sont modérément ou sévèrement immunodéprimés. Une troisième dose vient s’ajouter à la « série primaire » standard de deux doses du vaccin afin d’améliorer la réponse immunitaire et d’offrir un niveau de protection suffisant à ceux et celles qui n’ont pas développé d’immunité ou qui n’ont pas exprimé une réponse immunitaire optimale après une série primaire de deux doses (à l’exception de la série primaire de vaccins monovalents Pfizer-BioNTech [3 mcg] pour les personnes de six mois à quatre ans qui ont besoin de trois doses pour avoir la série primaire standard complète). La série primaire étendue comprend une dose supplémentaire, pour constituer la série primaire complète. Pour en savoir plus, veuillez consulter, dans le Guide canadien d’immunisation, le chapitre consacré à la COVID‑19 pour les personnes immuno.  

Veuillez consulter le Guide sur les vaccins contre la COVID-19 (gov.on.ca) pour obtenir de plus amples renseignements sur l'admissibilité à une série primaire de trois doses.

L’intervalle recommandé entre les doses est de huit semaines (56 jours). Dans certains cas, l’intervalle du nombre de jours entre les doses peut être écourté sur les conseils des professionnels ou des spécialistes de la santé. Il n’est plus nécessaire de prouver le statut d’immunisation pour recevoir une dose supplémentaire de la série primaire ou pour avoir accès en priorité à une dose de rappel. Veuillez consulter le Guide sur les vaccins contre la COVID-19 du ministère de la Santé pour de plus amples renseignements. 

À qui peut-on donner une dose de rappel?

SPO recommande de donner les doses de rappel du vaccin contre la COVID‑19 à ceux et celles qui y sont admissibles.

Conditions d’admission aux doses de rappel

On recommande de donner des doses de rappel à toutes les populations admissibles d’après le risque continu d’infection en raison de l’affaiblissement de l’immunité, du risque permanent de maladies graves causées par la COVID‑19, de la disruption sociétale qui découle de la transmission des infections et des effets négatifs sur la capacité du réseau de la santé en raison de la pandémie de COVID‑19.

L’intervalle optimal après une vaccination antérieure contre la COVID‑19 ou une infection confirmée au SRAS-CoV-2 est de six mois. On peut envisager un intervalle écourté d’au moins trois mois dans le contexte du risque épidémiologique accru et pour ceux et celles qui courent un grand risque de résultats sévères de la COVID‑19. 

Recommandations d’après l’âge

Les bébés et les enfants de six mois à quatre ans ne sont pas admissibles, au moment d’écrire ces lignes, à la dose de rappel.  

Les personnes de 5 à 11 ans sont admissibles à la dose de rappel après avoir reçu la série primaire de vaccins contre la COVID‑19. La dose de rappel est recommandée six mois (168 jours) après la dose précédente ou l’infection à la COVID-19. Toutefois, les personnes peuvent décider de recevoir la dose de rappel dès trois mois (84 jours) après leur dose antérieure, en donnant leur consentement éclairé. Selon le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI), on a constaté qu’un plus grand intervalle entre les doses donne lieu à une meilleure réponse immunitaire et apporte une meilleure protection.  

Selon le CCNI, une seule dose de rappel est recommandée après la série primaire pour les enfants de 5 à 11 ans. Les enfants qui ont déjà reçu une dose de rappel (dont la dose de rappel d’un vaccin monovalent) devraient être bien protégés.

Conditions d’admission à la dose de rappel pour les personnes de 12 ans et plus 

Les personnes de 12 ans et plus sont admissibles à la dose de rappel du vaccin contre la COVID-19 pendant la saison respiratoire 2022-2023 (après le 1er septembre 2022), sans égard au nombre de doses de rappel qu’elles ont déjà reçues. La dose de rappel est recommandée six mois (168 jours) après la dose précédente ou l’infection à la COVID-19. Le ministère de la Santé recommande vivement aux groupes vulnérables suivants de recevoir la dose de rappel d’un vaccin contre la COVID-19 le plus tôt possible (dès trois mois ou 84 jours) s’ils ne l’ont pas reçue depuis le 1er septembre 2022 : 

  • les personnes de 65 ans et plus;
  • les résidents des foyers de soins de longue durée, des foyers de retraite, des pavillons de soins aux aînés et les personnes qui vivent dans d’autres établissements collectifs et qui ont 12 ans et plus;
  • les adultes qui s’identifient comme membres des Premières Nations, des Inuits et des Métis et comme membres adultes des ménages allochtones;
  • les personnes âgées de 12 ans et plus qui ont une ou plusieurs maladies sousjacentes, qui les exposent à un risque élevé de COVID-19 sévère, notamment les personnes immunocompromises modérément ou sévèrement;
  • les personnes enceintes;
  • les adultes des communautés racisées ou marginalisées et démesurément pénalisées par la COVID‑19;
  • les travailleurs de la santé.

Toutes les autres personnes peuvent décider de recevoir leur dose de rappel dès trois mois (84 jours) après leur dose précédente, en donnant leur consentement éclairé. Selon le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI), il a été démontré qu’un meilleur intervalle entre les doses donne lieu à une meilleure réponse immunitaire et à une meilleure protection.

Au moment d’écrire ces lignes, les personnes qui ont déjà reçu une dose de rappel (monovalente ou bivalente) au cours de cette saison respiratoire (depuis le 1er septembre 2022) n’ont pas besoin d’une dose de rappel supplémentaire d’un vaccin contre la COVID-19. Les vaccins monovalents et bivalents contre la COVID-19 à ARNm stimulent la réponse immunitaire et devraient assurer une protection satisfaisante.

Ces recommandations s’inspirent des recommandations du CCNI pour les doses de rappel des vaccins contre la COVID‑19; elles peuvent toutefois être modifiées selon l’évolution de la pandémie de COVID‑19. 

Toutes les autres personnes peuvent décider de recevoir leur dose de rappel dès trois mois (84 jours) après leur dose précédente, en donnant leur consentement éclairé. Selon le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI), il a été démontré qu’un meilleur intervalle entre les doses donne lieu à une meilleure réponse immunitaire et à une meilleure protection. 

Au moment d’écrire ces lignes, les personnes qui ont déjà reçu une dose de rappel (monovalente ou bivalente) au cours de cette saison respiratoire (depuis le 1er septembre 2022) n’ont pas besoin d’une dose de rappel supplémentaire d’un vaccin contre la COVID-19. Les vaccins monovalents et bivalents contre la COVID-19 à ARNm stimulent la réponse immunitaire et devraient assurer une protection satisfaisante.  

Ces recommandations s’inspirent des recommandations du CCNI pour les doses de rappel des vaccins contre la COVID‑19; elles peuvent toutefois être modifiées selon l’évolution de la pandémie de COVID‑19.  

Si votre enfant n’a pas de carte d’assurance-maladie valide, mais est admissible à un vaccin, veuillez téléphoner à Santé publique Ottawa au 613-691-5505 pour prendre un rendez-vous.

Quel est l’intervalle optimal entre la première et la deuxième dose pour les vaccins contre la COVID-19 à 2 doses pour les enfants?

 

L’intervalle optimal entre les doses d’un vaccin contre la COVID-19 à ARNm est de deux mois ou huit semaines. Cet intervalle s’applique aux séries primaires de deux et trois doses.  

Enfants de six mois à quatre ans :   

  • Le vaccin Comirnaty à 3 mcg de Pfizer BioNTech est une série primaire de trois doses. Chaque dose est administrée à deux mois (56 jours) d’intervalle. 
  • Les fournisseurs de soins peuvent décider, avec le consentement éclairé, de suivre un intervalle plus court entre la première et la deuxième dose, soit un intervalle de 21 jours.  Le plus court intervalle entre la deuxième et la troisième dose est de 56 jours. 

Dose de 25 mcg du vaccin Spikevax de Moderna : 

  • Le CCNI recommande un intervalle d’au moins huit semaines entre la première et la deuxième dose de vaccin. Nous savons qu’un intervalle plus long entre les doses peut procurer une meilleure protection générale.  
  • Dans les groupes plus âgés, les intervalles de vaccination plus longs ont réduit le risque de myocardite/péricardite. (Nota : aucun cas de myocardite/péricardite n’a été observé chez les participants d’une étude âgés de six mois à cinq ans.)
  • Moyennant un consentement éclairé, les soignants peuvent choisir d’écourter l’intervalle entre la première et la deuxième dose. L’intervalle le plus court pourrait être d’aussi peu que 28 Jours après la première dose.  

Enfants âgés de cinq à 11 ans : 

  • De nouvelles données suggèrent que la protection peut être améliorée lorsque l’intervalle entre la première et la deuxième dose est prolongé au-delà de l’intervalle recommandé par le fabricant (p. ex., 21 jours entre la première et la deuxième dose du vaccin contre la COVID-19 Comirnaty de Pfizer-BioNTech; 28 jours entre la première et la deuxième dose du vaccin contre la COVID-19 Spikevax de Moderna pour les enfants de six à 11 ans). 
  • Selon le CCNI, un intervalle de huit semaines aide à fournir une protection optimale tout en minimisant simultanément la période où les personnes courent un risque d’infection en raison de la protection offerte par une seule dose. Selon le CCNI, de nouvelles données sur l’innocuité indiquent qu’un intervalle prolongé entre la première et la deuxième dose pourrait réduire le risque de myocardite/péricardite après la deuxième dose d’un vaccin à ARNm contre la COVID-19.
  • Les personnes peuvent discuter avec leur fournisseur de soins primaires de l’intervalle qui leur convient le mieux, compte tenu de la transmission locale de la COVID-19 et de leur degré de risque d’exposition. L’intervalle autorisé peut encore être utilisé avec le consentement des parents. 
    • Vous pouvez obtenir la deuxième dose de 10 mcg du vaccin Pfizer-BioNTech de votre enfant 21 jours après la première dose en fournissant votre consentement éclairé à l’une de nos cliniques ou en téléphonant au gouvernement au numéro 1-833-943-3900. 
    • Vous pouvez obtenir la deuxième dose du vaccin Spikevax de Moderna aussi tôt que 28 jours après la première dose en fournissant votre consentement éclairé à l’une de nos cliniques ou en en faisant la demande.  
  • L’interruption d’une série vaccinale entraînant un plus grand intervalle entre les doses que ce qui est recommandé ne nécessite pas de reprendre la série vaccinale à zéro.   

Références   

Comité consultatif national de l’immunisation (2022). Recommendations on the use of Moderna Spikevax COVID-19 vaccine in children 6 months to 5 years of age (en anglais seulement) 

Comité consultatif national de l’immunisation (2021). Recommandations sur l’utilisation des vaccins contre la COVID-19.  

Ministère de la Santé (2022). Guide sur les vaccins contre la COVID-19, version 2.0. 

 

Si mon enfant présente des symptômes ou qu'on lui a dit de s'isoler, peut-il quand même se rendre à son rendez-vous de vaccination
Non. Si votre enfant présente des symptômes d’une maladie ou qu’on lui a dit de s’isoler, il faut reporter son rendez-vous de vaccination. Les critères pour nos cliniques de vaccination sont les mêmes que pour les écoles et les services de garde d’Ottawa. En d’autres termes, si votre enfant est autorisé à se rendre à l’école ou au service de garde, il peut alors aller à son rendez-vous de vaccination. Si vous avez toujours un doute, veuillez remplir l’outil de dépistage de la COVID-19 pour les écoles et les services de garde d’enfants
Diminuer la douleur durant la vaccination

Les aiguilles peuvent faire peur (et pas seulement aux parents). Voici quelques trucs pratiques pour réduire la douleur ressentie par votre enfant au moment de la vaccination.

Bébés :  

  • Tenez votre bébé dans vos bras ou sur vos genoux.
  • Vous pouvez allaiter votre bébé ou lui donner le biberon pendant et après l’injection.
  • Proposez-lui une tétine avant, pendant ou après la vaccination afin d’atténuer la douleur.
  • Vous pouvez offrir à votre bébé (entre six mois et deux ans) une solution de saccharose une minute ou deux avant la vaccination. Article à consulter : Diminution de la douleur à l’aide d’une solution de saccharose (en anglais seulement)
  • Vous pouvez utiliser une crème ou un timbre analgésique (EMLA ou AMETOP) à l’extérieur de la partie supérieure de la cuisse pour les bébés de 6 à 12 mois, entre 30 et 60 minutes avant l’heure du rendez-vous. Suivez les instructions du fabricant du produit.

Image du lieu d’administration d’un vaccin injecté par voie intramusculaire pour les enfants de moins de 1 an

  • Restez calme et parlez avec une voix normale. Ne menacez pas ou ne punissez pas votre enfant, cela l’effraiera encore davantage.
  • Après la vaccination, réconfortez votre enfant en le prenant dans vos bras et en le félicitant.

Jeunes enfants :

  • Songez à appliquer une crème anesthésique topique telle que EMLA ou AMETOP sur la partie supérieure du bras (le muscle deltoïde) de votre enfant, entre 30 et 60 minutes avant l’heure du rendez-vous. Suivez les instructions du fabricant du produit. 

Image du lieu d’administration d’un vaccin injecté par voie intramusculaire dans le muscle deltoïde

 

  • Préparez votre enfant en lui lisant bien à l’avance des histoires, il comprendra ainsi mieux la situation. Soyez honnête et utilisez des mots qu’il comprendra (par exemple, « Ça ressemblera à un pincement »).
  • Expliquez-lui ce qu'il peut faire pour atténuer la douleur (par exemple, rester assis sans bouger, respirer profondément, détendre complètement son bras)
  • Vous pouvez installer les plus petits enfants sur vos genoux. La personne responsable de l’administration du vaccin vous expliquera quelle position adopter et vous donnera des conseils.
  • Afin de réconforter votre enfant, apportez son doudou ou sa couverture préférée.
  • Restez calme et distrayez votre enfant en lui parlant et en l’encourageant. Ne le menacez ou ne le punissez pas, cela l’effraiera encore davantage. Chantez une chanson, racontez une histoire ou faites une blague.
  • Félicitez-le chaleureusement une fois le vaccin administré.

Enfants âgés de six ans et plus :

  • Songez à appliquer une crème anesthésique telle que EMLA ou AMETOP (voir ci-dessous pour obtenir des instructions).
  • Un jour ou deux avant le rendez-vous, préparez votre enfant en lui expliquant ce qui va se passer.
  • Restez calme et encouragez votre enfant pendant l’administration du vaccin. Le menacer ou le punir rendra la situation encore plus stressante.
  • Essayez de le distraire en lui racontant une histoire ou une plaisanterie. Vous pouvez aussi vous entraîner à respirer profondément ensemble.
  • Si votre enfant bouge beaucoup, demandez à la personne responsable de l’administration du vaccin de vous expliquer la meilleure technique pour le tenir en toute sécurité.

Après l’administration du vaccin : 

Votre enfant pourrait ressentir une douleur mineure à l’endroit où le vaccin a été administré ou ne pas se sentir bien entre 24 et 48 heures après l’administration du vaccin. Vous pouvez lui donner de l’acétaminophène ou de l’ibuprofène pour soulager la douleur. Pour tout effet secondaire imprévu, veuillez communiquer avec votre médecin de famille et consulter le document sur les soins à prodiguer après la vaccination et le document Après votre vaccin contre la COVID-19 du ministère de la Santé.

Faites une visite de notre clinique de vaccination contre la COVID-19

Comment se préparer à la vaccination

Pourquoi les enfants devraient-ils se faire vacciner ?

L'importance de la vaccination

Français (French) : Décidez-vous de vacciner votre enfant contre la COVID-19? - L'aide d'une pédiatre d'Ottawa - YouTube

Arabe: You tube - تحتاج أن تقرر بخصوص تلقيح طفلك ضد كوفيد-۱۹ ؟ شاهد هذا الفيديو لأخصائية أطفال بأوتاوا

Farsi : You tube - هستید COVID-19 چنانچه در حال تصمیم گیری برای انجام واکسیناسیون کودک خود در مقابل

Español (Spanish): Decidir a vacunar a su hijo contra el COVID-19 – Ayuda de una pediatra de Ottawa - YouTube

Vaccination pour les enfants de cinq à 11 ans - Témoignages de parents

Français : Pourquoi j'ai choisi de vacciner mon enfant de cinq à 11 ans - L’histoire de Nenette

Anglais: Why I chose to vaccinated my five to 11-year-old child against COVID-19 - L’histoire de Rana

Anglais: Why we chose to vaccinate our children - L’histoire de Anita et Michael

Somali: Maxaa aan utallalay ilmayhaga 5 ilaa 11 jirka ah - L’histoire de Marian

Anglais et Nigerian: Why we been decide make we vaccinate our pikin - L’histoire de Anita et Michael

Lingala: Ponanini nazuaki likanisi yako mema bana na ngai ya 5 to 11 bazua mangwele - L’histoire de Nenette

لماذا اخترت تطعيم طفلي

Quels sont les effets de la COVID-19 sur la santé des enfants?

La COVID-19 affecte les enfants différemment des adultes. Il y a un pourcentage plus faibled’hospitalisations, d’admissions aux soins intensifs, de décès et de complications, et de formes graves de la maladie chez les enfants.

Si les effets de l’infection sont moindres, l’impact mental sur les enfants s’est avéré très important. La COVID-19 a entraîné la perte de l’école en personne et une réduction des interactions sociales avec les pairs, ce qui a fait augmenter le stress et miné la santé mentale des enfants.

La vaccination est un moyen de s’assurer que ces derniers peuvent maintenir leur routine et ne manquent pas de choses importantes.

Quelle est la différence entre « l’immunité naturelle » et « l’immunité acquise par la vaccination »? Dois-je encore faire vacciner mon enfant s’il a déjà contracté la COVID-19?

L’immunité naturelle est une protection contre un virus qui est produite par le corps après une exposition ou une infection, et non grâce à la vaccination. L’immunité naturelle à la COVID-19 offre une certaine forme de défense contre le virus, mais on ignore l’étendue et la durée de celle-ci. Ce qui est sûr, c’est que la protection développée par le corps s’affaiblit avec le temps. 

L’immunité acquise par la vaccination est la défense contre un virus qui est généré par le corps après l’administration d’un vaccin. C’est une manière plus contrôlée (par des essais cliniques, des tests et de la surveillance) de fournir une immunité contre un virus sans les risques dangereux d’une infection. C’est particulièrement vrai avec la COVID-19 qui peut provoquer une maladie grave et longue ou le décès. 

Une infection à la COVID-19 peut être très risquée, même pour les enfants (voir les symptômes après la COVID-19). Les personnes infectées peuvent transmettre le virus à d’autres, et certaines développent une forme grave de la maladie, présentent des complications ou doivent être hospitalisées. Il y a encore tant d’éléments inconnus au sujet du virus et de ses effets à long terme sur le corps. 

La COVID-19 est toujours présente dans notre communauté, et des variants comme Omicron sont très contagieux, causant de nombreux cas dans nos foyers, nos écoles et nos services de garde. En faisant vacciner votre enfant dès qu’il est admissible (y compris pour les doses de rappel), vous lui fournissez la meilleure protection contre une forme grave de la maladie et les complications. 

Il est recommandé de se faire vacciner même après une infection à la COVID-19. Les enfants devraient attendre au moins huit semaines après l’apparition des symptômes ou après un résultat positif à un test de dépistage en l’absence de symptôme, avant de recevoir une dose de la série primaire et 6 mois avant de recevoir une dose de rappel. Une dose de rappel peut être administrée à un intervalle plus court de trois mois avec un consentement éclairé. 

Voyez où vous pouvez faire vacciner votre enfant

Sécurité des vaccins, approbation et mythes

Comment savoir si un vaccin est sécuritaire?

Santé Canada possède l’un des systèmes d’examen scientifique les plus rigoureux au monde, et n’approuve un vaccin que s’il est sécuritaire, qu’il fonctionne et qu’il respecte les normes les plus élevées de fabrication et de qualité.

Les vaccins font l'objet d'une revue compréhensive concernant leur sûreté, leur qualité et leur efficacité avant qu'ils soient approuvés et puissent être utilisés au Canada. Lorsqu'ils sont approuvés, ils sont surveillés en permanence pour garantir leur sécurité.

Santé publique Ottawa participe à ce processus de surveillance en enquêtant sur tous les signalements de manifestations cliniques inhabituelles à la suite d’une immunisation (MCI) et en les déclarant à Santé publique Ontario. 

Une MCI est une réaction inhabituelle ou grave qui survient à la suite d’une vaccination et qui peut, ou non, être causée par le vaccin. En Ontario, les professionnels de la santé tels que les infirmières et les médecins sont obligés de signaler toutes les MCI à leur bureau local de santé publique comme Santé publique Ottawa. Pour plus de renseignements sur ce processus, vous pouvez consulter le site Web de Santé publique Ontario.

Comment les vaccins sont étudiés et testés pour les enfants et les jeunes

Santé Canada évalue les médicaments et les vaccins avant qu'ils ne puissent être vendus au Canada. Ils surveillent également les preuves du monde réel pendant qu'ils sont sur le marché.

Lorsqu'une entreprise décide qu'elle souhaite vendre un médicament ou un vaccin au Canada, elle dépose une demande auprès de Santé Canada. Une présentation de drogue nouvelle contient des renseignements scientifiques détaillés sur l'innocuité, l'efficacité et la qualité du médicament.

Les examinateurs scientifiques de Santé Canada évaluent les données pour évaluer les avantages et les risques potentiels d'un médicament ou d'un vaccin. Ils examinent également les informations qui seront fournies aux professionnels de la santé et aux consommateurs au sujet du produit. Après l'examen, ils peuvent autoriser la vente du médicament ou du vaccin au Canada uniquement si les avantages du produit l'emportent sur les risques potentiels.

Apprenez-en plus sur les autorisations de médicaments et de vaccins pour la COVID-19 sur le site Web de Santé Canada.

Quels sont les effets secondaires du vaccin chez les enfants et comment puis-je aider mon enfant à y faire face?

Vaccin Comirnaty (3 mcg) de Pfizer BioNTech contre la COVID-19 pour les enfants de six mois à quatre ans :

Les effets secondaires les plus fréquemment signalés sont :

  • Irritabilité/pleurs
  • Douleur
  • Perte d’appétit
  • Fièvre et maux de tête (deux à quatre ans)

Vaccin de Spikevax (25 mcg) de Moderna contre la COVID-19 pour les enfants de six mois à cinq ans : 

Les effets secondaires les plus généralement déclarés sont les suivants :  

  • Irritabilité/pleurs 
  • Douleur 
  • Somnolence 
  • Perte d’appétit 
  • Fatigue (37 mois à cinq ans)

Dans l’ensemble, les enfants ont bien réagi aux vaccins. Aucune préoccupation importante en matière d’innocuité n’a été relevée chez les participants à l’étude.

Vaccin de Pfizer-BioNTech (10 mcg) contre la COVID-19 pour les enfants de cinq à onze ans :

Aucun effet secondaire grave lié au vaccin n’a été signalé dans ce groupe d’âge. Les réactions locales, notamment la douleur, la rougeur et le gonflement au point d’injection, étaient très fréquentes. Elles étaient pour la plupart d’une gravité légère à modérée.

Les réactions locales ont généralement commencé environ 1 à 2 jours après avoir reçu le vaccin et ont duré environ 1 à 2 jours. 

D’autres réactions ont été enregistrées :  

  • Sensation de fatigue
  • Maux de tête  
  • Douleurs musculaires  
  • Frissons  
  • Fièvre 
  • Douleurs articulaires   

Ces réactions sont survenues plus fréquemment après la deuxième dose et étaient d’une sévérité légère à modérée. Elles ont généralement commencé environ un à quatre jours après l’une ou l’autre des deux doses du vaccin et ont duré environ un jour. Trouvez plus de renseignements sur Trucs pratiques pour réduire la douleur durant la vaccination
 

Vaccin Spikevax (50 mcg) de Moderna contre la COVID-19 pour les enfants de six à onze ans : 

Selon le CCNI, les résultats provisoires de l’essai clinique de phase 2/3 mené aux États-Unis et au Canada n’ont pas révélé de problèmes liés à la sécurité. Cependant, toutes manifestations cliniques inhabituelles rares ne seraient pas connues compte tenu de la taille de l’essai. Selon le ministère de la Santé et conformément au CCNI, le vaccin de Pfizer-BioNTech contre la COVID-19 est préférablement recommandé pour ce groupe d’âge. 

Il est fréquent d’avoir des effets secondaires temporaires après une vaccination. Une réaction locale peut être une rougeur, de la sensibilité et une enflure au point d’injection. Les réactions locales ont généralement commencé environ un à deux jours après le vaccin et ont duré environ trois jours. Les autres réactions comprennent : 

  • Frissons 
  • Sensation de fatigue 
  • Douleurs articulaires 
  • Maux de tête 
  • Fièvre légère 
  • Douleurs musculaires 
  • Nausées
  • Vomissements 

Si une manifestation clinique inhabituelle (MCI) survient à la suite de la vaccination, la personne doit le signaler à un professionnel de la santé (p. ex., le médecin de famille). Une MCI est un effet indésirable ou imprévu qui survient après l’administration d’un vaccin et qui peut être causé ou non par le vaccin. Différentes étapes en matière de sécurité permettent de surveiller les MCI et de les examiner. Vous pouvez trouver plus de renseignements sur les mesures à prendre si quelqu’un a une réaction indésirable ici: Que faire si une personne a une réaction indésirable au vaccin?  

Pour plus de renseignements, veuillez consulter les pages suivantes :  

Qu’est-ce que l’immunité hybride?

On parle d’immunité hybride lorsque vous avez été malade de la COVID-19 et que vous avez également reçu le vaccin contre la COVID-19.

L’immunité hybride offre une protection plus forte que le fait de recevoir le vaccin seul ou simplement d’être infecté par le virus.

De nombreux enfants ont été infectés par la COVID-19 alors que le variant Omicron était le principal variant de la COVID-19 en circulation. Les enfants peuvent mieux se protéger, même s’ils ont été infectés par la COVID-19, en recevant une série complète de vaccins, y compris les doses de rappel lorsqu’ils sont admissibles.

Les enfants âgés de 6 mois à 5 ans qui sont infectés par la COVID-19 doivent attendre 8 semaines après le début des symptômes (ou après un test positif en l’absence de symptômes) pour se faire vacciner contre la COVID-19.

Pour en savoir plus sur la vaccination après une infection par la COVID-19, consultez : Est-ce que les enfants ayant déjà reçu un résultat positif au test de dépistage de la COVID-19 peuvent être vaccinées contre COVID-19?

Quel est le risque d’atteindre la myocardite ou la péicardite du vaccin contre la COVID-19 par rapport à l’infection de la COVID-19 

Les effets de la COVID-19 sont différents chez les enfants et les adultes. En effet, on observe un pourcentage réduit d’hospitalisations, d’admissions aux soins intensifs, de décès et de complications liés à la COVID-19 ainsi que de formes graves de la maladie chez les enfants. Toutefois, ceux qui en sont atteints risquent de contracter le MIS-C (syndrome inflammatoire multisystémique chez les enfants). Ce syndrome rare, mais grave, peut se manifester chez un enfant plusieurs semaines après qu’il a contracté la COVID-19. La myocardite et la péricardite sont également des complications potentielles chez un enfant atteint de la COVID-19, mais ces cas sont rares.

Au Canada, des cas de myocardite et de péricardite ont été signalés chez des personnes de 12 ans et plus ayant reçu une dose de 30 mcg du vaccin contre la COVID-19 de Pfizer-BioNTech ou une dose de 100 mcg du vaccin contre la COVID-19 de Moderna. Il convient de noter que le risque est faible. Chez les adolescents et les jeunes adultes, le risque de myocardite ou de péricardite avec le vaccin Spikevax (100 mcg) de Moderna était plus élevé qu’avec le vaccin Comirnaty (30 mcg) de Pfizer-BioNTech.

Le risque de myocardite ou de péricardite après la vaccination chez les enfants de 6 mois à 11 ans demeure inconnu.

Aucun cas n’a été observé dans les études réalisées jusqu’ici. Les données de surveillance sur l’innocuité des vaccins chez les personnes de 12 ans et plus n’indiquent pas que le risque de myocardite ou de péricardite encouru après avoir reçu un vaccin à ARNm contre la COVID-19 serait plus élevé chez les enfants âgés de 5 à 11 ans que chez les populations plus âgées. Selon les données issues des groupes de personnes plus âgées, un intervalle prolongé entre la première et la deuxième dose (8 semaines minimum) pourrait s’accompagner d’un risque réduit de myocardite ou de péricardite suivant la deuxième dose d’un vaccin à ARNm contre la COVID-19.

Veuillez consulter un médecin si votre enfant présente des symptômes tels que des douleurs thoraciques, un essoufflement ou des palpitations après la vaccination.

Santé Canada, l’Agence de la santé publique du Canada et le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) continueront de suivre et d’examiner les nouvelles données sur l’innocuité et l’efficacité des vaccins. Ils mettront à jour leurs recommandations et le niveau de preuve de ces dernières en fonction des données émergentes.

Information complémentaire :

Est-ce que mon enfant peut recevoir son vaccin contre la COVID-19 s'il a récemment reçu ou s’il recevra bientôt un autre vaccin?

Pour les enfants âgés de 6 mois à 5 ans : Le 9 décembre 2022, le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) a mis à jour ses directives et recommande désormais que les vaccins contre la COVID-19 puissent être administrés le même jour que tout autre vaccin, ou à tout moment avant ou après, chez les individus âgés de six mois ou plus.

Pour les enfants de cinq ans et plus :  les vaccins contre la COVID-19 peuvent être administrés en même temps, ou encore avant ou après un autre vaccin. Cela est fait avec un consentement éclairé.

L’administration de vaccins courants en même temps ou à quelques jours d’intervalle ne soulève aucune préoccupation particulière en matière d’innocuité. Des effets indésirables temporaires plus intenses pourraient survenir lorsqu’un vaccin contre la COVID-19 et un autre vaccin sont administrés simultanément ou à quelques jours d’intervalle l’un de l’autre.

Mon enfant a cinq ans. Devrait-il recevoir une dose de 25 mcg du vaccin Spikevax de Moderna ou une dose de 10 mcg du vaccin Comirnaty de Pfizer?

Il est recommandé que les enfants de cinq ans reçoivent en première dose le vaccin Comirnaty (10 mcg) de Pfizer-BioNTech. 

Les enfants qui commencent leur première série de vaccins avec Spikevax (25 mcg) de Moderna devraient en principe poursuivre la série avec le même vaccin à la dose indiqué pour leur âge, en respectant un intervalle d’au moins 8 semaines. 

Comme le précise le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) : « S’il est facilement disponible (c.-à-d. facilement disponible au moment de la vaccination sans délai ni gaspillage vaccinal), le même produit vaccinal à ARNm contre la COVID-19 devrait être proposé pour la dose subséquente d’une série de vaccins commencée par un vaccin spécifique à ARNm contre la COVID-19. » 

« Toutefois […] lorsque le même produit vaccinal à ARNm n’est pas facilement disponible, est inconnu ou n’est plus autorisé pour le groupe d’âge (p. ex., une fois qu’un enfant a atteint l’âge de 6 ans), un autre produit vaccinal à ARNm contre la COVID-19 recommandé dans ce groupe d’âge peut être considéré comme étant interchangeable. » 

Les enfants qui ont déjà été positifs à la COVID-19 peuvent-ils recevoir un vaccin contre la COVID-19?

Oui. Selon la page Mise à jour des orientations sur le calendrier de vaccination contre la COVID-19 chez les personnes ayant déjà été infectées par le SRAS-CoV-2 du Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI), les enfants ayant déjà contracté la COVID-19 peuvent recevoir deux doses du vaccin. 

Dans le cas des enfants de six mois et plus ayant déjà été infectés par la COVID-19, il est conseillé d’administrer le vaccin huit semaines après le début des symptômes ou l’obtention du résultat positif au test de dépistage (en l’absence de symptômes). Cet intervalle s’applique à une infection survenue avant l’administration de la première dose et de la deuxième dose du vaccin contre la COVID-19. Pour les enfants de cinq à 11 ans qui sont admissibles à une dose de rappel, il est suggéré que cette dose de rappel soit administrée six mois après l’apparition des symptômes, ou après l’obtention d’un résultat de test négatif (en l’absence de symptômes). Avec un consentement éclairé, les enfants peuvent recevoir leur vaccin (première dose, deuxième dose ou dose de rappel) lorsqu’ils ont terminé leur période d’isolement et qu’ils ne ressentent plus de symptômes.  

Selon de nouvelles données, un intervalle plus long entre l’infection à la COVID-19 et la vaccination est associé à une meilleure réponse immunitaire au vaccin contre la COVID-19. 

Les enfants ayant un antécédent de MIS-C (syndrome inflammatoire multisystémique chez les enfants) peuvent être vaccinés après leur guérison ou lorsqu’il s’est écoulé plus de 90 jours depuis le diagnostic, la période la plus longue étant retenue. Rien ne laisse croire que les anticorps produits par une infection récente à la COVID-19 nuisent à l’efficacité du vaccin. 

La vaccination demeure très importante, car les personnes ayant déjà contracté la COVID-19 pourraient demeurer à risque d’infection par Omicron. Plusieurs rapports indiquent que le risque de réinfection par Omicron est plus élevé que le risque de réinfection par les variants précédents. 

Mon enfant a 11 ans. Devrais-je attendre qu’il ait 12 ans afin qu’il obtienne la « plus grande » dose ou devrait-il obtenir la dose qui lui est disponible maintenant?

Non, vous ne devriez pas attendre que votre enfant ait 12 ans pour obtenir la dose « plus grande » ou pour adulte. Les enfants devraient obtenir le premier vaccin contre la COVID-19 qui leur est offert. Dans les cliniques de Santé publique Ottawa, les enfants âgés de 11 ans au moment de leur rendez-vous recevront la dose de 10 mcg du vaccin de Pfizer-BioNTech contre la COVID-19. La formulation pédiatrique à 10 mcg du vaccin Pfizer-BioNTech a été évaluée pour l’innocuité chez la population âgée de cinq à 11 ans lors d’essais cliniques et ces essais n’ont révélé aucune préoccupation sérieuse en matière d’innocuité. 

Par ailleurs, les enfants admissibles de 11 ans peuvent recevoir la formulation pédiatrique à 50 mcg du vaccin  Spikevax de Moderna. Selon le CCNI, l’utilisation du vaccin Comirnaty (dose de 10 mcg) de Pfizer-BioNTech est préférable pour commencer ou poursuivre la série de vaccins primaires.

Le vaccin à 10 microgrammes (mcg) de Pfizer-BioNTech contre la COVID-19 est approuvé pour les enfants de cinq à 11 ans, comparativement au vaccin à 30 microgrammes qui est approuvé pour les adolescents et les adultes de 12 ans et plus. 

La dose de 50 mcg du vaccin Spikevax de Moderna est approuvée pour une utilisation chez les enfants âgés de 6 à 11 ans, alors que la dose de 100 mcg est approuvée pour les adolescents et les adultes âgés de 12 ans et plus.

Selon le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI), les données d’essais cliniques indiquent que la formulation pédiatrique du vaccin de Pfizer-BioNTech contre la COVID-19 (10 mcg) produit une bonne réponse immunitaire chez les enfants âgés de cinq à 11 ans, semblable à la réponse observée chez les jeunes adultes de 16 à 25 ans qui reçoivent la dose adolescent ou adulte (30 mcg). 

Santé Canada a autorisé l’utilisation du vaccin Moderna (Spikevax) 50 mcg pour les enfants âgés de 6-11 ans. Les personnes âgées de 6 à 29 ans peuvent demander Moderna (Spikevax). Il est possible d'y accéder avec un consentement éclairé, en reconnaissant que le vaccin Pfizer COVID-19 est recommandé de préférence en raison du risque élevé de myocardite/péricardite qui est associé au vaccin Moderna (Spikevax) pour les personnes de ce groupe d'âge.

Puis-je demander qu’une plus petite dose soit administrée à mon enfant s’il est plus petit pour son âge ou une plus grande dose s’il est plus grand pour son âge? 

Dans ses cliniques, Santé publique Ottawa suivra la recommandation sur les vaccins fondée sur l’âge et non sur le poids. Cette approche est basée sur leur formation et sur la façon dont les entreprises disent que les vaccins devraient fonctionner. Le vaccin Comirnaty de 10 microgrammes (mcg) de Pfizer-BioNTech est approuvé pour les enfants de 5 à 11 ans, tandis que le vaccin de 30 mcg est approuvé pour les 12 ans et plus, adolescents et adultes compris.

La dose de 25 mcg du vaccin Spikevax de Moderna est approuvée pour les enfants de six mois à cinq ans.

La dose de 50 mcg du vaccin Spikevax de Moderna est approuvée pour les enfants de six à 11 ans, alors que la dose de 100 mcg est approuvée pour les 12 ans et plus, adolescents et adultes compris.

Si vous avez une préoccupation particulière concernant votre enfant, veuillez en parler à votre médecin de famille ou à un autre professionnel de la santé.

Recommandation du CCNI pour les enfants de 5 ans admissibles à une série primaire de vaccins d’une dose de Comirnaty de Pfizer-BioNTech (10 mcg) ou d’une dose de Spikevax de Moderna (25 mcg) : Le vaccin Spikevax de Moderna (25 mcg) peut être proposé aux enfants de 5 ans comme une solution de rechange au vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech (10 mcg); toutefois, l’utilisation du vaccin Comirnaty est préférée à celle du vaccin Spikevax.

Quel vaccin mon enfant doit-il recevoir s’il a 11 ans pour la première dose et qu’il a 12 ans lorsqu’il est admissible pour la deuxième dose?

Votre enfant peut recevoir la dose de 10 microgrammes (mcg) du vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech contre la COVID-19 pour sa première dose, puis la dose de 30 mcg du vaccin pour adolescents/adultes pour sa deuxième dose lorsqu’il aura 12 ans.

Votre enfant peut également recevoir la dose de 50 mcg du vaccin Spikevax de Moderna contre la COVID-19 pour sa première dose, puis la dose de 100 mcg du vaccin pour adolescents/adultes pour sa deuxième dose lorsqu’il aura 12 ans.

Il est important de noter que, selon le CCNI, l’utilisation du vaccin Comirnaty (dose de 10 mcg) de Pfizer-BioNTech est préférable à celle du vaccin Spikevax (dose de 50 mcg) de Moderna pour commencer ou poursuivre la série de vaccins primaires.

Selon le CCNI, les enfants qui reçoivent la formulation pédiatrique du vaccin Pfizer-BioNTech contre la COVID-19 (10 mcg) pour leur première dose et qui ont 12 ans au moment de leur deuxième dose recevront la formulation pour adolescents/adultes de ce vaccin (30 mcg) pour compléter leur série primaire.
Pour plus d’informations : Voir la FAQ : Mon enfant a 11 ans. Devrais-je attendre qu’il ait 12 ans afin qu’il obtienne la « plus grande » dose ou devrait-il obtenir la dose qui lui est disponible maintenant?

Santé Canada a autorisé l’utilisation du vaccin Moderna (Spikevax) 50 mcg pour les enfants âgés de 6-11 ans. Les personnes âgées de 6 à 29 ans peuvent demander Moderna (Spikevax). Il est possible d'y accéder avec un consentement éclairé, en reconnaissant que le vaccin Pfizer COVID-19 est recommandé de préférence en raison du risque élevé de myocardite/péricardite qui est associé au vaccin Moderna (Spikevax) pour les personnes de ce groupe d'âge.

Mythes au sujet des vaccins

La confiance dans les vaccins est un objectif important pour Santé publique Ottawa. La désinformation sur les vaccins est répandue et peut dissuader la confiance dans les vaccins. Nous sommes là pour fournir des informations scientifiques fiables pour vous aider à comprendre pourquoi Santé publique Ottawa fait la promotion des vaccins comme un moyen important, fiable et sûr de vous protéger, vous et vos proches, contre les maladies évitables par la vaccination.

Voici quelques mythes courants sur les vaccins COVID-19

Le vaccin à ARNm peut-il modifier l’ADN d’une personne?
Non. L’ARNm ne peut ni altérer ni modifier la constitution génétique d’une personne (ADN). L’ARNm d’un vaccin contre la COVID-19 n’entre jamais dans le noyau de la cellule, où est conservé notre ADN. Cela signifie que l’ARNm n’affecte d’aucune façon notre ADN, tout comme il n’interagit pas avec elle. Au lieu de cela, les vaccins contre la COVID-19 qui utilisent l’ARNm fonctionnent avec les défenses naturelles du corps pour établir en toute sécurité notre protection (immunité) contre la maladie.
Le vaccin contre la COVID-19 peut-il transmettre la COVID-19?

Non. Aucun des vaccins contre la COVID-19 actuellement approuvés au Canada n’utilise le virus actif qui cause la COVID-19. Il existe plusieurs types différents de vaccins qui sont créés actuellement. L’objectif de chacun d’entre eux est d’enseigner au système immunitaire comment reconnaître et combattre le virus qui provoque la COVID-19. Parfois, ce processus peut causer certains symptômes, comme de la fièvre. Ces symptômes sont normaux et sont un signe de la réponse immunitaire au vaccin.  

Il faut habituellement quelques semaines au corps pour être immunisé après avoir reçu un vaccin. Il est possible qu’une personne soit infectée par le virus de la COVID-19 avant ou juste après avoir reçu le vaccin, tombe malade. Cela se produit parce que le vaccin n’a pas eu assez de temps pour fournir une protection à l’organisme. Pour en savoir plus sur la COVID-19

Comment savoir si le vaccin est halal?

De nombreuses compagnies fabriquent des vaccins, mais il n’y a ni gélatine ni produits porcins dans les vaccins contre la COVID‑19 approuvés au Canada et fabriqués par Pfizer-BioNTech, Moderna, AstraZeneca et Janssen.

Dans les vaccins qui pourraient être offerts à l’avenir, il pourrait y avoir de la gélatine ou des produits porcins. Il est important de consulter les chefs religieux à propos des vaccins recommandés, à mesure que plus d’informations sont publiées sur ces vaccins. Ce qu’il faut savoir, c’est que présentement au Canada, les vaccins qui sont approuvés ne contiennent ni gélatine ni produits porcins.

Est-il vrai que les vaccins contre la COVID-19 contiennent des éléments d’un fœtus humain?

Non. De nombreux chercheurs utilisent ce qu’on appelle les « lignées cellulaires » pour développer des vaccins. Les lignées cellulaires sont des cultures de cellules humaines ou animales qui peuvent être cultivées en laboratoire pendant de longues périodes. La plupart des cellules finiront par arrêter de se diviser et par mourir, mais certaines lignées cellulaires, appelées des lignées cellulaires continues, n’arrêteront jamais de se diviser. Ces lignées cellulaires sont particulièrement utiles pour le travail sur les vaccins. Les vaccins à base de vecteurs viraux approuvés pour utilisation au Canada ont été produits à l’aide de lignées cellulaires d’embryons humains d’interruption volontaire de grossesse il y a de nombreuses années*. Les scientifiques ont utilisé ces lignées cellulaires pour développer le virus inoffensif nécessaire pour créer une réponse immunitaire contre la COVID-19. Les lignées cellulaires provenant d’interruptions volontaires de grossesses sont appelées lignées de cellule fœtale. Les lignées de cellules fœtales sont utilisées en médecine depuis des années. Bon nombre des vaccins qui sont largement utilisés aujourd’hui ont été développés à l’aide de lignées de cellules fœtales. Il s’agit notamment de certains vaccins utilisés pour prévenir la rubéole, l’hépatite A et la varicelle. Bien que des cultures de cellules humaines aient pu être utilisées dans le processus de développement de ces vaccins, les vaccins ne contiennent aucune cellule ou aucun tissu humain.

Chacun des vaccins contre la COVID-19 qui sont utilisés au Canada a été approuvé et est sécuritaire et efficace.

*Les vaccins à vecteurs viraux (AstraZeneca et Janssen) ont utilisé des lignées de cellules fœtales dans la production du produit de vaccin final. Les vaccins à ARNm (Pfizer et Moderna) ont utilisé des lignées de cellules fœtales dans la phase de recherche, mais pas dans la production :

  • AstraZeneca utilise la lignée cellulaire HEK-293 pour le développement, les essais et la production du vaccin.
  • Janssen (J&J) utilise la lignée cellulaire PER.c6 pour le développement, les essais et la production du vaccin. Cette lignée cellulaire a été développée à partir de cellules rétiniennes d’un fœtus de 18 semaines avorté en 1985.
  • Pfizer a développé le vaccin en utilisant le séquençage génétique sur des ordinateurs sans cellules fœtales. La lignée cellulaire HEK-293 liée aux avortements a été utilisée dans la recherche liée au vaccin. Elle n’a pas été utilisée pour les essais ni pour la production en cours.
  • Moderna n’a pas besoin de lignées de cellules fœtales avortées pour la production. Mais la lignée de cellules fœtales avortée a été utilisée dans le développement et les essais au stade initial.

Est-ce qu’une personne vaccinée peut « excréter le virus » et mettre les autres en danger?

Non. L’excrétion virale se produit après qu’une personne ait été infectée par un virus viable (vivant).

Les personnes vaccinées n’excrètent aucun virus parce que les vaccins ne contiennent pas de virus vivants, entiers. Les vaccins ne provoquent pas non plus la création de virus entiers. Les vaccins actuels approuvés pour utilisation au Canada ne contiennent pas de virus vivant du SRAS-CoV-2.

Il y a deux classes de vaccins approuvés contre la COVID-19 au Canada : les vaccins à ARNm et les vaccins à base de vecteurs viraux.

Les vaccins à ARNm

Les deux vaccins à ARNm approuvés pour utilisation au Canada (Pfizer et Moderna) utilisent des ARNm synthétiques. L’ARNm synthétique est conçu de manière à contenir des instructions pour la protéine de spicule présente dans le coronavirus. Une fois administré, l’ARNm parvient aux cellules de la personne vaccinée. Les cellules l’utilisent pour faire des copies de la protéine de spicule, et non des virus entiers, ce qui permet au système immunitaire du corps de reconnaître et de combattre le coronavirus.

Les vaccins à base de vecteurs viraux

Les vaccins à base de vecteurs viraux contre la COVID-19 (AstraZeneca et Janssen) utilisent un adénovirus affaibli inoffensif à titre de vecteur (une coquille). Lorsque le vaccin est produit, l’ADN codant pour la protéine de spicule du SRAS-CoV-2 est introduit dans ce vecteur adénoviral (ou coquille). Le vecteur agit en tant que système de livraison pour donner aux cellules humaines le code de la protéine de spicule du SRAS-CoV-2. Le vecteur (non pas le SRAS-CoV-2) pénètrera une cellule dans le corps pour lui donner les instructions. Puis les instructions à partir de l’intérieur du vecteur utilisent la machinerie de la cellule pour produire la protéine du spicule et l’apporter à la surface de la cellule. Le système immunitaire d’une personne vaccinée reconnaîtra que la protéine n’a pas sa place là et entraînera le système immunitaire du corps à attaquer le coronavirus à l’avenir. Toutefois, la protéine de spicule n’infecte pas le receveur avec le SRAS-CoV-2. Il ne peut pas provoquer une infection parce qu’il n’est pas un virus entier.

Les deux vaccins à ARNm ou à base de vecteurs viraux ne peuvent pas générer d’infections au SRAS-CoV-2, et par conséquent ne peuvent pas déclencher d’excrétion virale du SRAS-CoV-2.

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