Suivi des tendances de consommation d’alcool au fil du temps
À Ottawa:
- Environ 636 200 adultes (84 % de la population âgée de 19 ans et plus en 2015-2016) ont bu de l’alcool dans la dernière année [ 4].
- La consommation excessive d'alcool est courante. En 2015/16, la moitié (52 %) des adultes ont déclaré consommation excessive d'alcool dans la dernière année (Figure 1).
- Un cinquième (21 %) des adultes ont déclaré une consommation abusive d'alcool en 2015/16 (Figure 1).
- Un cinquième (21 %) des adultes ont dépassé les limites hebdomadaires de consommation d'alcool en 2015/16 recommandées dans les Directives de consommation d'alcool à faible risque du Canada (DCAFR)(Figure 1).
- Pendant longtemps, Ottawa a présenté un taux plus élevé de consommation excessive d'alcool, de consommation abusive d'alcool, et de dépassement des limites hebd [4,5].
Figure 1. Pourcentage d’adultes d’Ottawa (de 19 ans et plus) ayant consommé de l’alcool de façon excessive ou abusive, ou ayant dépassé les limites hebdomadaires recommandées dans les DCAFR, de 2000 à 2016
Source des données et notes pour la Figure 1 |
Santé publique Ottawa. Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2000 à 2016. Fichier de partage de l’Ontario, Statistique Canada.
- L'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) est une enquête nationale annuelle sur la santé de la population menée par Statistique Canada.
- En 2015, Statistique Canada a changé la stratégie de collecte, la méthodologie et le questionnaire de ESCC. Il faut donc faire preuve de prudence lorsqu’on compare les données récentes à celles des années précédentes.
- On entend par consommation excessive d’alcool le fait de prendre, lors d’une seule occasion, cinq consommations ou plus pour les hommes, ou quatre consommations ou plus pour les femmes..
- La consommation abusive d’alcool, elle, se définit par une consommation excessive d’alcool au moins une fois par mois dans la dernière année.
- Les barres d'erreur représentent un intervalle de confiance de 95 %.
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Tableau de données pour la figure 1 |
Tableau 1. Pourcentage d’adultes d’Ottawa (de 19 ans et plus) ayant consommé de l’alcool de façon excessive ou abusive, ou ayant dépassé les limites hebdomadaires recommandées dans les DCAFR, de 2000 à 2016
Année | Adultes d'Ottawa ayant consommé de l'alcool de façon excessive dans la dernière année (%) | % d'adultes d'Ottawa ayant consommé de l’alcool de façon abusive dans la dernière année | % d'adultes d’Ottawa ayant dépassé les limites hebdomadaires dans la dernière année |
2000 |
34,2 |
15,3 |
22,9 |
2003 |
39,1 |
18,3 |
26,9 |
2005 |
40,9 |
19 |
28,3 |
2007 |
40,6 |
19,9 |
28,8 |
2009 |
40,9 |
20,6 |
26,1 |
2011 |
44,2 |
22,9 |
26,7 |
2013/14 |
42,2 |
19,5 |
22,3 |
Changements apportés à l'enquête |
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2015/16 |
52,1 |
20,8 |
20,9 |
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Découpage sociodémographique des tendances de forte consommation d’alcool
À Ottawa:
- Les hommes (25 %) étaient plus susceptibles que les femmes (17 %) d’indiquer une consommation abusive d'alcool dans la dernière année (Figure 2).
- La consommation abusive d'alcool diminue avec l'âge. Les jeunes adultes de 19 à 24 ans (34 %) et les adultes de 25 à 44 ans (29 %) affichaient une consommation d’alcool plus forte que les adultes de 45 à 64 ans (17 %) et ceux de 65 ans et plus (5*%) (Figure 2).
- Les adultes allophones (10%*) avaient moins tendance à déclarer une consommation abusive que les anglophones (25 %) ou les francophones (24 %). Les Canadiens nés au pays (25 %) étaient plus susceptibles que les immigrants (11%*) à déclarer une consommation abusive d'alcool (Figure 2).
Figure 2. Pourcentage d’adultes d’Ottawa (de 19 ans et plus) ayant déclaré avoir consommé de l’alcool de façon abusive dans la dernière année, par indicateurs sociodémographiques donnés, en 2015-2016
Source des données et notes pour la Figure 2 |
Santé publique Ottawa. Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes 2015/ 16. Fichier de partage de l’Ontario, Statistique Canada.
- L'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) est une enquête nationale annuelle sur la santé de la population menée par Statistique Canada.
- La consommation abusive d’alcool se définit par une consommation excessive d’alcool au moins une fois par mois dans la dernière année.
- Les barres d'erreur représentent un intervalle de confiance de 95 %.
- *Interpréter avec prudence – variabilité élevée de l'échantillon.
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Tableau de données pour la figure 2 |
Tableau 2. Pourcentage d’adultes d’Ottawa (de 19 ans et plus) ayant déclaré avoir consommé de l’alcool de façon abusive dans la dernière année, par indicateurs sociodémographiques donnés, en 2015-2016
Indicateur sociodémographique | Adultes d'Ottawa ayant consommé de l’alcool de façon abusive dans la dernière année (%) |
Ottawa |
20,8 |
Ontario sans Ottawa |
19,2 |
Femmes |
17,1 |
Hommes |
24,7 |
De 19 à 24 ans |
33,9* |
De 25 à 44 ans |
28,5 |
De 45 à 64 ans |
16,8* |
65 ans + |
5,4* |
Langue maternelle est l'anglais |
25 |
Langue maternelle est le français |
23,9* |
Langue maternelle est autre que l'anglais ou le français |
10,2* |
Nés au Canada |
24,6 |
Immigrant |
10,7* |
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Découpage sociodémographique des tendances de consommation d’alcool hebdomadaire
À Ottawa:
- Les hommes (23 %) étaient plus nombreux que les femmes (19 %) à dépasser les limites hebdomadaires recommandées dans les Directives de consommation d’alcool à faible risque au Canada (DCAFR)(Figure 3).
- Les jeunes adultes (de 19 à 24 ans) et les adultes de 25 à 44 ans étaient plus susceptibles que leurs aînés (45 ans et plus) de dépasser les limites hebdomadaires (Figure 3).
- Les adultes dont la langue maternelle est autre que l'anglais ou le français (12%*) avaient moins tendance à dépasser les limites hebdomadaires que ceux dont la langue maternelle est l’anglais (26 %) ou le français (22 %). Les Canadiens nés au pays (25 %) avaient davantage tendance (13%*) à dépasser les limites de consommation hebdomadaires que les immigrants (Figure 3).
Figure 3. Pourcentage d’adultes d’Ottawa (de 19 ans et plus) ayant dépassé les limites hebdomadaires recommandées dans les DCAFR, par indicateurs sociodémographiques donnés, en 2015-2016
Source des données et notes pour la Figure 3 |
Santé publique Ottawa. Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes 2015/ 16. Fichier de partage de l’Ontario, Statistique Canada.
- L'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) est une enquête nationale annuelle sur la santé de la population menée par Statistique Canada.
- Les barres d'erreur représentent un intervalle de confiance de 95 %.
- * Interpréter avec prudence – variabilité élevée de l'échantillon.
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Tableau de données pour la figure 3 |
Tableau 3. Pourcentage d’adultes d’Ottawa (de 19 ans et plus) ayant dépassé les limites hebdomadaires recommandées dans les DCAFR, par indicateurs sociodémographiques donnés, en 2015-2016
Indicateur sociodémographique | % d'adultes d’Ottawa ayant dépassé les limites hebdomadaires dans la dernière année |
Ottawa |
20,9 |
Ontario sans Ottawa |
19,3 |
Femmes |
19 |
Hommes |
22,9 |
De 19 à 24 ans |
25,6* |
De 25 à 44 ans |
24,9 |
De 45 à 64 ans |
17,3 |
65 ans + |
16,8* |
Langue maternelle est l'anglais |
25,9 |
Langue maternelle est le français |
21,5 |
Langue maternelle est autre que l'anglais ou le français |
12,0* |
Nés au Canada |
24,5 |
Immigrant |
12,6* |
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Consommation d'alcool dans la dernière année
À Ottawa:
- En 2017, 36 % des élèves de la 7e à la 12e année ont déclaré avoir consommé de l’alcool dans la dernière année (ce chiffre exclut ceux n’ayant avalé qu’une gorgée d’alcool pour y goûter). Il s’agit d’un pourcentage similaire à celui du reste de l’Ontario, soit 42 % [6].
- La consommation d’alcool dans la dernière année augmente avec le niveau scolaire : 10 %* des élèves de la 7e et de la 8e années, 34 % de ceux de la 9e et de la 10e années et 59 % de ceux de la 11e et de la 12e années ont déclaré avoir consommé de l'alcool dans la dernière année [6].
- De 2009 à 2017, la consommation d’alcool dans la dernière année des élèves de la 7e à la 12e année est passée de 57 à 36 % [6].
- La consommation d’alcool dans la dernière année a diminué tant chez les élèves de la 7e et de la 8e années que chez ceux de la 9e à la 12e année. De 2009 à 2017, elle est passée de 27 à 10 % pour les élèves de la 7e et de la 8e années et de 70 à 48 % pour ceux de la 9e à la 12e année [6].
Première consommation d'alcool
- En 2017, 23 % des élèves d’Ottawa de la 9e à la 12e année ont indiqué avoir consommé de l’alcool avant la 9e année [6].
Ivresse et consommation excessive d’alcool
À Ottawa:
- En 2017, près d’un élève de la 9e à la 12e année sur six (15 %*) a affirmé avoir été en état d’ébriété durant les quatre semaines précédentes. Par état d’ébriété, on entend que la personne avait tant bu qu’elle n’était plus en pleine possession de ses moyens ou qu’elle a vomi [6].
- 17 %* des élèves de la 9e à la 12e année ont dit avoir consommé de l’alcool de façon excessive durant les quatre semaines précédentes (cinq consommations ou plus lors d’une même occasion) [6].
Consommation d’alcool et de cannabis
- En 2017, 18 %* des élèves d’Ottawa de la 9e à la 12e année ont indiqué avoir consommé de l’alcool et du cannabis lors d’une même occasion dans la dernière année [6].
Consommation d'alcool dangereuse ou néfaste
À Ottawa:
- En 2017, un élève de la 9e à la 12e année sur dix (10 %*) a signalé avoir bu une quantité d’alcool dangereuse ou néfaste, selon le test AUDIT [6].
- Parmi les élèves de la 9e à la 12e année ayant consommé de l’alcool dans la dernière année, un sur cinq (20 %*) a indiqué en avoir bu une quantité dangereuse ou néfaste [6].
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L’alcool a deux types d’effets sur la santé : aigus et chroniques :
- Les effets aigus sont des conséquences à court terme sur la santé, par exemple l’intoxication alcoolique ou les blessures.
- À long terme, la consommation d’alcool peut mener à des problèmes de santé chroniques : maladies cardiaques, accidents vasculaires cérébraux, hypertension, maladies du foie, problèmes digestifs, diabète, problèmes de santé mentale, cancers et ensemble des troubles causés par l’alcoolisation fœtale [7,8]. On observe généralement une corrélation entre les effets à long terme et la quantité d’alcool ingérée. Des liens existent également entre la consommation d’alcool et les maladies mentales. Bien que certaines maladies mentales précèdent la consommation abusive d’alcool, l’alcool demeure un important facteur de risque de diverses maladies de ce type [9].
Consultez les pages 20 à 30 du rapport L'alcool à Ottawa : Poursuivons la conversation 2016 [PDF 7.7 MB] pour voir les données locales sur les effets aigus et chroniques de l’alcool sur la santé.
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