Maladies infectieuses

Données sur les maladies infectieuses

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Synthèses globales annuelles

Les cas de maladies infectieuses importantes sur le plan de la santé publique chez les résidents d’Ottawa sont communiqués au médecin chef en santé publique de Santé publique Ottawa en vertu de la Loi sur la protection et la promotion de la santé (LPPS) et des règlements connexes. Ces déclarations émanent principalement des laboratoires, mais elles sont aussi obligatoires pour les fournisseurs de soins de santé.

Les tableaux ci-après présentent les données récentes concernant les maladies infectieuses importantes sur le plan de la santé publique à Ottawa, soit les nombres de cas et les taux d’incidence bruts.

Maladies infectieuses d'importance pour la santé publique par année
Maladies infectieuses de la santé publique par année pour les résidents d'Ottawa (Nombre de cas)

 

Tableau 1. Cas de maladies infectieuses importantes sur le plan de la santé publique à Ottawa par année, 2019 à 2023
MaladieCas en 2019Cas en 2020Cas en 2021Cas en 2022Cas en 2023
Paralysie flasque aiguë 0 0 0 0 0
SIDA 10 10 8 7 0
Amibiase, cas confirmés et probables 54 32 40 28 31
Anaplasmose 0 0 0 0 9
Charbon 0 0 0 0 0
Babésiose 0 0 0 0 0
Blastomycose 4 4 4 11 7
Botulisme 0 0 0 0 0
Brucellose 0 0 0 0 1
Campylobactériose 183 98 107 96 120
Entérobactéries productrices de carbapénèmase 23 23 21 30 32
Chancre 0 0 0 0 0
Varicelle 37 29 16 28 45
Chlamydia trachomatis 3933 2605 2522 3070 3436
Choléra 0 0 0 1 0
Maladie de Creutzfeldt-Jakob 0 0 2 0 0
Cryptosporidiose 28 27 20 16 34
Cyclospora 42 76 11 53 48
Diphtérie 0 0 0 0 0
Infection à Echinococcus multilocularis 0 0 0 1 0
Encéphalite 10 5 11 9 8
Giardiase 111 74 68 91 83
Gonorrhée (blennorragie) 731 488 595 819 960
Infection invasive à Haemophilus influenzae b ou/et tous les types 20 8 4 11 20
Infection invasive à Haemophilus influenzae b, invasif 0 0 0 1 3
Hantavirus 0 0 0 0 0
Les fièvres hémorragiques virales 0 0 0 0 0
Hépatite A 22 2 8 6 12
Hépatite B (chronique) 184 134 130 138 222
Hépatite B* (aigu) 0 0 0 2 1
Hépatite C (tous les cas) 279 215 261 242 226
Hépatite C (aigu) 43 59 64 74 49
Hépatite C (chronique) 227 151 191 167 166
VIH 36 37 31 29 52
Grippe, type A - Taux saisonniers12 558  3  47 884 1455
Grippe, type B - Taux saisonniers12 344  0  1 32 61
Fièvre de Lassa 0 0 0 0 0
Légionellose 7 10 14 17 19
Lèpre 0 0 0 0 0
Listériose 5 6 9 9 1
Maladie de Lyme, cas confirmés et probables 179 122 291 221 303
Rougeole 3 0 0 0 0
Méningite 22 14 8 6 16
Méningococcie 0 1 0 5 1
Mpox 0 0 0 42 2
Oreillons, cas confirmés et probables 9 4 0 1 2
Ophtalmie du nouveau-né 0 0 1 2 0
Intoxication à la phycotoxine paralysante 0 0 0 0 0
Fièvre paratyphoïde 3 1 0 2 3
Coqueluche, cas confirmés et probables 35 8 1 1 7
La peste 0 0 0 0 0
Poliomyélite aiguë 0 0 0 0 0
Virus Powassan 0 0 0 0 0
Psittacose/Ornithose 0 0 0 0 0
Fièvre Q 1 0 0 2 0
Rage (humaine) 0 0 0 0 0
Rubéole 0 0 0 0 0
Rubéole congénitale 0 0 0 0 0
Salmonellose 166 66 58 100 135
Shigellose 21 9 16 20 16
Variole 0 0 0 0 0
Streptococcique du groupe A (infection), invasive 71 56 31 54 147
Streptococcique du group B (infection), néonatale 2 1 4 6 9
Streptococcus pneumoniae, invasif 74 45 34 77 118
Syphilis congénitale  0 0 0 0 0
Syphilis infectieuse 173 126 120 129 166
Syphilis latente tardive 59 40 54 60 72
Syphilis pas spécifié 43 40 44 55 35
Tuberculose pulmonaire 35 37 41 35 50
Tuberculose (tous cas) 54 53 61 59 67
Tétanos 0 0 0 1 0
Trichinosis 8 0 0 1 0
Tularémie 0 0 0 0 0
Fièvre typhoïde 3 3 3 8 3
E.coli producteur de vérotoxine et conditions indicatrices y compris : syndrome hémolytique et urémique 5 1 4 1 2
Virus du Nil occidental 1 12 0 1 1
Yersiniose 17 11 7 7 8
Source de données et notes pour le tableau 1
  1. Les nombres de cas ont été téléchargés le 11 mars 2024 à partir du Système intégré d’information sur la santé publique (SIISP) du ministère de la Santé de l’Ontario.
  2. Le SIISP est un système de déclaration dynamique permettant la mise à jour continue des données entrées. Par conséquent, les données extraites du SIISP donnent un aperçu de la situation au moment de leur extraction et peuvent être différentes de celles extraites à d’autres moments.
  3. Il y a un décalage dans le signalement de la plupart des maladies infectieuses à déclaration obligatoire.
  4. Les maladies infectieuses à déclaration obligatoire sont généralement sous-déclarées en raison de plusieurs facteurs, dont la faible morbidité, le manque d’incitatifs au dépistage, l’absence de recherche de soins de santé, le diagnostic en clinique plutôt qu’en laboratoire et l’incapacité à identifier un agent étiologique dans un échantillon de laboratoire.
  5. La date des cas, sauf pour la tuberculose et l’infection au VIH, correspond à la première date connue entre celles de l’apparition des symptômes, de l’analyse en laboratoire et de la déclaration. Les cas de TB sont déclarés en fonction de la date du diagnostic et non de la date de l’épisode (dans la plupart des cas, une hiérarchie de dates correspondant à la date d’apparition des symptômes). Les cas de VIH sont signalés avant la date de notification de SPO.
  6. Le nombre de cas des maladies suivantes comprend les cas confirmés et les cas probables : amibiase, blastomycose, brucellose, giardiase, maladie de Lyme, oreillons, coqueluche et infection au virus du Nil occidental.
  7. Les cas de sida sont compris dans le tableau, mais ne sont généralement déclarés que s’ils sont diagnostiqués au moment de la première détection du VIH.
  8. À partir de 2018, les infections à l’hépatite C sont catégorisées comme ayant été acquises récemment (dans les 24 mois précédant le diagnostic) ou antérieurement. Pour en savoir plus, consulter le Protocole concernant les maladies infectieuses de l’Ontario (http://www.health.gov.on.ca/en/pro/programs/publichealth/oph_standards/docs/hep_c_cd.pdf). 
  9. Les cas de syphilis qui font encore l’objet d’une enquête sont catégorisés comme « pas encore classés ». Les cas de syphilis qui ne font plus l’objet d’une enquête, mais pour lesquels aucun stade d’infection ou taux d’infectivité ne peuvent être établis sont classés comme « syphilis non précisée ». Ces cas pourraient être infectieux ou latents tardifs. Avant 2017, la plupart des cas pour lesquels aucun stade de l’infection ou taux d’infectivité ne pouvaient être établis étaient classés comme « syphilis latente tardive ».
  10. La fièvre jaune et la malaria n’étaient plus des maladies à déclaration obligatoire en 2018.
  11. La blastomycose et les infections à entérobactéries productrices de carbapénèmases et à Echinococcus multilocularis sont devenues des maladies à déclaration obligatoire en mai 2018, et la mpox en mai 2022.
  12. Les dénombrements annuels historiques pour les cas de la grippe ne sont pas déclarés pour l’année civile, mais plutôt pour la période de septembre de l’année à août de l’année prochaine.

 

Maladies infectieuses d'importance pour la santé publique par année pour les résidents d'Ottawa (Taux d'incidence sur 100 000)

 

Tableau 2. Taux d'incidence (par 100 000 habitants) des maladies infectieuses pour la santé publique à Ottawa par année, 2019 à 2023
MaladieTaux en 2019Taux en 2020Taux en 2021Taux en 2022Taux en 2023
Paralysie flasque aiguë 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
SIDA 1,0 1,1 0,7 0,7 0,0
Amibiase, cas confirmés et probables 5,3 3,1 3,8 2,6 2,8
Anaplasmose 0,0 0,0 0,0 0,0 0,8
Charbon 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Babésiose 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Blastomycose 0,4 0,4 0,4 1,0 0,6
Botulisme 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Brucellose 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1
Campylobactériose 17,8 9,4 10,1 8,9 11,0
Entérobactéries productrices de carbapénèmase 2,2 2,2 2,0 2,8 2,9
Chancre 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Varicelle 3,6 2,8 1,5 2,6 4,1
Chlamydia trachomatis 383,6 249,0 239,1 285,7 313,6
Choléra 0,0 0,0 0,0 0,1 0,0
Maladie de Creutzfeldt-Jakob 0,0 0,0 0,2 0,0 0,0
Cryptosporidiose 2,7 2,6 1,9 1,5 3,1
Cyclospora 4,1 7,3 1,0 4,9 4,4
Diphtérie 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Infection à Echinococcus multilocularis 0,0 0,0 0,0 0,1 0,0
Encéphalite 1,0 0,5 1,0 0,8 0,7
Giardiase 10,8 7,1 6,4 8,5 7,6
Gonorrhée (blennorragie) 71,3 46,6 56,4 76,2 87,6
Infection invasive à Haemophilus influenzae b ou/et tous les types 2,0 0,8 0,4 1,0 1,8
Infection invasive à Haemophilus influenzae b, invasif 0,0 0,0 0,0 0,1 0,3
Hantavirus 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Les fièvres hémorragiques virales 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Hépatite A 2,1 0,2 0,8 0,6 1,1
Hépatite B (chronique) 17,9 12,8 12,3 12,8 20,3
Hépatite B* (aigu) 0,0 0,0 0,0 0,2 0,1
Hépatite C (tous les cas) 27,2 20,5 24,7 22,5 20,6
Hépatite C (aigu) 4,2 5,6 6,1 6,9 4,5
Hépatite C (chronique) 22,1 14,4 18,1 15,5 15,2
VIH 3,5 3,5 2,9 2,7 4,7
Grippe, type A - Taux saisonniers4
54,4 0,3 4,5 82,3 132,8
Grippe, type B - Taux saisonniers4
33,5 0,0 0,1 3,0 5,6
Fièvre de Lassa 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Légionellose 0,7 1,0 1,3 1,6 1,7
Lèpre 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Listériose 0,5 0,6 0,9 0,8 0,1
Maladie de Lyme, cas confirmés et probables 17,5 11,7 27,6 20,6 27,7
Rougeole 0,3 0,0 0,0 0,0 0,0
Méningite 2,1 1,3 0,8 0,6 1,5
Méningococcie 0,0 0,1 0,0 0,5 0,1
Mpox 0,0 0,0 0,0 3,9 0,2
Oreillons, cas confirmés et probables 0,9 0,4 0,0 0,1 0,2
Ophtalmie du nouveau-né 0,0 0,0 0,1 0,2 0,0
Intoxication à la phycotoxine paralysante 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Fièvre paratyphoïde 0,3 0,1 0,0 0,2 0,3
Coqueluche, cas confirmés et probables 3,4 0,8 0,1 0,1 0,6
La peste 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Poliomyélite aiguë 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Virus Powassan 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Psittacose/Ornithose 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Fièvre Q 0,1 0,0 0,0 0,2 0,0
Rage (humaine) 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Rubéole 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Rubéole congénitale 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Salmonellose 16,2 6,3 5,5 9,3 12.3
Shigellose 2,0 0,9 1,5 1,9 1,5
Variole 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Streptococcique du groupe A (infection), invasive 6,9 5,4 2,9 5,0 13,4
Streptococcique du group B (infection), néonatale 0,2 0,1 0,4 0,6 0,8
Streptococcus pneumoniae, invasif 7,2 4,3 3,2 7,2 10,8
Syphilis congénitale  0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Syphilis infectieuse 16,9 12,0 11,4 12,0

15,2

Syphilis latente tardive 5,8 3,8 5,1 5,6 6,6
Syphilis pas spécifié 4,2 3,8 4,2 5,1 3,2
Tuberculose pulmonaire 3,4 3,5 3,9 3,3 4,6
Tuberculose (tous cas) 5,3 5,1 5,8 5,5 6,1
Tétanos 0,0 0,0 0,0 0,1 0,0
Trichinosis 0,8 0,0 0,0 0,1 0,0
Tularémie 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Fièvre typhoïde 0,3 0,3 0,3 0,7 0,3
E.coli producteur de vérotoxine et conditions indicatrices y compris : syndrome hémolytique et urémique 0,5 0,1 0,4 0,1 0,2
Virus du Nil occidental 0,1 1,1 0,0 0,1 0,1
Yersiniose 1,7 1,1 0,7 0,7 0,7

 

Source de données et notes pour le tableau 2

Voir la source des données et les notes pour le tableau 1.

Remarques supplémentaires :

  1. Les données démographiques ont été téléchargées de SavoirSanté Ontario, ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario en juin 2018 (2016-2019) et en décembre 2020 (2020-2021) et mai 2022 (2022).
  2. Les taux correspondent aux cas par tranche de 100 000 habitants.
  3. Les taux fondés sur de petits nombres (par exemple, pour les maladies pouvant être prévenues par la vaccination) peuvent fluctuer considérablement d’une année à l’autre, même s’il n’y a pas de différence significative. Les comparaisons annuelles de ces maladies doivent être interprétées avec prudence.
  4. Les taux annuels historiques pour les cas confirmés de la grippe ne sont pas déclarés pour l’année civile, mais plutôt pour la période de septembre de l’année à août de l’année prochaine.

Maladies entériques (p. ex. aliments d'origine hydrique ou alimentaire) et facteurs de risque

Les maladies entériques ou gastro-intestinales (GI) sont souvent contractées par l'ingestion d'aliments ou d'eau contaminés. Ils peuvent également être transmis de personne à personne par contact fécal-oral, et la transmission entre partenaires sexuels est de plus en plus reconnue.

Tendances globales

  • Les maladies gastro-intestinales les plus fréquemment signalées à Ottawa sont toujours l’entérite à campylobacter (211 cas), la salmonellose (179 cas) et la giardiase (132 cas); ces maladies représentaient 75% (n = 522/698) de toutes les maladies entériques déclarées à Ottawa en 2018  (Figure 1). [1]
  • L'incidence de certaines maladies entériques était plus élevée en 2018 qu'en 2014: giardiase (132 cas en 2018 contre 106 en 2014) et cyclosporiose (24 cas en 2018 contre 8 en 2014). 
  • L'incidence de toutes les infections entériques, d'origine alimentaire et d'origine hydrique déclarées à Ottawa en 2018 était semblable aux moyennes provinciales.[2]

Figure 1. Nombre d'infections entériques, Ottawa, 2018

Graphique à barres horizontales présentant le nombre d’infections intestinales d’origine alimentaire et hydrique déclarées par les résidents d’Ottawa en 2018

 

 

Source de données et notes pour la figure 1

Santé publique Ottawa. Système intégré d'information sur la santé publique (SISP-i), ministère de la Santé de l'Ontario, 2019. [Extrait le 16 mai 2019]

  • SISP-i est un système de compte-rendu dynamique qui permet de mettre à jour en permanence les données saisies précédemment. Ainsi, les données extraites de SISP-i fournissent un instantané des informations au moment de l'extraction des données et peuvent varier des extractions de données précédentes et ultérieures.
  • Les maladies suivantes sont rapportées sous forme de somme des cas confirmés et probables: amibiase, giardiase et brucellose.
  • Les cas sont assignés à une date en fonction de la date de l'épisode (le plus tôt au début des symptômes, les tests de laboratoire et la notification) 
  • Il y a un décalage dans la déclaration associée à la plupart des maladies infectieuses à déclaration obligatoire.
  • Les maladies infectieuses à déclaration obligatoire sont généralement sous-déclarées en raison de plusieurs facteurs, notamment une faible morbidité et une incitation aux tests; pas de soins de santé demandés; diagnostics cliniques plutôt que de laboratoire; et l'impossibilité d'identifier un agent étiologique à partir d'un échantillon de laboratoire.
Tableaux de données pour la figure 1
Tableau 3. Nombre d'infections entériques, Ottawa, 2018

Maladie

Cas

Entérite à Campylobacter

211

Salmonellose

179

Giardiase

132

L'amibiase

61

Shigellose

29

Cryptosporidiose

31

Cyclospora

24

Yersiniose

9

La fièvre typhoïde

4

Hépatite A

7

E.coli producteur de vérotoxine / le syndrome hémolytique et urémique (ECPV et SHU)

8

La listériose

3

Fièvre Paratyphoïde

0

Choléra

0

Botulisme

0

Intoxication paralysante par les mollusques

0

Trichinose

0

  • Bien que les maladies gastro-intestinales soient signalées tout au long de l’année, un nombre plus élevé de cas est signalé pendant les mois d’été. (Figure 2)  
  • Les tendances saisonnières des maladies gastro-intestinales sont souvent liées à une augmentation des voyages, à des températures plus clémentes, à des activités de plein air et à des réunions sociales.  

Figure 2. Taux de toutes les infections entériques et nombre d'infections à Campylobacter, salmonellose et giardiase, Ottawa, 2018, par mois d'épisodes

La figure 2 est un graphique à barres montrant le nombre de cas d’entérite à Campylobacter, de salmonellose et de giardiase (cas confirmés et probables) déclarés par les résidents d’Ottawa, par mois de 2018. Il y a une ligne qui représente le taux d’incidence global de ces trois types d’infections par 100 000 habitants, par mois de 2018. La figure a été convertie en tableau plus bas.

 

 Source de données et notes pour la figure 2

Santé publique Ottawa. Système intégré d'information sur la santé publique (SISP-i), ministère de la Santé de l'Ontario, 2019. [Extrait le 3 juin 2019]

  • SISP-i est un système de compte-rendu dynamique qui permet de mettre à jour en permanence les données saisies précédemment. Ainsi, les données extraites de SISP-i fournissent un instantané des informations au moment de l'extraction des données et peuvent varier des extractions de données précédentes et ultérieures.
  • Il y a un décalage dans la déclaration associée à la plupart des maladies infectieuses à déclaration obligatoire.
  • Les maladies infectieuses à déclaration obligatoire sont généralement sous-déclarées en raison de plusieurs facteurs, notamment une faible morbidité et une incitation aux tests; pas de soins de santé demandés; diagnostics cliniques plutôt que de laboratoire; et l'impossibilité d'identifier un agent étiologique à partir d'un échantillon de laboratoire.
  • Les taux sont calculés comme des rapports pour 100 000 habitants.
 Tableau de données pour la figure 2
Tableau 4. Taux de toutes les infections entériques et nombre de cas d'entérite à Campylobacter, de salmonellose et de giardiase, Ottawa, 2018, par mois d'épisodes

Maladie

Janvier

Février

Mars

Avril

Mai

Juin

Juillet

Août

Septembre

Octobre

Novembre

Décembre

Entérite à Campylobacter

12

11

11

16

18

12

29

39

23

20

13

7

Salmonellose

13

19

24

13

17

11

24

15

13

9

9

12

Giardiase

9

5

9

9

13

7

10

20

16

12

13

9

Taux global (pour 100 000 habitants)

4,6

4,7

5,7

4,6

5,6

5,2

9,3

9,5

5,9

4,8

4,0

3,7

Maladies respiratoires, maladies transmises par contact direct et facteurs de risque

Les infections respiratoires et les maladies transmises par contact direct sont des infections qui peuvent se transmettre d'une personne à l'autre par le biais de gouttelettes dans l'air (d'une personne qui tousse ou éternue) ou par le contact direct avec une personne infectée. L'épidémiologie et les symptômes de chaque maladie peuvent varier en fonction de l'agent infectieux.

Tendances globales
  • L’incidence de la plupart des maladies respiratoires et des maladies transmissibles par contact direct dont les cas sont déclarés à Santé publique Ottawa (SPO) n’a pas beaucoup changé en 2018 par rapport aux cinq dernières années, sauf pour ce qui est de la grippe saisonnière, de l’infection au streptocoque du groupe A invasif (SGA) et de la tuberculose. [1]

Figure 3. Nombre d'infections respiratoires et de maladies transmises par contact direct, 2018, et nombre d'infections grippales, 2018-2019, Ottawa

La figure 3 est un graphique à barres montrant le nombre de cas d’infections respiratoires et de maladies transmissibles par contact direct déclarés par les résidents d’Ottawa en 2018. La figure a été convertie en tableau plus bas.

Source de données et notes pour la figure 3

Ministère de la Santé (MSAN). Système intégré d’information sur la santé publique (SIISP), données extraites par Santé publique Ottawa, 2019.

  • Le SIISP est un système de déclaration dynamique permettant la mise à jour continue des données entrées. Par conséquent, les données extraites du SIISP donnent un aperçu de la situation au moment de leur extraction et peuvent être différentes de celles extraites à d’autres moments.
  • Seuls les cas de tuberculose active (et non ceux de tuberculose latente) signalés à SPO sont compris dans les données de la figure.
  • La date des cas, sauf pour la tuberculose, correspond à la première date connue entre celles de l’apparition des symptômes, de l’analyse en laboratoire et de la déclaration. La date associée aux cas de tuberculose est celle du diagnostic.

Les maladies infectieuses à déclaration obligatoire sont généralement sous-déclarées en raison de plusieurs facteurs, dont la faible morbidité, le manque d’incitatifs au dépistage, l’absence de recherche de soins de santé, le diagnostic en clinique plutôt qu’en laboratoire et l’incapacité à identifier un agent étiologique dans un échantillon de laboratoire.

Tableau de données pour la figure 3
Tableau 5. Nombre de cas d’infections respiratoires et de maladies transmissibles par contact direct (2018) et nombre de cas de grippe (2018­-2019) à Ottawa

Maladie

Nombre de cas

Grippe A (saison 2018-2019)

666

Infection au streptocoque du groupe A invasif

69

Tuberculose (tous les cas)

49

Tuberculose pulmonaire

21

Grippe B (saison 2018-2019)

23

Infection à Legionella

6

Entérobactéries productrices de   carbapénèmases

5

Infection périnatale à streptocoque du   groupe B

4

Blastomycose (cas confirmés et probables)

2

Méningococcie

2

Lèpre

0

Psittacose/ornithose

0

La grippe

L’influenza, mieux connue sous le nom de « grippe », est une infection respiratoire causée par le virus du même nom, qui est facilement transmissible d’une personne à l’autre. Ses symptômes habituels sont la fièvre, la toux, les frissons, les douleurs musculaires, les maux de gorge et de tête, la perte d’appétit, l’écoulement ou la congestion nasale et la fatigue. La façon la plus efficace de se protéger et de protéger les autres de la grippe est de se faire vacciner chaque année.

Pour obtenir des données et des rapports à jour et antérieurs sur la grippe saisonnière, veuillez consulter les rapports saisonniers sur la surveillance des maladies respiratoires et des éclosions entériques. La saison de la grippe 2018-2019 a duré de septembre 2018 à août 2019,

  • Le virus de l’influenza circule selon une tendance saisonnière, et la plupart des infections sont signalées entre l’automne et le printemps (figure 4) [1].
  • L’activité grippale a été plus faible qu’à l’habitude durant la saison 2018-2019 (figure 4). [1]
  • Le nombre de cas de grippe confirmés en laboratoire, d’éclosions dans les établissements de santé (p. ex., hôpitaux, foyers de soins de longue durée et maisons de retraite) et de décès et d’hospitalisations attribuables à la grippe était plus faible que celui des dernières saisons.
  • L’incidence de la grippe à Ottawa en 2018-2019 a été inférieure à l’incidence moyenne dans le reste de l’Ontario (58/100 000 contre 71/100 000) [2].

Près de la moitié (46 %) des résidents de 18 à 64 ans ont dit s’être fait vacciner contre la grippe pendant la saison grippale 2018-2019, comparativement à 86 % des résidents de 65 ans et plus; ces données sont semblables à celles des saisons précédentes pour les deux groupes d’âge [3]. Veuillez consulter la page Web sur la vaccination contre la grippe pour en savoir plus.

Figure 4. Nombre de cas d'influenza confirmés en laboratoire déclarés par type et par épisode, Ottawa, septembre 2018 (semaine 35) à août 2019 (semaine 34) et tendance historique

Une figure montrant le nombre de cas de grippe confirmés en laboratoire chez les résidents d’Ottawa, par semaines. La figure indique que, pour la saison 2018-2019, la plupart des cas ont été déclarés entre décembre et avril. La figure a été convertie en tableau plus bas.

 

Source de données et notes pour la figure 4

Ministère de la Santé et des Soins de longue durée (MSSLD). Système intégré d’information sur la santé publique (SIISP), données extraites par Santé publique Ottawa, 2019.

  • Le SIISP est un système de déclaration dynamique permettant la mise à jour continue des données entrées. Par conséquent, les données extraites du SIISP donnent un aperçu de la situation au moment de leur extraction et peuvent être différentes de celles extraites à d’autres moments.
  • Les maladies infectieuses à déclaration obligatoire sont généralement sous-déclarées en raison de plusieurs facteurs, dont la faible morbidité, le manque d’incitatifs au dépistage, l’absence de recherche de soins de santé, le diagnostic en clinique plutôt qu’en laboratoire et l’incapacité à identifier un agent étiologique dans un échantillon de laboratoire.
  • Sem. : semaine

La date des cas de grippe correspond à la première date connue entre celles de l’apparition des symptômes, de l’analyse en laboratoire et de la déclaration.

Tableau de données pour la figure 4
Tableau 6. Nombre de cas de grippe confirmés en laboratoire chez les résidents d’Ottawa entre septembre 2018 (semaine 35) et août 2019 (semaine 34), par types et par semaines, et tendances historiques

Semaine 

Grippe A 2018-2019

Grippe B 2018-2019

2015-2016

2016-2017

2017-2018

Semaine 35

0

0

0

1

0

Semaine 36

0

0

0

0

2

Semaine 37

0

0

0

1

0

Semaine 38

1

0

0

1

1

Semaine 39

0

0

3

0

1

Semaine 40

1

0

0

0

0

Semaine 41

0

0

1

1

3

Semaine 42

5

0

1

0

0

Semaine 43

2

0

1

0

1

Semaine 44

3

0

0

1

0

Semaine 45

1

0

1

2

0

Semaine 46

3

2

0

1

4

Semaine 47

2

1

1

2

3

Semaine 48

6

0

1

5

9

Semaine 49

15

1

4

10

3

Semaine 50

7

1

1

14

13

Semaine 51

8

0

4

42

25

Semaine 52

20

0

3

60

36

Semaine 1

30

0

3

61

72

Semaine 2

38

0

7

50

85

Semaine 3

42

0

5

39

76

Semaine 4

37

0

14

34

59

Semaine 5

40

0

18

38

62

Semaine 6

37

0

29

35

89

Semaine 7

46

0

41

28

106

Semaine 8

37

0

54

25

118

Semaine 9

42

0

56

27

117

Semaine 10

31

0

61

16

72

Semaine 11

37

1

63

25

46

Semaine 12

26

0

22

12

41

Semaine 13

18

0

24

19

39

Semaine 14

31

0

19

11

36

Semaine 15

34

2

14

12

28

Semaine 16

20

2

13

11

13

Semaine 17

13

1

11

14

8

Semaine 18

13

1

9

7

8

Semaine 19

5

0

12

1

5

Semaine 20

4

2

2

7

2

Semaine 21

7

2

3

2

0

Semaine 22

0

2

3

2

0

Semaine 23

0

1

0

1

1

Semaine 24

1

1

0

0

0

Semaine 25

1

1

0

1

0

Semaine 26

0

1

0

1

0

Semaine 27

0

1

0

0

0

Semaine 28

0

0

0

0

0

Semaine 29

0

0

0

2

0

Semaine 30

1

0

0

0

0

Semaine 31

0

0

0

0

0

Semaine 32

0

0

0

0

1

Semaine 33

1

0

0

0

1

Semaine 34

0

0

0

0

1

Maladie envahissante à streptocoque du groupe A (SGA)

La maladie envahissante à streptocoque du groupe A (SGA) peut survenir dans la peau, les tissus mous, les articulations, les voies respiratoires ou des zones normalement stériles du corps. Les cas les plus graves d’SGA sont des infections du site stérile dans le sang, le liquide céphalorachidien ou les tissus mous.

  • Les maladies chroniques et les affections médicales sous-jacentes, la consommation de drogue et d'alcool et le fait d'être sans abri ou sous-logé étaient des risques fréquents chez les personnes atteintes d'une maladie envahissante à SGA à Ottawa en 2018. [1] Ces risques correspondent aux populations à risque SGA identifiées ailleurs au Canada. [3]
  • SPO continue de surveiller les infections SGA chez les personnes sans abri ou sous-logées à Ottawa et collabore avec des partenaires communautaires pour réduire le risque de transmission de l'infection dans les refuges.
  • En 2018, 69 cas d'SGA chez des résidents d'Ottawa ont été signalés à SPO, ce qui est plus élevé qu'il y a 5 ans (56 cas en 2014). [1]

Les taux de 2018 à Ottawa et en Ontario-moins-Ottawa sont similaires, même si une augmentation significative a été observée en 2014-2018 dans le reste de l'Ontario. [2]

Tuberculose

La tuberculose est une infection provoquée par une bactérie du genre Mycobacterium.

  • En 2018, 49 cas de tuberculose (4,8 pour 100 000 habitants) ont été signalés à Ottawa. Le taux de tuberculose n’y a pas beaucoup changé au cours des dix dernières années. [1] L’incidence de la tuberculose à Ottawa en 2018 était identique à la moyenne de l’Ontario sans Ottawa. [2]
  • Parmi les cas signalés à Ottawa en 2018, 43 % étaient des tuberculoses pulmonaires. Les deux tiers touchaient des hommes. L’âge moyen au moment du diagnostic était de 51 ans pour les hommes et de 41 ans pour les femmes.     
  • C’est chez les résidents nés à l’étranger que l’on a diagnostiqué 85 % des tuberculoses évolutives à Ottawa entre 2014 et 2018. Les pays de naissance le plus souvent signalés par ces personnes sont l’Inde, la Somalie, les Philippines, l’Éthiopie, Haïti et la Chine. [1] Ces pays sont considérés par l’Organisation mondiale de la santé comme des régions où l’incidence de la tuberculose est élevée. [5] À Ottawa, parmi les personnes nées au Canada, les Autochtones enregistrent le taux de tuberculose le plus élevé. [1] Le taux de tuberculose est également beaucoup plus élevé chez les résidents d’Ottawa en logement précaire.

Éclosions dans les foyers de soins de longue durée, les maisons de retraite et les hôpitaux

Les éclosions d'infection respiratoire et de gastro-entérite dans les établissements et les hôpitaux publics doivent être signalées aux autorités de santé publique locales.

Éclosions respiratoires
  • Le nombre total d'éclosions respiratoires signalées dans les établissements et les hôpitaux publics à Ottawa au cours de la saison 2017-2018 était similaire à celui des saisons précédentes, mais un nombre plus élevé d'éclosions était dû à la grippe B par rapport aux années précédentes. (Figure 5). [1]
  • L’augmentation d'éclosions de grippe B et de grippe A et B des voies respiratoires était probablement due à la circulation accrue de virus groupe B.

Figure 5. Nombre d'éclosions d'infection respiratoire dans les établissements et les hôpitaux publics signalés à Santé publique Ottawa entre septembre 2017 et septembre 2018, et moyenne des trois saisons précédentes

Graphique linéaire et à barres illustrant le nombre d'éclosions d'infection respiratoire dans les établissements et les hôpitaux publics signalés à Santé publique Ottawa entre septembre 2017 et septembre 2018, ainsi que la moyenne des trois saisons précédentes

Source de données et notes pour la figure 5

Santé publique Ottawa. Système intégré d'information sur la santé publique (SISP-i), ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l'Ontario, 2018

  • SISP-i est un système de compte-rendu dynamique qui permet de mettre à jour en permanence les données saisies précédemment. Ainsi, les données extraites de SISP-i fournissent un instantané des informations au moment de l'extraction des données et peuvent varier des extractions de données précédentes et ultérieures.
  • Les cas d'influenza et les éclosions respiratoires dans les établissements et les hôpitaux publics qui répondent aux définitions de cas du ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l'Ontario (MSSLD) pour les maladies d'importance pour la santé publique (DPHS), conformément aux normes de santé publique de l'Ontario: Exigences relatives aux programmes, aux services et à la responsabilité (Normes): Protocole relatif aux maladies infectieuses, sont présentés.
  • Sem.: semaine
Tableau de données pour la figure 5
Tableau 7. Nombre d'éclosions d'infection respiratoire dans les établissements et les hôpitaux publics signalés à Santé publique Ottawa entre septembre 2017 et septembre 2018, et moyenne des trois saisons précédentes

Semaine de surveillance

Éclosions non grippales

Flambées de grippe A

Flambées de grippe B

Flambées de grippe A et B

Moyenne trois saisons

Semaine 35 - 27 août

0

0

0

0

0,67

Semaine 36 - 3 septembre

2

0

0

0

0,67

Semaine 37 - 10 septembre

1

0

0

0

1,33

September 38 - 17 septembre

1

0

0

0

2,67

Septembre 39 - 24 septembre

1

0

0

0

1,00

Septembre 40 - 1 octobre

4

1

0

0

2,33

Septembre 41 - 8 octobre

0

0

0

0

2,00

Septembre 42 - 15 octobre

0

0

0

0

2,00

Semaine 43 - 22 octobre

1

0

0

0

0,33

Semaine 44 - 29 octobre

2

0

0

0

1,00

Semaine 45 - 5 novembre

0

0

0

0

0,67

Semaine 46 - 12 novembre

1

0

0

0

0,67

Semaine 47 - 19 novembre

0

0

0

0

1,33

Semaine 48 - 26 novembre

0

0

0

0

0,33

Semaine 49 - 3 décembre

1

1

0

0

2,33

Semaine 50 - 10 décembre

1

1

1

0

2,33

Semaine 51 - 17 décembre

1

0

1

0

6,67

Semaine 52 - 24 décembre

2

1

2

0

9,00

Semaine 1 - 31 décembre

0

5

5

0

8,33

Semaine 2 - 7 janvier

6

3

5

0

9,67

Semaine 3 - 14 janvier

3

5

1

0

5,33

Semaine 4 - 21 janvier

3

3

1

0

4,00

Semaine 5 - 28 janvier

1

1

1

1

9,33

Semaine 6 - 4 février

0

2

3

0

4,33

Semaine 7 - 11 février

0

4

3

0

4,33

Semaine 8 - 18 février

2

2

5

0

5,00

Semaine 9 - 25 février

3

4

3

2

3,67

Semaine 10 - 4 mars

1

2

0

1

3,00

Semaine 11 - 11 mars

1

1

0

 0

5,00

Semaine 12 - 18 mars

1

3

1

1

4,00

Semaine 13 - 25 mars

0

1

1

0

1,00

Semaine 14 - 1 avril

1

1

1

0

1,00

Semaine 15 - 8 avril

3

0

0

1

3,00

Semaine 16 - 15 avril

4

0

0

0

0,33

Semaine 17 - 22 avril

1

0

2

0

1,33

Semaine 18 - 29 avril

0

0

1

0

2,00

Semaine 19 - 6 mai

1

1

0

0

1,33

Semaine 20 - 13 mai

1

0

0

0

0,33

Semaine 21 - 20 mai

0

0

0

0

0,67

Semaine 22 - 27 mai

1

0

0

0

1,00

Semaine 23 - 3 juin

0

0

0

0

0,67

Semaine 24 - 10 juin

0

0

0

0

0,67

Semaine 25 - 17 juin

0

0

0

0

0,00

Semaine 26 - 24 juin

3

0

0

0

0,33

Semaine 27 - 1 juillet

0

0

0

0

0,00

Semaine 28 - 8 juilletl

2

0

0

0

0,33

Semaine 29 - 15 juillet

1

0

0

0

0,67

Semaine 30 - 22 juillet

0

0

0

0

1,67

Semaine 31 - 29 juillet

2

0

0

0

0,33

Semaine 32 - 5 août

0

0

0

0

0,33

Semaine 33 - 12 août

1

0

0

0

1,00

Semaine 34 - 19 août

2

0

0

0

0,33

  

Éclosions de gastroentérite
  • Le nombre total d'éclosions de gastro-entérite signalées dans les établissements d'Ottawa et les hôpitaux publics au cours de la saison 2017-2018 était inférieur à celui des trois saisons précédentes.(Figure 6). [1]
  • Deuxéclosions d'infection à Clostridium difficile (ICD)dans des hôpitaux publics ont été signalées à Santé publique Ottawa au cours de la saison 2017-2018.

Figure 6. Nombre d'éclosions de gastro-entérite dans les établissements d'Ottawa et les hôpitaux publics, de septembre 2017 à septembre 2018, et moyenne des trois saisons précédentes

Graphique linéaire et à barres illustrant le nombre d'éclosions de gastro-entérite dans les établissements et les hôpitaux publics signalés à Santé publique Ottawa entre septembre 2017 et septembre 2018, et la moyenne des trois saisons précédentes.

Data Source and Notes for Figure 6

Santé publique Ottawa. Système intégré d'information sur la santé publique (SISP-i), ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l'Ontario, 2018

  • SISP-i est un système de compte-rendu dynamique qui permet de mettre à jour en permanence les données saisies précédemment. Ainsi, les données extraites de SISP-i fournissent un instantané des informations au moment de l'extraction des données et peuvent varier des extractions de données précédentes et ultérieures
  • Les éclosions d'infection à Clostridium difficile dans les hôpitaux publics correspondent aux définitions de cas du ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l'Ontario (MSSLD) pour les maladies d'importance pour la santé publique (DPHS), conformément aux normes de santé publique de l'Ontario Programmes, services et responsabilisation (normes): Protocole relatif aux maladies infectieuses, sont présentés.
  • sem.: semaine
Tableau de données pour la figure 6
Tableau 8. Nombre d'éclosions de gastro-entérite dans les établissements d'Ottawa et les hôpitaux publics, de septembre 2017 à septembre 2018, et moyenne des trois saisons précédentes

Semaine de surveillance

CDI

Norovirus

Tous les autres entériques

Moyenne trois saisons

Semaine 35 - 27 août

0

0

0

0,0

Semaine 36 - 3 septembre

0

0

0

0,3

Semaine 37 - 10 septembre

0

0

1

0,7

Semaine 38 - 17 septembre

0

0

0

0,7

Semaine 39 - 24 septembre

0

0

0

0,3

Semaine 40 - 1 octobre

0

0

0

0,0

Semaine 41 - 8 octobre

0

0

0

0,3

Semaine 42 - 15 octobre

0

0

0

0,3

Semaine 43 - 22 octobre

0

0

0

0,3

Semaine 44 - 29 octobre

0

0

0

0,0

Semaine 45 - 5 novembre

0

0

0

0,7

Semaine 46 - 12 novembre

0

0

0

0,3

Semaine 47 - 19 novembre

0

0

1

0,3

Semaine 48 - 26 novembre

0

0

1

0,7

Semaine 49 - 3 décembre

0

0

1

0,7

Semaine 50 - 10 décembre

0

1

1

1,0

Semaine 51 - 17 décembre

0

1

1

0,0

Semaine 52 - 24 décembre

1

1

2

1,0

Semaine 1 - 31 décembre

0

2

2

3,3

Semaine 2 - 7 janvier

0

1

1

2,7

Semaine 3 - 14 janvier

0

1

0

3,0

Semaine 4 - 21 janvier

0

2

1

1,7

Semaine 5 - 28 janvier

0

1

0

3,7

Semaine 6 - 4 février

0

0

0

3,3

Semaine 7 - 11 février

0

0

1

1,3

Semaine 8 - 18 février

0

0

2

2,7

Semaine 9 - 25 février

0

1

1

4,0

Semaine 10 - 4 mars

0

0

1

3,3

Semaine 11 - 11 mars

0

0

0

3,3

Semaine 12 - 18 mars

0

0

0

4,3

Semaine 13 - 25 mars

0

0

2

2,7

Semaine 14 - 1 avril

0

0

0

3,7

Semaine 15 - 8 avril

1

0

0

1,3

Semaine 16 - 15 avril

0

1

0

3,0

Semaine 17 - 22 avril

0

0

0

2,7

Semaine 18 - 29 avril

0

0

0

1,3

Semaine 19 - 6 mai

0

0

1

0,7

Semaine 20 - 13 mai

0

0

0

0,3

Semaine 21 - 20 mai

0

0

0

1,0

Semaine 22 - 27 May

0

0

0

1,0

Semaine 23 - 3 juin

0

0

0

0,3

Semaine 24 - 10 juin

0

0

0

0,0

Semaine 25 - 17 juin

0

0

0

0,0

Semaine 26 - 24 juin

0

0

0

0,0

Semaine 27 - 1 juillet

0

0

0

0,3

Semaine 28 - 8 juillet

0

0

0

0,0

Semaine 29 - 15 juillet

0

0

0

0,0

Semaine 30 - 22 juillet

0

0

0

0,0

Semaine 31 - 29 juilletl

0

0

0

0,3

Semaine 32 - 5 août

0

0

0

0,0

Semaine 33 - 12 août

0

0

0

0,3

Semaine 34 - 19 août

0

0

0

0,0

Infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) et facteurs de risque

Certaines infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) se transmettent par les fluides corporels (p. Ex. Le sang, les sécrétions vaginales, le sperme) tandis que d'autres se propagent par des activités non sexuelles telles que le partage d'aiguilles utilisées pour l'injection de drogues.

  • Les infections sexuellement transmissibles à déclaration obligatoire incluent la chlamydia, la gonorrhée, l'hépatite B, le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), la syphilis et rarement l'hépatite C.
  • Les infections transmissibles par le sang à déclaration obligatoire comprennent l'hépatite B, l'hépatite C et le VIH.
  • Certaines infections à déclaration obligatoire peuvent être transmises par le sang et sexuellement, notamment l'hépatite B, le VIH et, rarement, l'hépatite C.
Tendances globales
  • L'incidence de plusieurs infections sexuellement transmissibles a considérablement augmenté au cours des cinq dernières années, alors que le taux de transmission des infections transmissibles par le sang a été relativement stable.
  • Les tendances des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) sont associées à des facteurs tels que l'âge, l'origine ethnique, le revenu, le sexe et l'orientation sexuelle. [6]  Les populations les plus touchées par les ITSS à Ottawa comprennent les jeunes; gays, bisexuels et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH); les personnes qui utilisent des drogues; et les personnes venant d'un pays où l'infection est courante. [1]

Figure 7. Nombre d'infections transmissibles sexuellement et par le sang déclarées, Ottawa, 2018

Diagramme à barres illustrant le nombre d'infections transmissibles sexuellement et par le sang signalées chez les résidents d'Ottawa en 2018. La figure a été convertie en tableau ci-dessous.

Source de données et notes pour la figure 7

Ministère de la Santé et des Soins de longue durée (MSSLD), Système intégré d'information sur la santé publique (SISP-i), extrait par Santé publique Ottawa, le 21 mai 2019.

  • SISP-i est un système d’information dynamique qui permet de mettre à jour en permanence les données saisies précédemment. Ainsi, les données extraites de SISP-i fournissent un instantané des informations au moment de l'extraction des données et peuvent varier des extractions de données précédentes et ultérieures.
  • VIH: virus de l'immunodéficience humaine
  • SIDA: syndrome d'immunodéficience acquise
  • Les maladies transmissibles déclarables sont généralement sous-déclarées en raison de plusieurs facteurs, notamment une faible morbidité et une incitation aux tests; pas de soins de santé demandés; diagnostics cliniques plutôt que de laboratoire; et l'impossibilité d'identifier un agent étiologique à partir d'un échantillon de laboratoire.
  • Les cas de SIDA sont inclus dans le tableau mais ne sont généralement signalés qu'au moment du diagnostic d'infection par le VIH.
  • Tous les cas, à l'exception des infections par le VIH, sont affectés à une année en fonction de la date de l'épisode (l'apparition des symptômes le plus tôt, les tests de laboratoire et la notification). Les infections à VIH sont affectées à une année en fonction de la date indiquée.  Dans certains cas, en particulier pour le VIH, l’infection peut ne pas s’être produite avant l’année assignée.
  • Il y a un décalage dans la déclaration associée à la plupart des maladies transmissibles à déclaration obligatoire.
Tableau de données pour la figure 7
Tableau 9. Nombre d'infections transmissibles sexuellement et par le sang déclarées, Ottawa, 2018

Infection

Nombre de cas

Chlamydia

3,806

Gonorrhée

899

Hépatite C - aiguë et chronique

309

Hépatite B - chronique

166

Syphilis: infectieuse

159

Infections à VIH (y compris le sida)

77

Cas de SIDA

11

Hépatite B - aiguë

0

Chlamydia
  • Parmi toutes les infections à déclaration obligatoire, la chlamydia est celle qui est le plus souvent signalée. Le nombre de cas de chlamydia augmente à Ottawa (et dans le reste de l’Ontario) [1]. En 2018, l’incidence était de 380 infections pour 100 000 habitants (soit 3 806 cas) contre 257 infections pour 100 000 habitants en 2013, il y a cinq ans.
  • Depuis 2014 [2], le nombre de cas de chlamydia à Ottawa est supérieur à la moyenne de l’Ontario sans Ottawa (où l’on a diagnostiqué 332 cas pour 100 000 habitants en 2018). Toutefois, le taux d’infection à Ottawa n’est pas le plus élevé de la province. 
  • Les jeunes d’Ottawa âgés de 15 à 29 ans sont les plus susceptibles de contracter la chlamydia. [1] Le taux le plus élevé concerne les femmes âgées de 20 à 24 ans (2 720 pour 100 000 habitants). 
Gonorrhée
  • La gonorrhée est la deuxième infection transmissible sexuellement le plus fréquemment signalée à Ottawa, après la chlamydia. Les taux de gonorrhée augmentent à Ottawa (et dans le reste de l’Ontario). Bien que l’incidence ait progressé lentement depuis le début des années 90, le nombre de cas signalés a augmenté de 72 % entre 2016 et 2017 et de 41 % entre 2017 et 2018. [1] En 2018, l’incidence de la gonorrhée était de 90 infections pour 100 000 habitants (ce qui correspond à 899 cas), contre 27 pour 100 000 habitants en 2013 il y a cinq ans.
  • Le taux de gonorrhée à Ottawa est supérieur à celui de l’Ontario sans Ottawa, lequel s’élevait à 72 cas pour 100 000 habitants en 2018. Cependant, le taux à Ottawa n'est pas le plus élevé de la province. [2]
  • Les jeunes d’Ottawa âgés de 15 à 29 ans et les hommes homosexuels, bisexuels et ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes sont les plus susceptibles de contracter la gonorrhée.  Le taux le plus élevé concerne les hommes âgés de 20 à 29 ans (350 pour 100 000 habitants). La proportion de cas concernant des hommes homosexuels, bisexuels ou ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HSH) a augmenté, passant de 23 % en 2013 à 45 % en 2018. Cependant, un nombre croissant d'infections sont diagnostiquées également chez des hommes qui ne s’identifient pas comme HSH et chez les femmes. [1
Syphilis Infectieuse
  • La syphilis infectieuse est la troisième infection transmissible sexuellement le plus fréquemment signalée à Ottawa, après la chlamydia et la gonorrhée. Avant 2002, moins d’un cas de syphilis infectieuse pour 100 000 habitants était signalé chaque année à Ottawa. [1] Cependant, cette infection a connu une résurgence et en 2002, on a signalé deux cas pour 100 000 habitants, en 2015, 11 cas pour 100 000 habitants et en 2018, 16 cas pour 100 000 habitants. Au total, 159 cas de syphilis infectieuse ont été signalés en 2018.
  • Le taux à Ottawa est maintenant plus élevé que celui de l’Ontario sans Ottawa, où il s’établissait en 2018 à 13 cas pour 100 000 habitants. [2] Toutefois, le taux à Ottawa n’est pas le plus élevé de la province. 
  • En 2018, 97 % des diagnostics de cette infection à Ottawa touchaient des hommes, et dans 87 % des cas, il s'agissait d'hommes gais, bisexuels ou autres ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH). [1] On retrouve le taux le plus élevé chez les hommes de 20 à 59 ans (49 pour 100 000 habitants). 
  • Les rapports sexuels anonymes constituent le facteur de risque le plus courant chez les personnes d’Ottawa ayant reçu un diagnostic de syphilis infectieuse.
  • Aucun cas de syphilis congénitale, maladie qui peut survenir si une femme est infectée pendant sa grossesse, n’a été signalé à Ottawa depuis 1992. [1]
Hépatite C
  • En 2018, 31 infections par le virus de l’hépatite C pour 100 000 habitants ont été signalées à Ottawa (ce qui correspond à 309 cas), soit une baisse par rapport au niveau record de 96 infections pour 100 000 habitants enregistré en 1998. Le taux d’hépatite C a été systématiquement moins élevé à Ottawa qu’en Ontario sans Ottawa. [1,2]
  • Plus de la moitié (56 %) des diagnostics d’hépatite C posés en 2018 concernaient des hommes. Chez les hommes, on observe le taux le plus élevé dans le groupe d'âge des 35 à 39 ans (71 cas pour 100 000 habitants) et chez les femmes, dans le groupe d'âge des 25 à 34 ans (48 cas pour 100 000 habitants). 
  • L’usage de drogues injectables constitue le principal facteur de risque chez les personnes recevant un diagnostic d’hépatite C. En 2018, 44 % des personnes ayant eu un diagnostic d’hépatite C ont mentionné l'usage de drogue par intraveineuse à un moment de leur vie. [1]
Virus de l'immunodéficience humaine (VIH)
  • L'incidence du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) à Ottawa était de 8 infections pour 100 000 habitants en 2018. L’incidence du syndrome d’immunodéficience acquise (sida) était de 1 cas pour 100 000. L’incidence a légèrement augmenté depuis 2015, où l’on avait signalé cinq diagnostics d’infection au VIH et 0,4 de sida pour 100 000 habitants. [1]
  • Le taux d’incidence du VIH à Ottawa était plus élevé que la moyenne de l'Ontario sans Ottawa en 2018 et celui de sida est plus élevé à Ottawa que la moyenne de l’Ontario sans Ottawa depuis 2016. Cependant, les taux de VIH et de sida à Ottawa ne sont pas les plus élevés de la province. [2]
  • Le taux de VIH le plus élevé enregistré à Ottawa en 2018 concernait les hommes âgés de 30 à 34 ans (22 pour 100 000) et le nombre le plus élevé de cas concernait des personnes originaires d’un pays où le VIH est courant (47 %) ou ayant un partenaire sexuel provenant d’un tel pays; et des hommes homosexuels, bisexuels et autres ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) (33 %).  Onze pour cent des cas concernaient des consommateurs de drogues. [1]  
  • Le diagnostic et le traitement précoces du VIH (avant l’apparition du SIDA) sont associés à des complications moindres et à de meilleures chances de survie.  Toutefois, seulement  81 % des infections signalées en 2018 étaient anciennes, c'est-à-dire survenues plus d’un an auparavant. Les personnes originaires d’un pays où le VIH est courant étaient plus susceptibles d’avoir contracté l’infection plus d’un an auparavant (97 % des infections de ce groupe). [7]
Hépatite B
  • Aucun cas d’hépatite B aiguë n’a été signalé en 2018, alors que l’incidence pour 100 000 habitants en Ontario sans Ottawa s’est élevée à 0,7. [1,2] On a signalé annuellement cinq cas ou moins d’hépatite B aiguë à Ottawa au cours des dix dernières années. [1]
  • L’incidence de l’hépatite B chronique en 2018 était de 17 infections pour 100 000 habitants à Ottawa. Le taux d’hépatite B chronique est stable depuis cinq ans. [1]
  • Les personnes le plus susceptibles de contracter l’hépatite B sont les immigrants au Canada en provenance de pays où l’hépatite B est courante. Environ les trois quarts des personnes ayant reçu un diagnostic d’hépatite B chronique en 2018 sont nées à l’étranger. [1]
Comportement sexuel et facteurs de risque d'infections transmissibles sexuellement

La santé sexuelle est un aspect important de la santé en général. La santé sexuelle et la capacité de vivre des expériences sexuelles sûres et satisfaisantes sont influencées par un certain nombre de facteurs, notamment les comportements sexuels. Certains comportements sexuels sont associés aux infections sexuellement transmissibles, qui sont plus fréquentes chez les jeunes de 15 à 29 ans. 

Comportement sexuel dans la population générale

Activité sexuelle chez les jeunes 

  • Environ les deux tiers (68%) des résidents d'Ottawa âgés de 15 à 29 ans ont déclaré avoir déjà eu des relations sexuelles vaginales ou anales, ce qui est similaire à la moyenne de l'Ontario moins d'Ottawa (62%). (Figure 8). [10]
  • La proportion de jeunes de 15 à 29 ans déclarant avoir déjà eu des rapports sexuels a augmenté avec l’âge: 35% des 15 à 19 ans, 80% des 20 à 24 ans et 89% des 25 à 29 ans (Figure 8).
Figure 8. Pourcentage de jeunes d'Ottawa (15 à 29 ans) qui ont déclaré avoir déjà eu des relations sexuelles, par groupe d'âge, en 2015-2016

Diagramme à barres horizontales du pourcentage de résidents d'Ottawa âgés de 15 à 29 ans ayant déclaré avoir déjà eu un rapport sexuel, par groupe d'âge, en 2015-2016 

Source de données et notes pour la figure 8

Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes 2015-2016. Fichier de partage Ontario. Statistique Canada.

  • L'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) est une enquête annuelle sur la santé de la population menée par Statistique Canada.
  • Les barres d'erreur représentent des intervalles de confiance de 95%.
Tableau de données pour la figure 8
Tableau 10. Pourcentage de jeunes d'Ottawa (15 à 29 ans) ayant déclaré avoir déjà eu des relations sexuelles, par groupe d'âge, 2015-2016
Région géographique, groupe d'âge% Ont déclaré avoir déjà eu des relations sexuellesIntervalles de confiance à 95%
Ottawa, 15 à 29 ans 68,1 61,.3 - 74,3
Ontario moins Ottawa, 61,5 59,.2 - 63,8
Ottawa, 15 à 19 ans 35,5 23,1 - 50,2
Ottawa, 20 à 24 ans 79,9 68,8 - 87,7
Ottawa, 25 à 29 ans 88,8 72,7 - 96

Nombre de partenaires

  • Environ six jeunes d'Ottawa âgés de 15 à 29 ans qui ont eu des rapports sexuels au cours des 12 derniers mois (61%) ont déclaré avoir eu un seul partenaire sexuel (Figure 9), qui était le même dans Ontario-moins-Ottawa. [10]
  • Environ le tiers (31%) des jeunes d'Ottawa âgés de 15 à 29 ans qui ont eu des relations sexuelles au cours des 12 derniers mois ont déclaré avoir eu deux partenaires sexuels ou plus. (Figure 9), ce qui était similaire à la moyenne de l'Ontario moins Ottawa (28%).

L’utilisation du condom

  • Près de la moitié (49%) des résidents d'Ottawa âgés de 15 à 29 ans qui ont eu des relations sexuelles avec un homme au cours des 12 derniers mois ont déclaré avoir utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel. (Figure 9), ce qui était similaire à la moyenne de l'Ontario moins Ottawa (54%). [10]

 Dépistage des infections transmissibles sexuellement

  • Plus de la moitié (52%) des jeunes d'Ottawa âgés de 15 à 29 ans qui ont eu des rapports sexuels au cours des 12 derniers mois ont déclaré avoir déjà subi un test de dépistage d'infections transmissibles sexuellement) (Figure 9), qui était supérieur à la moyenne de l'Ontario moins Ottawa (36%). Parmi ceux qui ont déjà été testés, 46% ont déclaré avoir été testés l'année dernière. [10]
  • Plus du tiers (37%) des jeunes d'Ottawa âgés de 15 à 29 ans qui ont eu des rapports sexuels au cours des 12 derniers mois ont déclaré avoir déjà subi un test de dépistage du VIH, ce qui était supérieur à la moyenne de l'Ontario moins Ottawa (26%). 54% des personnes ayant déjà subi un test de dépistage ont déclaré avoir été testées au cours de la dernière année. 

Figure 9. Comportements sexuels chez les 15-29 ans qui ont eu des rapports sexuels à Ottawa, 2015-2016

 Diagramme à barres horizontales des comportements sexuels des 15 à 29 ans qui ont eu des relations sexuelles, Ottawa, 2015-2016

Source de données et notes pour la figure 9

Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes 2015-2016. Fichier de partage Ontario. Statistique Canada.

  • L’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) est une enquête nationale annuelle sur la santé de la population menée par Statistique Canada.
  • Les IST incluent toute infection transmissible sexuellement à l'exception du VIH.
  • Les barres d'erreur représentent des intervalles de confiance de 95%.
Tableau de données pour la figure 9
Tableau 11. Comportements sexuels chez les 15 à 29 ans qui ont eu des relations sexuelles, Ottawa, 2015-2016
Comportement% de jeunes (15 à 29 ans) ayant signalé un comportementIntervalles de confiance à 95%
Condom utilisé lors du dernier rapport sexuel 48,5 37,5 - 59,6
Un partenaire au cours des 12 derniers mois 61,2 51,4 - 70,1
Deux partenaires ou plus au cours des 12 derniers mois 31,1 23,3 - 40,3
Déjà testé pour les ITS 52 40 - 63,7
Testé pour les ITS au cours de la dernière année 45,5 33,5 - 58,2
Déjà testé pour le VIH 37,4 27,1 - 49
Testé pour le VIH au cours de la dernière année 54,2 40,8 - 67
Comportement sexuel chez les personnes chez lesquelles une infection transmissible sexuellement a été diagnostiquée
  • Les rapports sexuels sans préservatif sont le principal facteur de
    risque pour les personnes à Ottawa chez qui l’on a diagnostiqué des infections
    transmises sexuellement, après qu’elles eurent eu plus d’un partenaire sexuel
    pendant la période d’incubation et des rapports avec un partenaire anonyme. (Tableau 12).
Tableau 12. Facteurs de risque d'infections sexuellement transmissibles déclarées, Ottawa, 2018

 Facteur de risque

% de cas de chlamydia déclarant un facteur de risque

% de cas de gonorrhée signalant un facteur de risque

% de cas de syphilis infectieuse signalant un facteur de risque

Sexe sans condom

72%

80%

23%

Plus d'un partenaire dans la période d'incubation

34% 46% 85%

Partenaire anonyme

2% 17% 42%
 Source de données et notes pour le tableau 12

Ministère de la Santé et des Soins de longue durée (MSSLD), Système intégré d'information sur la santé publique (SISP-i), extrait par Santé publique Ottawa, 21 mai 2019.

  • Le pourcentage total des facteurs de risque déclarés est supérieur à 100% car une personne peut signaler plus d'un facteur de risque.

Maladies évitables par la vaccination et l'immunisation

Les maladies évitables par la vaccination (par exemple, la rougeole, les oreillons, la rubéole, la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite) ont toujours été au cœur des programmes de santé publique à Ottawa. En général, le nombre de cas de maladies évitables par la vaccination signalés à SPO a été faible. (Figure 10) en raison de l'efficacité des programmes de vaccination et de la couverture vaccinale élevée.

L'immunisation par la vaccination est une initiative de santé publique visant à prévenir la maladie, l’invalidité et la mort des suites d’une maladie évitable par la vaccination. Une couverture vaccinale élevée est essentielle à la prévention et au contrôle efficaces de ce type de maladies.

Les vaccins font partie des soins de santé publics de l’Ontario.

Tendances globales
  • Les maladies évitables par la vaccination les plus signalées en 2018 étaient les infections à pneumocoques (68 cas) et la varicelle (61 cas). [1]
  • Les taux de varicelle et de pneumocoque n’ont pas changé au cours des 5 dernières années.  Le taux d’infections à pneumocoques n'est pas différent de celui de l'Ontario moins Ottawa, mais les données provinciales sur la varicelle ne sont pas disponibles aux fins de comparaison. [2]

Figure 10. Nombre de cas de maladies évitables par la vaccination, Ottawa, 2018Graphique à barres indiquant le nombre de cas de maladies évitables par la vaccination déclarés à Santé publique Ottawa en 2018

 

Source de données et notes pour la figure 10

Ministère de la Santé, Système intégré d'information sur la santé publique (SISP-i), extrait par Santé publique Ottawa, 16 mai 2019.

  • SISP-i est un système de compte-rendu dynamique qui permet de mettre à jour en permanence les données saisies précédemment. Ainsi, les données extraites de SISP-i fournissent un instantané des informations au moment de l'extraction des données et peuvent varier des extractions de données précédentes et ultérieures.
  • Les maladies infectieuses à déclaration obligatoire sont généralement sous-déclarées en raison de plusieurs facteurs, notamment une faible morbidité et une incitation aux tests; pas de soins de santé demandés; diagnostics cliniques plutôt que de laboratoire; et l'impossibilité d'identifier un agent étiologique à partir d'un échantillon de laboratoire.
  • Les maladies suivantes sont rapportées sous forme de somme des cas confirmés et probables: oreillons et coqueluche.
  • Tous les cas sont associés à une date en fonction de la date de l'épisode (l'apparition des symptômes, les tests de laboratoire et la notification le plus tôt).
  • Il y a un décalage dans la déclaration associée à la plupart des maladies infectieuses à déclaration obligatoire.
Tableau de données pour la figure 10

Maladie évitable par la vaccination

Cas

Maladie à pneumocoques

68

Varicelle

61

Coqueluche (confirmée et probable)

21

Oreillons (confirmés et probables)

4

Diphtérie

0

Haemophilus influenzae b, invasif

0

Rougeole

0

Paralysie flasque aiguë

0

Poliomyélite

0

Rubéole

0

Rubéole, syndrome congénital

0

Variole

0

Tétanos

0

Coqueluche (chant du coq) 

La coqueluche, également appelée chant du coq, est une infection très contagieuse. Les nourrissons de moins de 12 mois sont les plus exposés aux risques de maladies graves et de décès.

  • Au total, 21 infections à la coqueluche (confirmées et probables) ont été signalées à SPO en 2018, dont 3 chez des enfants de moins de cinq ans. (Figure 10). [1]
  • Le taux de coqueluche à Ottawa en 2018 était inférieur à la moyenne de l'Ontario moins Ottawa (2,1 contre 2,7 sur 100 000).
Oreillons 

Une vigilance accrue contre les oreillons et la vaccination à jour chez les étudiants de niveau postsecondaire et les 18-30 ans est recommandée.

  • Une augmentation des cas d'oreillons a été observée en Ontario ces dernières années, en particulier chez les 24 à 35 ans. [2,11]
  • En 2018, Ottawa présentait un taux d'oreillons inférieur (0,4 pour 100 000 habitants) à celui de l'Ontario moins Ottawa (0,7 pour 100 000 habitants). La majorité des cas étaient âgés de 24 à 35 ans. 
Rougeole

Bien qu’il n’y ait pas eu de cas de rougeole à Ottawa en 2018, la vigilance est de mise et il est recommandé de s’assurer que son immunisation est à jour, puisqu’on a vu le nombre de cas augmenter en 2019, à Ottawa ainsi que dans d’autres régions. Ces cas sont liés à des voyages effectués à l’étranger par des résidents insuffisamment immunisés.

  • Trois cas de rougeole ont été déclarés à SPO dans la première moitié de l’année 2019 [1].

Immunisation des enfants

Surveillance de la vaccination selon l'école

Chaque année, le dossier d’immunisation de tous les enfants qui fréquentent une école d’Ottawa est évalué par l’équipe du programme d’immunisation de Santé publique Ottawa pour s’assurer qu’il est conforme à la Loi sur l’immunisation des élèves. Les parents ont la responsabilité de mettre à jour le dossier d’immunisation de leur enfant auprès de Santé publique Ottawa. Selon l’information déclarée, les parents reçoivent un avis si leur enfant n’a pas reçu les vaccins requis pour son âge par la Loi ou si son dossier ne contient pas d’exemption valide. Un sommaire du taux de couverture vaccinale et d’exemption pour des raisons philosophiques par école d’Ottawa après la période de surveillance est réalisé à la fin de chaque année scolaire pour adapter le soutien apporté aux conseils scolaires, aux écoles, aux parents et tuteurs et à d’autres afin d’assurer que les enfants ont reçu tous les vaccins désignés par la Loi sur l’immunisation des élèves, selon leur âge. https://open.ottawa.ca/datasets/immunization-coverage-and-philosophical-exemption-rates-by-school-2018-2019

 

Couverture vaccinale selon l'âge et la maladie

De plus, les jeunes de 7, 12, 13 et 17 ans sont évalués par Santé publique Ontario pour obtenir le taux de couverture vaccinale à jour, qui est estimé comme étant le pourcentage des jeunes qui ont reçu le nombre de doses recommandé d’un vaccin ou qui présentent une preuve d’immunisation à un moment donné (tableau 14tableau 15, tableau 16). Bon nombre des enfants dont la couverture vaccinale n’est pas à jour ont reçu quelques doses d’un vaccin, mais pas le nombre recommandé. Les objectifs de couverture vaccinale de la stratégie nationale d’immunisation, mis à jour en 2017, établissent des cibles vaccinales fondées sur des normes internationales et des pratiques exemplaires [10].

Durant l’année scolaire 2017-2018 à Ottawa, le taux de couverture vaccinale chez les élèves de sept ans était supérieur à l’objectif national de 95 % pour la rubéole et le méningocoque du groupe C, et était inférieur à cet objectif pour les autres vaccins (tableau 14) [11]. À noter que ces estimations de couverture vaccinale sont limitées aux vaccinations déclarées aux autorités de santé publique. Par ailleurs, des changements ont été apportés au calendrier de vaccination contre la rougeole et les oreillons pour les enfants nés en 2010 (qui ont eu sept ans durant l’année 2017-2018) ou plus tard. Ceci signifie que les estimations de couverture vaccinale contre ces maladies pour les enfants âgés de sept ans durant l’année scolaire 2017-2018 et les années suivantes ne peuvent être directement comparées à celles des années précédentes.

Tableau 14. Estimation (%) de la couverture vaccinale des élèves ottaviens de 7 ans, par année scolaire et par vaccin, et objectifs nationaux de couverture

Vaccin

2013-2014

2014-2015

2015-2016

2016-2017

2017-2018‡

Objectif national

Rougeole

92,1

91,9

93,6

94,5

89,3

95

Oreillons

91,8

91,6

93,5

94,4

89,2

95

Rubéole

98,5

97,8

97,3

98,4

98,5

95

Diphtérie

81,5

83,4

87,1

87,3

87,6

95

Tétanos

81,5

83,4

87,1

87,3

87,6

95

Poliomyélite

81,8

83,7

87,6

87,8

88,2

95

Coqueluche

81,2

83,2

87,1

87,3

87,5

95

Haemophilus influenzæ de type b (Hib)*

86,9

84,7

83,2

84,3

84,8

95

Pneumocoque*

79,6

79,7

81,1

83,7

76,2

95

Méningocoque du groupe C (vaccin conjugué [Men-C-C])

82,1

85

88,5

96,9

97,4

95

Varicelle†

32,1

45,8

54,3

57,9

85,6

-

 

Sources de données et notes pour le tableau 14

Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé (Santé publique Ontario). Immunization coverage report for school pupils: 2013-14, 2014-15 and 2015-16 school years, Toronto (Ontario), Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, 2017.

Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé (Santé publique Ontario). Immunization Coverage Report for School Pupils in Ontario: 2016-17 School Year, Toronto (Ontario), Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, 2018.

Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé (Santé publique Ontario). Immunization Coverage Report for School Pupils in Ontario: 2017-18 School Year, Toronto (Ontario), Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, 2019.

* Ne fait pas partie des maladies désignées par la Loi sur l’immunisation des élèves. La couverture peut avoir été sous-estimée.

† Fait partie des maladies désignées par la Loi sur l’immunisation des élèves depuis 2014. Applicable aux enfants nés en 2010 ou après.

‡ Première année scolaire pour laquelle les enfants de sept ans évalués avaient reçu le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) selon le nouveau calendrier comprenant deux doses de vaccin contre la varicelle (la deuxième dose de ROR est combinée à celle du vaccin contre la varicelle, donné entre quatre et six ans). Les estimations de couverture vaccinale pour la rougeole et les oreillons ne peuvent donc pas être directement comparées à celles des années scolaires précédentes.

Durant l’année scolaire 2017-2018 à Ottawa, le taux de couverture vaccinale chez les élèves de 17 ans était supérieur à l’objectif national de 95 % pour la rougeole, les oreillons, et la rubéole, près de l’objectif pour la poliomyélite, et inférieur pour la diphtérie, le tétanos et la coqueluche (tableau 15) [11]. Ces estimations de couverture vaccinale sont limitées aux vaccinations déclarées aux autorités de santé publique.

Tableau 15. Estimation (%) de la couverture vaccinale des élèves ottaviens de 17 ans, par année scolaire et par vaccin, et objectifs nationaux de couverture

Vaccin

2013-2014

2014-2015

2015-2016

2016-2017

2017-2018

Objectif national

Rougeole

97,6

95,4

96,2

97,2

          97,3

95

Oreillons

95,8

93,8

95,9

97

97

95

Rubéole

99

97,2

98,1

98,5

98,6

95

Diphtérie

71,3

58,9

77,7

77,5

77,2

90

Tétanos

71,3

59

77,8

77,5

77,2

90

Poliomyélite

93,8

91,9

94,3

94,8

94,9

95

Coqueluche

57

50,4

70,3

71,8

71

90

 

Sources de données et notes pour le tableau 15

Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé (Santé publique Ontario). Immunization coverage report for school pupils: 2013-14, 2014-15 and 2015-16 school years, Toronto (Ontario), Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, 2017.

Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé (Santé publique Ontario). Immunization Coverage Report for School Pupils in Ontario: 2016-17 School Year, Toronto (Ontario), Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, 2018.

Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé (Santé publique Ontario). Immunization Coverage Report for School Pupils in Ontario: 2017-18 School Year, Toronto (Ontario), Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, 2019.

Durant l’année scolaire 2017-2018 à Ottawa, le taux de couverture vaccinale contre les maladies visées par les programmes d’immunisation scolaire frôlait l’objectif national de 90 % pour le méningocoque (vaccin conjugué quadrivalent) et était inférieur à l’objectif pour l’hépatite B et le VPH (tableau 16) [11].

Tableau 16. Estimation (%) de la couverture vaccinale des élèves ottaviens de 12 ans et de 13 ans contre les maladies visées par les programmes d’immunisation scolaires, par année scolaire et par vaccin, et objectifs nationaux de couverture

Vaccin

2013-2014

2014-2015

2015-2016

2016-2017

2017-2018

Objectif national

Hépatite B

72,7

70,1

73,8

74,3

73,2

90

Méningocoque (vaccin conjugué   quadrivalent)

77,2

82

79,6

86

 

86,4

90

VPH (filles de 13 ans)

57,5

60,1

64,7

65

-

 

90

VPH (12 ans)*

-

-

-

59,9

62,7

 

 

Source de données et notes pour le tableau 16

Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé (Santé publique Ontario). Immunization coverage report for school pupils: 2013-14, 2014-15 and 2015-16 school years, Toronto (Ontario), Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, 2017.

Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé (Santé publique Ontario). Immunization Coverage Report for School Pupils in Ontario: 2016-17 School Year, Toronto (Ontario), Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, 2018.

Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé (Santé publique Ontario). Immunization Coverage Report for School Pupils in Ontario: 2017-18 School Year, Toronto (Ontario), Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, 2019.

* Au cours de l’année scolaire 2016-2017, le programme d’immunisation contre le VPH a été étendu pour inclure les garçons, et le vaccin a commencé à être administré en 7e année, plutôt qu’en 8e année.

 

Exemptions

Des exemptions contre une ou plusieurs maladies visées par la Loi sur l’immunisation des élèves peuvent être délivrées pour des motifs d’ordre médical ou autre. Une exemption médicale peut être accordée s’il est prouvé qu’un enfant est immunisé, ou si un enfant a une contre-indication médicale, par exemple s’il est immunodéprimé ou s’il souffre du syndrome de Guillain-Barré) Une exemption non médicale peut être accordée pour des motifs religieux ou philosophiques.

Durant l’année scolaire 2017-2018 à Ottawa, le nombre d’élèves de 7 et de 17 ans qui avaient une exemption d’immunisation contre une ou plusieurs maladies visées par la Loi sur l’immunisation des élèves pour des raisons médicales ou non médicales était faible; il était de 2 % ou moins.

Tableau 17. Estimation (%) des exemptions d’immunisation contre au moins une maladie visée par la Loi sur l’immunisation des élèves pour des raisons médicales et non médicales, par âge, pour l’année scolaire 2017-2018

Âge

Exemption médicale

Exemption non médicale

7 ans§†

1,5

2,0

17 ans‡§§

0,4

1,9

 

Source de données et notes pour le tableau 17
Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé (Santé publique Ontario). Immunization Coverage Report for School Pupils in Ontario: 2017-18 School Year, Toronto (Ontario), Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, 2019.

§ Comprend les enfants qui ont obtenu une exemption médicale en raison d’une contre-indication à la vaccination contre au moins une des maladies suivantes : rougeole, oreillons, rubéole, diphtérie, polio, coqueluche, tétanos, méningocoque (vaccin conjugué quadrivalent), varicelle.

† Comprend les enfants qui ont obtenu une exemption non médicale pour des motifs philosophiques ou religieux empêchant la vaccination contre au moins une des maladies suivantes : rougeole, oreillons, rubéole, diphtérie, polio, coqueluche, tétanos, méningocoque (vaccin conjugué quadrivalent), varicelle.

‡ Comprend les enfants qui ont obtenu une exemption médicale en raison d’une contre-indication à la vaccination contre au moins une des maladies suivantes : rougeole, oreillons, rubéole, diphtérie, polio, tétanos, coqueluche.

§§ Comprend les enfants qui ont obtenu une exemption non médicale pour des motifs philosophiques ou religieux empêchant la vaccination contre au moins une des maladies suivantes : rougeole, oreillons, rubéole, diphtérie, polio, tétanos, coqueluche.

Immunisation contre la grippe

Chaque automne, le Programme universel de vaccination contre la grippe (PUVG) permet à toute la population de l'Ontario de se faire vacciner contre la grippe. Les résidents d’Ottawa peuvent recevoir le vaccin saisonnier chez leur fournisseur de soins de santé, auprès de leur pharmacien ou dans une clinique de Santé publique Ottawa. Le PUVG est offert à tous les résidents de la province, mais la priorité est accordée aux membres des groupes qui courent un risque accru de complications et aux personnes qui pourraient leur transmettre la grippe. Ces groupes comprennent, entre autres, les enfants de moins de 5 ans, les adultes de 65 ans et plus, les personnes atteintes de maladies chroniques et les travailleurs de la santé [12]. Les données relatives à l’immunisation de ces populations sont limitées.

  • En 2019, à Ottawa, 37 % des enfants et des jeunes avaient été vaccinés contre la grippe au cours des 12 mois précédents. La couverture vaccinale était plus élevée chez les enfants de moins de 5 ans (49 %) que chez les enfants de 5 à 11 ans (36 %) et les jeunes de 12 à 17 ans (31 %)  [3]. 
  • La moitié (50 %) des résidents d’Ottawa de 18 ans et plus ont déclaré avoir été vaccinés contre la grippe à la saison 2022-23, comme en 2020-2021 [3].
  • Le taux d’immunisation est plus élevé chez les personnes âgées. En effet, 43 % des résidents de 18 à 64 ans ont dit s’être fait vacciner pendant la saison grippale 2022-2023, contre 79 % des 65 ans et plus. (figure 11) [3].
  • Plus de la moitié (56 %) des résidents ont indiqué avoir reçu leur vaccin contre la grippe à la pharmacie, 18 % chez le médecin, 13 % dans un bureau de santé publique. La proportion de résidents qui se sont fait vacciner à la pharmacie a augmenté ces dernières années (2016-2027 : 44 %; 2019-2020 : 30 %; 2020-2021 : 49 %) [3].

Figure 11. Pourcentage d'adultes d'Ottawa déclarant avoir été vaccinés contre la grippe selon le groupe d'âge et la saison grippale de 2013-2014 à 2022-2023

Graphique linéaire indiquant le pourcentage des adultes ottaviens qui ont déclaré s’être fait vacciner contre la grippe, par groupes d’âge et par saisons grippales, de 2013-2014 à 2022-2023

 

 Source de données et notes pour la figure 11
 Santé publique Ottawa, Système de surveillance rapide des facteurs de risque, 2013-2023.
  • Le Système de surveillance rapide des facteurs de risque (SSRFR) est une enquête téléphonique permanente (par téléphone fixe et cellulaire), à composition aléatoire, menée auprès d’adultes de 18 ans et plus.
  • Veuillez noter que le SSRFR n’a pas fait l’objet d’une collecte des données en 2021-2022.
  • Les barres d’erreurs représentent les intervalles de confiance à 95 %.
 Tableau de données pour la figure 11
 
Tableau 18. Pourcentage d'adultes d'Ottawa déclarant avoir été vaccinés contre la grippe selon le groupe d'âge et la saison grippale, de 2013-2014 à 2022-2023
Saison de la grippeDe 18 à 64 ans (%)

De 18 à 64 ans

(Intervalle de confiance à 95%)

65 ans et plus (%)65 ans et plus (intervalle de confiance de 95%)
2013/14 45,8 38,8-52,8 86 78,5-93,4
2014/15 38,6 32,2-45,1 79,9 72,8-87,0
2015/16 36,6 30,0-43,1 79,6 71,7-87,6
2016/17 43,7 36,9-50,4 83,7 75,7-91,7
2017/18 33,5 27,0-40,0 77,9

70,0-85,8

2018/19 45,8 39,0-52,6 85,8

78,4-91,0

2019/20 43,0 33,4-53,3 76,1

63,1-85,6

2020/21 43,2 37,8-48,9 73,9 65,3-81,0
2022/23 42,8 34,6-51,1 78,8 71,2-86,5

Maladies à vecteur et facteurs de risque

Les maladies à vecteur chez les humains sont des maladies transmises par un insecte ou un être vivant porteur d'un agent pathogène pouvant infecter une personne qui entre en contact avec le vecteur. Les exemples incluent la maladie de Lyme, dont l'agent bactérien est véhiculé par une tique, le virus du Nil occidental, qui est véhiculé par un moustique.

Tendances globales
  • La maladie de Lyme et l'infection par le virus du Nil occidental sont les deux seules maladies à transmission vectorielle à déclaration obligatoire pouvant être acquises localement et pour lesquelles des cas ont été signalés en 2017 (Figure 12).  La Maladie de Lyme et le virus du Nil occidental ont connu une activité importante à Ottawa ces dernières années.  [1]
  • Le paludisme a été signalé chez des résidents d'Ottawa, mais il n'est pas contracté localement.  Les cas de paludisme sont toujours liés aux voyages.  Le nombre de cas de paludisme notifiés n'a pas beaucoup changé au cours des cinq dernières années
  • Aucun cas d'autres maladies à transmission vectorielle à déclaration obligatoire n'a été signalé à Ottawa en 2017: charbon, brucellose, syndrome pulmonaire à hantavirus, peste, fièvre Q, rage et tularémie .  

Figure 12. Nombre de cas d'infections à vecteur et autres zoonoses, Ottawa, 2018

Graphique à barres horizontales indiquant le nombre de cas de maladies à transmission vectorielle et d’autres maladies zoonotiques déclarés par les résidents d’Ottawa en 2018

 

Figure 13. Nombre et taux pour 100 000 habitants de cas de maladie de Lyme par année, Ottawa, 2008-2018

Graphique linéaire et à barres illustrant le nombre de cas de maladie de Lyme et les taux pour 100 000 par an de 2008 à 2018

 

Source de données et notes pour la figure 12 et 13

Ministère de la Santé et des Soins de longue durée (MSSLD), Système intégré d'information sur la santé publique (SISP-i), extrait par Santé publique Ottawa, 2018. 

  • SISP-i est un système de déclaration dynamique qui permet de mettre à jour en permanence les données saisies précédemment. Ainsi, les données extraites de SISP-i fournissent un instantané des informations au moment de l'extraction des données et peuvent varier des extractions de données précédentes et ultérieures.
  • Les maladies transmissibles déclarables sont généralement sous-déclarées en raison de plusieurs facteurs, notamment une faible morbidité et une incitation aux tests; aucun soin de santé demandés; diagnostics cliniques plutôt que de laboratoire; et impossibilité d'identifier un agent étiologique à partir d'un échantillon de laboratoire.
  • Les maladies suivantes sont rapportées sous forme de somme des cas confirmés et probables: brucellose, maladie de Lyme et virus du Nil occidental.
  • Tous les cas sont associés à une date en fonction de la date de l'épisode (première apparition des symptômes, tests de laboratoire et déclaration).  
  • Il y a un décalage dans la déclaration associée à la plupart des maladies transmissibles à déclaration obligatoire.
Tableau de données pour la figure 10
Tableau 17. Nombre de cas d'infections à vecteur et autres zoonoses signalés par les résidents d'Ottawa en 2017
Infections à vecteur et autres zoonosesNombre de cas
Charbon 0
Brucellose, cas confirmés et cas probables 0
Infection à Echinococcus multilocularis 0
Hantavirus 0
Peste 0
Fièvre Q 0
Rage 0
Tularémie 0
Virus du Nil occidental, cas confirmés et cas probables 20
Paludisme 32
Maladie de Lyme, cas confirmés et cas probables 189

Maladie de Lyme
  • En 2018, 90 cas de maladie de Lyme ont été déclarés à Ottawa, comparativement à 2008, où 6 cas avaient été déclarés (Figure 13). [1] Parmi les cas de 2018, 27 % ont été exposés à Ottawa, 23 % à Ottawa ou à l’extérieur d’Ottawa, alors que 51 % ont été exposés à l’extérieur de la ville seulement.
  • Comparativement au taux d’incidence de la maladie de Lyme relevé dans l’ensemble de trois bureaux de santé adjacents, le taux d’incidence relevé à Ottawa est plus bas (30/100 000 contre 9/100 000). [2,13]
  • La plupart des cas de Lyme sont signalés à Santé publique Ottawa (SPO) pendant les mois sans neige, lorsque les tiques sont les plus actives et que les gens passent plus de temps à l'extérieur. [1]
  • La ville d’Ottawa est une zone où le risque de contracter la maladie de Lyme est établi [13]. La surveillance des tiques par SPO laisse croire que depuis la fin de 2016, au moins 20 % des tiques à pattesnoires de la région seraient porteuses de Borrelia burgdorferi, la bactérie à l’origine de la maladie.

En 2017, 89 % des adultes d’Ottawa avaient entendu parler de la maladie de Lyme et 81 % d’entre eux savaient qu’elle pouvait être transmise par une piqûre de tique. De ces personnes, 62 % ont dit prendre des mesures pour se protéger contre les piqûres et examiner leur corps à la recherche de tiques après avoir passé du temps à l’extérieur. [3]

Infection par le virus du Nil occidental

  • En 2018, 7 cas d'infection par le virus du Nil occidental ont été signalés parmi les résidents d'Ottawa.[1] Le premier cas d’infection par le virus du Nil occidental a été signalé à Ottawa en 2003; un total de 4 cas ont été répertoriés cette année-là.
  • En 2018, l’incidence d’infection au virus du Nil occidental à Ottawa était semblable à celle du reste de l’Ontario (0,7 cas par 100 000 habitants comparativement à 0,9 cas par 100 000 habitants). [2]

Rage

  • Au total, 27 cas de rage humaine ont été diagnostiqués au Canada depuis 1924, la première année pour laquelle des données sont disponibles.

  • Le cas humain de rage le plus récent en Ontario a été signalé à Brantford-Brant en septembre 2024. L’exposition présumée provenait d’une chauve-souris dans la région de Gowganda, dans la région de Timiskaming. Il s’agit du premier cas humain de rage en Ontario depuis 1967. [15]

  • Des chauves-souris à travers l'Ontario sont régulièrement testées positives pour le virus de la rage. Les résumés annuels et les cartes des cas confirmés de rage en Ontario se trouvent sur le site Web du gouvernement provincial. La surveillance active de la rage chez les animaux sauvages en Ontario, y compris les cas actuels, se trouve sur la page des éclosions de rage et des opérations de contrôle de la province, et la carte de surveillance est mise à jour chaque semaine.

  • SPO évalue le risque de toute exposition potentielle à la rage, et une prophylaxie postexposition (PPE) est distribuée, lorsqu’elle est indiquée, pour prévenir la rage chez les humains. En 2023, SPO et des fournisseurs de soins de santé locaux ont coordonné la distribution de 214 doses de PPE à des personnes chez qui on soupçonnait une exposition à la rage [1] 

Rapports sur les maladies transmissibles

Rapport sur l'état de santé de la population d'Ottawa, 2023
Ce rapport constitue une ressource pour Santé publique Ottawa et ses partenaires en santé; il les aide à planifier ou à améliorer les programmes et les services, à définir les priorités stratégiques, à cerner les lacunes et à suivre l’évolution de la santé des résidents d’Ottawa. Ce rapport satisfait également à l’exigence selon laquelle toutes les circonscriptions sanitaires sont tenues d’évaluer la santé de la population et d’en rendre compte, tel qu’il est énoncé dans les Normes de santé publique de l’Ontario.   
État de santé de la population d'Ottawa, rapport de 2023 [PDF 10.5M]
Rapport sur l'état de santé de la population d'Ottawa, 2018

Le présent rapport brosse un portrait de l’état de santé de la population d’Ottawa et présente des renseignements sur les caractéristiques démographiques des résidents de la ville, des indicateurs clés de l’état de santé général comme la longévité, la prévalence des maladies et le nombre de visites à l’hôpital, et un survol des comportements ayant une incidence sur la santé comme l’activité physique et la consommation d’alcool et de drogues. Des renseignements détaillés sur chaque sujet abordé ici figurent dans les analyses de santé accessibles sur la page « Rapports, recherches et statistiques » du site Web de SPO. 

État de santé de la population d’Ottawa en 2018 [PDF 1MB]

Épidémiologie des maladies transmissibles à Ottawa, 2016
Rapport épidémiologique sur les maladies transmissibles à déclaration obligatoire à Ottawa [PDF 1.0 MB]
Rapport de 2011 sur les maladies entériques à Ottawa

Pour mieux éclairer la planification et la mise en œuvre de stratégies visant les maladies entériques à Ottawa, Santé publique Ottawa a compilé le Rapport de 2011 sur les maladies entériques à Ottawa, qui fournit des données de 2010 sur 15 maladies entériques à déclaration obligatoire. Le rapport inclut le nombre de cas, l'incidence selon l'âge, le sexe et la période de l'année, les moyennes sur cinq ans et une comparaison avec le reste de l'Ontario.

Rapport sur les maladies entériques à Ottawa[PDF 6.52 MB]

Rapport sur les maladies entériques : Des connaissances à l’action [PDF 886 KB]

Rapport infections transmises sexuellement et santé sexuelle à Ottawa, 2011

Le Rapport de 2011 sur les infections transmises sexuellement et la santé sexuelle à Ottawa donne un aperçu des 12 types d'infections transmissibles sexuellement (ITS) à Ottawa, du nombre de cas, des taux d'incidence par âge et par sexe, des moyennes décennales et des comparaisons avec le reste de l'Ontario. et une analyse de quartier de la chlamydia. Le Rapport de 2011 sur les infections transmises sexuellement et la santé sexuelle à Ottawa : Des connaissances à l’action décrit le rôle de SPO dans la prévention et le contrôle des ITS et la promotion d'une sexualité saine chez les jeunes et les adultes de la ville d'Ottawa.  

Rapport sur les infections transmises sexuellement et la santé sexuelle à Ottawa  [PDF 1.2 MB] 

Rapport de 2011 sur les infections transmises sexuellement et la santé sexuelle à Ottawa : Des connaissances à l’action  [PDF 13.1 MB]

 La tuberculose à Ottawa, 2011

Le rapport 2011 sur la tuberculose à Ottawa décrit l'état de la tuberculose à Ottawa en 2010 par rapport au passé et décrit les résultats de la maladie, la gestion clinique et les risques pour la population. Rapport de 2011 sur la tuberculose à Ottawa : Des connaissances à l'action décrit le rôle de SPO dans la détection, l'investigation, le traitement et la prévention de la tuberculose. 

Rapport de 2011 sur la tuberculose à Ottawa [PDF 928 KB]

Rapport de 2011 sur la tuberculose à Ottawa : Des connaissances à l’action [PDF12.8 MB]

Références

Références

  1. Ministère de la Santé et des Soins de longue durée (MSSLD). Système intégré d’information sur la santé publique (SIISP), données extraites par Santé publique Ottawa le 6 septembre 2024.
  2. Santé publique Ontario. Query sur les comparaisons historiques de Santé publique Ottawa, Toronto (Ontario), Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé, 21 mai 2019. Sur Internet : https://www.publichealthontario.ca/-/media/documents/annual-report-2016-17.pdf?la=fr. 
  3. Système de surveillance rapide des facteurs de risque, 2021, Santé publique Ottawa.
  4. Teatero, S., A. McGeer, G. J. Tyrrell, L. Hoang, H. Smadi, M.-C. Domingo, P. N. Levett, M. Finkelstein, K. Dewar, A. Plevneshi, T. B. T Athey, J. B. Gubbay, M. R. Mulvey, I. Martin, W. Demczuk et N. Fittipaldi. « Canada-Wide Epidemic of emm74 Group A Streptococcus Invasive Disease », Open Forum Infectious Diseases, vol. 5, no 5, 1er mai 2018. Sur Internet : https://doi.org/10.1093/ofid/ofy085.
  5. Organisation mondiale de la Santé. Global Tuberculosis Report 2018, Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2018. Association canadienne de santé publique. Facteurs influençant la vulnérabilité (FIV).
  6. Association canadienne de santé publique. Facteurs influençant la vulnérabilité (FIV).
  7. Friedman, DS, O’Byrne P, Roy, M.  Comparaison des personnes diagnostiquées précocement et tardivement dans leur infection par le VIH : implications pour la santé publique. (en anglais seulement) International Journal of STD & AIDS. 28, no. 7 (2017): 693-701.
  8. Santé publique Ottawa. Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes 2015-2016. Fichier de partage Ontario. Statistique Canada 
  9. Santé publique Ontario. Oreillons. 2018. https://www.publichealthontario.ca/fr/browsebytopic/infectiousdiseases/pages/idlandingpages/mumps.aspx
  10. Gouvernement du Canada. Objectifs nationaux de couverture vaccinale et cibles nationales de réduction des maladies évitables par la vaccination d’ici 2025. https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/priorites-immunization-et-vaccins/strategie-nationale-immunisation/vaccination-objectifs-nationaux-couverture-vaccinale-cibles-nationales-reduction-maladies-evitables-2025.html. Dernière modification le 23 juillet 2018.
  11. Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé (Santé publique Ontario). Immunization Coverage Report for School Pupils in Ontario: 2017-18 School Year, Toronto (Ontario), Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, 2019.

  12. Ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario. « Programme universel de vaccination contre la grippe (PUVG) ». Sur Internet : http://www.health.gov.on.ca/fr/pro/programs/publichealth/flu/uiip/default.aspx. Dernière modification le 19 septembre 2018.
  13. Santé publique Ontario. Carte des zones à risque de maladie de Lyme en Ontario, 2018. Sur Internet : http://www.publichealthontario.ca/fr/eRepository/Lyme_disease_risk_areas_map.pdf (en anglais seulement).
  14. Santé publique Ontario. Rapport de septembre 2012 sur la surveillance des maladies infectieuses.  https://www.publichealthontario.ca/-/media/documents/rdto-2012.pdf?la=en (en anglais seulement).

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