Infections transmises sexuellement et par le sang (ITSS)

Qu'est-ce qu'une infection transmise sexuellement et par le sang(ITSS)?

Une infection transmise sexuellement et par le sang (ITSS) est une infection qui peut être transmise par le sexe vaginal, oral ou anal. La plupart des ITSS se transmettent par l'échange de liquides corporels, mais certains peuvent être transmis par contact cutané (peau à peau) ou par contact avec le sang et d'autres liquides corporels.  Diminuer le risque d’infections transmises sexuellement et par le sang (ITSS), en utilisant des condoms en latex ou en polyuréthane et/ou des digues buccales pour le sexe oral, anal ou vaginal.

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VIH et SIDA

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Qu’est-ce que le virus de l’immunodéficience humaine (VIH)?

Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est une infection qui peut affaiblir le système immunitaire d’une personne et sa capacité de lutter contre l’infection. Avec le temps, les personnes atteintes peuvent tomber malades, et même gravement malades. Les symptômes du VIH peuvent inclure douleurs musculaires, sensation de fatigue, sueurs nocturnes, mal de gorge, fièvre, perte de poids et enflure des ganglions lymphatiques, mais, en général, les gens ne présentent aucun symptôme.  

Lorsque le VIH demeure longtemps présent dans l’organisme sans aucun traitement, il peut évoluer vers la phase la plus dangereuse appelée syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA). Durant cette période, le système immunitaire est tellement faible que des infections rares ou des cancers peuvent se développer.

Comment se transmet le VIH?

On trouve le VIH dans le sang, le liquide pré-éjaculatoire, le sperme, les sécrétions vaginales, les sécrétions anales et le lait maternel des personnes infectées.

Il existe deux principaux modes de transmission du VIH d’une personne à une autre :

  • Les relations sexuelles anales ou vaginales sans condom
  • Le partage d’aiguilles et de seringues servant à l’injection de drogues (y compris les stéroïdes)

Parmi les autres modes de transmission du VIH, il faut noter les suivants :

  • Les relations sexuelles orales sans condom ni digue buccale
  • Le partage d’accessoires sexuels
  • Le partage de matériel associé à l’utilisation de drogues, entre autres les récipients, les filtres et les pipes
  • Le partage d’aiguilles, d’encre ou de bijoux servant au tatouage, au perçage corporel ainsi qu’aux modifications corporelles
  • Le partage d’aiguilles servant à l’acupuncture
  • D’un parent infecté à son enfant pendant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement

* Toute infection transmissible sexuellement (ITS) bactérienne, notamment la chlamydiose, la gonorrhée et la syphilis, peut accroître le risque d’avoir le VIH. Passer des tests régulièrement pour toutes les ITS fait partie intégrante des pratiques sexuelles à moindre risque.

LE VIH ne se transmet pas :

  • Par une simple poignée de main
  • Par les câlins et les baisers
  • Par la toux ou les éternuements
  • Par le partage de brosses à dents, d’ustensiles, etc.
  • En s’assoyant sur les sièges de toilette ou en buvant dans les fontaines

Par les insectes ou les animaux

Comment peut-on réduire les risques d’infection pendant les relations sexuelles?
  • Utilisez un condom interne ou externe chaque fois que vous avez des relations sexuelles vaginales ou anales
  • Utilisez un condom externe ou une digue buccale, chaque fois que vous avez des relations sexuelles orales
  • Utilisez uniquement des lubrifiants à base d’eau ou de silicone
  • Si vous partagez des accessoires sexuels, couvrez-les d’un condom et changez le condom chaque fois qu’ils passent d’une personne à l’autre
  • Faites-vous tester régulièrement pour les ITS 
Comment peut-on réduire les risques d’infection liés à la consommation de drogues?
  • Partager des aiguilles, des seringues ou d’autre équipement utilisé pour s’injecter des drogues (réchauds, filtres, etc.) ou du matériel servant à renifler ou à fumer des drogues, comme des tiges, des billets de banques ou des pailles
  • Ne partagez jamais votre matériel de consommation, même avec votre partenaire sexuel
  • Rendez-vous à un site d’injection supervisé pour vous procurer du nouveau matériel et obtenir des soins

Qu’est-ce que la PrEP?

La prophylaxie préexposition (PrEP) est un moyen par lequel une personne séronégative peut réduire son risque d’infection par le VIH en prenant des médicaments contre le VIH. Dans le cadre de la PrEP, il faut prendre les médicaments tous les jours et consulter tous les trois mois un fournisseur qui verra au suivi et aux tests. Discutez avec votre professionnel de la santé de l’accès à la prophylaxie pré-exposition (PrEP). Vous pouvez obtenir un complément d’information sur cette prophylaxie auprès de Santé publique Ottawa ou sur le site Web Zone gaie. Pour en savoir plus, rendez-vous à www.sexequitallume.ca/prep

Qu’est-ce que la PPE?

La prophylaxie post-exposition (PEP) est le fait qu’une personne séronégative prend des médicaments contre le VIH après une exposition potentielle ou connue au VIH. La prise de tels médicaments doit commencer dans les 72 heures suivant l’exposition et se poursuivre tous les jours pendant 28 jours. Vous pouvez vous procurer ces médicaments dans une salle d’urgence ou à la Clinique de santé-sexualité, où une infirmière évaluera votre niveau de risque, avant le début du traitement. Pour en savoir plus, rendez-vous à www.sexequitallume.ca/ppe

Comment diagnostique-t-on le VIH?

La seule façon de savoir si vous avez le VIH est de subir un test sanguin de 6 à 12 semaines après avoir eu des relations sexuelles ou partagé du matériel associé à la consommation de drogues.

Que se passera-t-il si le résultat de mon test est positif (indiquant une infection au VIH)?           

  • Une infirmière de la santé publique (ISP) communiquera avec vous pour vous offrir des ressources, des conseils, du soutien ainsi que de l’information afin de vous aider à orienter vos soins. Elle vous mettra, entre autres, en contact avec un fournisseur de soins contre de VIH, les services communautaires ou des travailleurs sociaux.
  • L’ISP vous aidera aussi à informer vos partenaires sexuels et ceux avec qui vous avez partagé du matériel pour l’utilisation de drogues, pour qu’ils puissent passer des tests et aussi recevoir du soutien.
  • Les personnes vivant avec le VIH ont accès à des médicaments qui permettront de réduire le niveau de virus dans leur sang. Cela peut diminuer le risque de transmission de l’infection à d’autres partenaires.

Appelez la Ligne d’info de santé sexuelle de l’Ontario au 1-800-668-2437 si vous avez des questions ou avez besoin d’aide.

 

Si vous voulez faire un test de dépistage du VIH, vous pouvez vous rendre au site GetaKit.ca/fr pour recevoir un auto-test du VIH à la maison. L'accès à un auto-test du VIH à partir de GetaKit est gratuit et la carte de santé n'est requise.

Pour de plus amples renseignements :

 

Clinique de santé-sexualité

179, rue Clarence, Ottawa (Ontario)

613-234-4641 | ATS : 613-580-9656

 

Clinique Zone Gaie

420, rue Cooper, Ottawa (Ontario)

www.gayzonegaie.ca

 

Le Programme de réduction des méfaits SITE

Bureau du programme SITE (échange d’aiguilles et de seringues et services de consommation supervisée)

179, rue Clarence

Ottawa ON K1N 5P7

613-580-2424, poste 29047

De 9 h à 21 h tous les jours

 

Fourgonnette du programme SITE – Services de réduction des méfaits

De 17 h à 23 h 30 tous les jours

613-232-3232 (appels à frais virés acceptés)

Pour plus de renseignements sur les ressources locales, consultez la page intitulée Services de réduction des méfaits à Ottawa.

La balanite

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 Qu’est-ce que la balanite?
La balanite est une inflammation du prépuce ou de la tête du pénis. C'est une condition commune qui se produit en grande partie chez les personnes non circoncises. Malgré que la balanite peut causer de l’inconfort, ce n’est pas une condition sérieuse. Elle est généralement soulagée en utilisant des médicaments topiques. 
 Quelles sont les causes de la balanite?
  • La cause principale de la balanite est une mauvaise hygiène. Le prépuce du pénis est un endroit idéal pour la croissance des bactéries et de la levure.
  • Irritation causé par des produits personnels tel que :
    • Savon parfumé pour nettoyer le pénis
    • Savon en barre qui sèche la peau
    • Lotions ou des vaporisateurs parfumés sur le pénis
  • Certains médicaments peuvent causer la balanite comme effets secondaires, tel que :
    • Laxatifs, somnifères, analgésiques et antibiotiques
  • Causes moins fréquentes de la balanite :
    • Arthrite réactive
    • Le diabète non contrôlé
    • Infections transmissibles sexuellement, tel que l’herpès et la gonorrhée
Signes et symptômes de la balanite 
  • Rougeur, irritation et douleur de la tête du pénis ou sous le prépuce
  • Démangeaison ou brûlure dans la zone touchée
  • Une sécrétion grumeleuse blanche ou jaunâtre en dessous du prépuce
  • Peau douloureuse sur le pénis
  • L’enflure peut exercer une pression sur l’urètre et provoquer de la douleur lorsque vous urinez
Comment la balanite est-elle diagnostiquée ?

La balanite peut être diagnostiquée lors d'un examen physique.

Traitement de la balanite 
  • Si votre problème est causé par une infection à levures, il vous sera conseillé d'utiliser une crème antifongique tel que le clotrimazole. Appliquer sur la zone affectée deux à trois fois par jour pendant 10 jours. Un professionnel de la santé peut également recommander un traitement antifongique sur ordonnance, sous forme de crème ou de pilule.
  • Si vous avez une infection causée par des bactéries, on vous demandera d'utiliser une crème antibiotique et de vous assurer de bien nettoyer la zone.
  • Évitez d'utiliser des produits irritants tels que du savon parfumé, de la lotion ou un vaporisateurs parfumés sur le pénis. 
Y a-t-il des conséquences pour la balanite ?

Le diagnostic précoce et le traitement est la meilleure façon de réduire vos chances de développer des complications, y compris;

  • Cicatrices dans l'ouverture du pénis
  • Retrait douloureux du prépuce
  • Alimentation sanguine insuffisante au pénis
  • Dermatite allergique (réaction cutanée allergique)
Comment prévenir la balanite
  • Bonne hygiène
  • Évitez d'utiliser des produits irritants tels que du savon parfumé, de la lotion ou un vaporisateurs parfumés sur le pénis. 
  • Séchage complet du pénis après la douche

Rappelez-vous :

Appelez la Ligne d’info de santé sexuelle de l’Ontario au 1-800-668-2437 si vous avez des questions ou avez besoin d’aide.

Le Centre de Santé-Sexualité
179, rue Clarence
Ottawa K1N 5P7

613-234-4641 ATS: 613-580-9656

Cervicite mucopurulente

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Qu’est-ce que la cervicite mucopurulente ?

La cervicite mucopurulente est une inflammation du col de l’utérus qui peut être causée par divers virus ou bactéries, qui peuvent être transmis sexuellement. Les symptômes peuvent apparaître d’une à six semaines après l’exposition.

Comment cette infection est-elle transmise ?

La plupart des bactéries et des virus qui causent la cervicite mucopurulente peuvent être transmis pendant les relations sexuelles.

Quels sont les symptômes ?

De nombreuses personnes ne présentent aucun symptôme. Les symptômes possibles sont les suivants :

  • Pertes vaginales plus abondantes
  • Relations sexuelles douloureuses
  • Saignement entre les menstruations ou après les relations sexuelles
  • Menstruations plus longues ou plus abondantes

Comment traite-t-on la cervicite mucopurulente ?

On traite la cervicite mucopurulente à l’aide d’antibiotiques.  Il est important de n’avoir aucune relation sexuelle pendant le traitement et les sept jours suivant le traitement. Encouragez votre ou vos partenaires à passer un test de dépistage avant de reprendre toute activité sexuelle.

Complications possibles

Si elle n’est pas traitée elle peut entraîner ce qui suit :

  • Syndrome inflammatoire pelvien (infection des trompes de Fallope, de l’utérus et des ovaires)
  • Stérilité (incapacité de devenir enceinte)
  • Grossesse ectopique (tubaire)

Appelez la Ligne d’info de santé sexuelle de l’Ontario au 1-800-668-2437 si vous avez des questions ou avez besoin d’aide.

Pour en savoir davantage sur la cervicite mucopurulente, consultez le site Web www.lesexeetmoi.ca

Le Clinique de Santé-Sexualité
179, rue Clarence,
Ottawa K1N 5P7

613-234-4641 | ATS: 613-580-9656

Chlamydia

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Qu'est-ce que la chlamydia?
La chlamydia est la plus répandue des infections transmissibles sexuellement (ITS) d’origine bactérienne. Elle est causée par une bactérie appelée Chlamydia trachomatis.
Comment se transmet la chlamydia?
La chlamydia se transmet lors de relations sexuelles vaginales, orales ou anales non protégées avec une personne infectée.
Quels sont les symptômes?

La plupart des gens ne ressentent aucun symptôme, alors c’est possible de transmettre la chlamydia à votre partenaire sans même savoir que vous êtes infecté. Le test de dépistage est le seul moyen de savoir si vous avez la chlamydia. Si des symptômes se manifestent, ils apparaissent habituellement dans les deux à six semaines suivant l’exposition à la bactérie.

  • Changements des pertes vaginales
  • Sensation de brûlure en urinant
  • Douleur au bas du ventre
  • Douleur pendant les relations sexuelles
  • Saignements après les relations sexuelles ou saignement entre les menstruations
  • Douleur, perte ou démangeaisons rectale
  • Écoulement clair ou laiteux provenant du pénis
  • Sensation de brûlure ou démangeaisons sur le gland du pénis
  • Douleur ou enflure aux testicules
Comment se fait le dépistage?
  • Une analyse d’un échantillon d’urine peut dépister une infection de la région génitale.

  • Un professionnel de la santé peux également obtenir un prélèvement du col de l’utérus, de l’urètre, de la gorge ou du rectum à l’aide d’un coton-tige.

Comment traite-t-on la chlamydia?
  • La chlamydia se traite facilement à l’aide d’antibiotiques.

  • Il est important de ne pas avoir de relations sexuelles pendant la durée du traitement et pendant les sept jours après le traitement.

  • Assurez-vous que votre partenaire a aussi suivi le traitement avant de recommencer à avoir des relations sexuelles.

  • Vous pouvez contracter l’infection de nouveau après le traitement.

     

Complications possibles :

  • Inflammation pelvienne (une inflammation de l’utérus, des trompes de Fallope et des ovaires)
  • Stérilité (incapacité de devenir enceinte)
  • Grossesse ectopique (grossesse tubaire). Les bébés nés de personnes infectées par la chlamydia peuvent souffrir de graves infections aux yeux ou de pneumonie.
  • L’infection peut s’étendre aux testicules.

Rappelez-vous :

Toute infection des parties génitales peut augmenter le risque d’infection par le VIH.  Les pratiques sexuelles recommandées comprenant l’utilisation de condoms en latex ou en polyuréthane et/ou de digues buccales lors des relations orales, anales ou vaginales peuvent réduire les risques d’infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS).

Appelez la Ligne d’info de santé sexuelle de l'Ontario au 1-800-668-2437 si vous avez des questions ou avez besoin d’aide

Pour de plus amples renseignements :

www.sexandu.ca

Le Centre de Santé-Sexualité    

179, rue Clarence

Ottawa K1N 5P7

613-234-4641 ATS: 613-580-9656

 

Épididymite

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Qu’est-ce qu’une épididymite?

Une épididymite est une inflammation de l’épididyme, un canal qui emmagasine et transporte les spermatozoïdes provenant des testicules.

Comment se transmet cette infection ?

L’inflammation peut être causée par diverses bactéries, y compris les infections transmissibles sexuellement (ITS).

Quels sont les symptômes ?

Vous pouvez présenter un seul ou l’ensemble des symptômes suivants :

  • Sensation graduelle de douleur ou de sensibilité dans un testicule.
  • Gonflement, rougeur ou bosse dans le testicule affecté.
  • Fièvre.
  • Écoulement urétral (du pénis).
  • Sang dans le sperme.

Comment traite-t-on l’épididymite ?

On traite l’épididymite à l’aide d’antibiotiques. Il est important de prendre tous les médicaments prescrits.  Pour assurer que le médicament est efficace et que votre état s’améliore, vous devez retourner à la clinique au moment demandé par le professionnel de la santé.  Il faut éviter toute activité sexuelle durant le traitement.

Est-ce que je peux transmettre cette infection à d’autres personnes ?

Les bactéries qui causent l’épididymite peuvent être transmises durant les relations sexuelles. Vous pouvez transmettre l’infection à votre partenaire même si vous n’avez pas de symptôme.  Encouragez votre ou vos partenaires à passer des tests de dépistage avant de reprendre toute activité sexuelle.

Y a-t-il des complications ?

  • Abcès au scrotum
  • Épididymite chronique
  • Infertilité (l’incapacité de produire des spermatozoïdes)

Rappelez-vous

Toute infection des parties génitales peut augmenter le risque d’infection par le VIH.  L’utilisation de condoms en latex ou en polyuréthane et/ou de digues buccales lors des relations orales, anales ou vaginales peuvent réduire les risques d’infections transmissible sexuellement et par le sang (ITSS).

Pour de plus amples renseignements :

Appelez la Ligne d’info de santé sexuelle de l’Ontario au 1-800-668-2437 si vous avez des questions ou avez besoin d’aide.

Pour en savoir davantage sur les infections transmissibles sexuellement, consultez le site Web  www.lesexeetmoi.ca

Le Centre de Santé-Sexualité
179, rue Clarence,
Ottawa K1N 5P7

613-234-4641 | ATS: 613-580-9656

Herpès génital (virus de l'herpès simplex)

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Qu’est-ce que l’herpès génital?

  • L’herpès génital est une infection transmissible sexuellement (ITS) causée par le virus herpès simplex (VHS).
  • Il existe deux principaux types de virus de l’herpès, le VHS-1 et VHS-2.
  • Les deux types peuvent causer des lésions sur la bouche et sur les organes génitaux.
  • Il n’existe aucune cure pour l’herpès génital et souvent les gens auront des symptômes récurrents. Au cours de ces épisodes la personne infectée aura des plaies et des symptômes pendant un certain temps, puis le virus ira dans un stade de dormance et la personne n’aura pas de symptômes jusqu’au prochain épisode.
  • Il est toujours possible de transmettre le virus au cours des phases de dormance, lorsque la personne n’a pas de symptômes.
Comment se transmet l'herpès génital?
  • L’herpès génital se transmet par contact peau à peau, habituellement lors de relations orales, vaginales ou anales.
  • Même les personnes qui n’ont pas de lésions visibles ou des ampoules peuvent transmettre le virus à leur partenaire sexuel(s).
Quels sont les symptômes?
  • Si les symptômes d’un épisode primaire surviennent, ils se développent habituellement entre six et 21 jours après le contact peau à peau avec un partenaire infecté.
  • Beaucoup de gens ne remarquent pas l’infection primaire, il est donc difficile de savoir quand ils ont été infectés.

Épisodes primaires

  • Petites lésions/ampoules dans le vagin, sur la vulve ou le col, sur ou autour du pénis ou des testicules; sur ou autour de l’anus, ou sur les cuisses ou les fesses.
  • Douleur en urinant.
  • Fièvre et douleurs dans les articulations et les muscles.
  • Malaise généralisé

Épisodes récurrents

  • Le nombre d’épisodes et la quantité de temps entre les épisodes varie d’une personne à l’autre.
  • Certaines personnes peuvent les avoir fréquemment et d’autres peuvent les avoir rarement.
  • Généralement dans la même région que l’épisode primaire.
  • Démangeaisons ou picotements au site de l’infection.
  • Moins grave et de plus courte durée.
Comment se fait le dépistage?
  • Un prélèvement d’une lésion peut être pris.
  • Dans certaines circonstances, et si disponible, un test sanguin peut être effectué pour tester pour l’herpès génital.
Comment traite-t-on l'herpès génital?
  • Il n’existe aucune cure pour l’herpès, mais des traitements efficaces existent. Pour être efficaces, ces traitements doivent être initiés rapidement après l’apparition des symptômes.
  • Les médicaments antiviraux sont disponibles et peuvent être pris pour accélérer la guérison des lésions et raccourcir la durée des symptômes.
  • La thérapie suppressive est une option pour ceux qui ont des épisodes récurrents.

Effets psychologiques de l'herpès génital

Pour beaucoup de gens, un diagnostic d’herpès peut provoquer une forte réaction émotive. Les gens peuvent ressentir de la colère, l’embarras, l’inquiétude ou la culpabilité. Souvent, les gens sont déprimés, ont peur et ont le sentiment de rejet ou d’isolement. Ces réactions sont très communes et ne durent pas longtemps. Il est important de parler de ces sentiments avec quelqu’un de confiance, comme un professionnel de la santé, une personne de soutien dans votre vie ou votre partenaire. Plusieurs autres personnes ont ressenti la même chose.

Y a-t-il des complications?

Rarement, les personnes infectées peuvent transmettre le virus à d’autres parties de leur corps avec leurs mains. La transmission aux yeux peut être très grave. Il est important de se laver et sécher soigneusement les mains après avoir touché des lésions, afin d’éviter de propager le virus.

Si vous êtes enceinte, il est important que vous informiez votre professionnel de la santé si vous avez l’herpès génital.

Rappelez-vous :

  • Toute infection des parties génitales peut augmenter le risque d’infection par le VIH.
  • Les pratiques sexuelles recommandées comprenant l’utilisation de condoms en latex ou en polyuréthane et/ou de digues buccales lors des relations orales, anales ou vaginales peuvent réduire les risques d’infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS)

Appelez la Ligne d’info de santé sexuelle de l'Ontario au 1-800-668-2437 si vous avez des questions ou avez besoin d’aide

Pour de plus amples renseignements :

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Verrue génitale (ou condylome) et le virus du papillome humain (VPH)

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Qu’est-ce qu’une verrue génitale (ou condylome)?

Les verrues génitales sont des lésions causées par le virus du papillome humain (VPH).

Qu'est-ce que le VPH?

Le virus du papillome humain (VPH) est un virus commun. Il existe plus d’une centaine de souches ou de types de VPH. Le VPH est la forme d’infection transmissible sexuellement et par le sang (ITSS) la plus courante au Canada. Jusqu’à 75 % des gens vont être en contact avec le virus au cours de leur vie. La plupart des gens finissent par éliminer le VPH dans les deux ans suivant l’infection.

Comment se transmet le VPH?
Le VPH se propage d’une personne à l’autre par contact direct de peau à peau, souvent pendant une activité sexuelle.
Quels sont les symptômes?

Dans bien des cas, le VPH n’est accompagné d’aucun symptôme et les gens ne savent pas qu’ils sont infectés. Si des symptômes se développent, ils peuvent prendre deux à trois mois et même des années avant d’apparaître. Le VPH peut causer des verrues sur les organes génitaux. Les verrues génitales ressemblent aux verrues ordinaires. Elles prennent habituellement la forme d’excroissances dures ou molles. Elles ressemblent souvent à de petits choux-fleurs et sont de couleur rose, chair, blanche, brune ou grise. Elles peuvent être surélevées ou plates, isolées ou groupées.

Comment diagnostique-t-on le VPH?

Il n’existe pas encore de test diagnostic de routine pour le VPH au Canada. Un professionnel de la santé peut examiner votre peau pour vérifier la présence de verrues génitales.

Comment traite-t-on le VPH?

Des traitements sont disponibles afin d’enlever les verrues. Ces traitements permettent aussi de réduire les risques de transmission aux partenaires sexuels. Il se peut que plusieurs traitements soient nécessaires avant que toutes les verrues disparaissent. Les traitements varient selon le nombre et l’endroit où se trouvent les verrues.

Parmi les traitements courants, on trouve :

La cryothérapie, une technique qui consiste à « geler » les verrues avec de l’azote liquide. Des médicaments topiques (p. ex. podophylline) à appliquer directement sur les verrues. Des traitements avec ordonnance sont aussi disponibles (Aldara, Vyloma, Condyline). Un traitement au laser ou une chirurgie mineure est souvent utilisé pour traiter les verrues sur le col de l’utérus et d’autres verrues internes. Les traitements en vente libre contre les verrues ne devraient jamais être utilisés sur les organes génitaux.

Comment peut-on prévenir le VPH ?

Les condoms peuvent aider à éviter la propagation du VPH, mais n’assurent pas une protection complète. Un vaccin est disponible pour se protéger contre les types de VPH les plus courants. En Ontario, le vaccin est administré à tous les étudiants de 7e année par l’entremise de cliniques scolaires. Il est aussi disponible pour les personnes désignées masculines à la naissance de 9 à 26 ans (qui répondent aux critères de risque élevé) qui sont infectées par le VIH et immunodéficientes ou immunocompétentes. Dans certaines circonstances, ce vaccin peut également être prescrit pour les adultes qui n’ont pas reçu le vaccin à l’école. Discutez avec votre professionnel de soins de santé si ce vaccin est approprié pour vous.

Complications possibles:

Certains types de VPH peuvent causer le cancer du col de l’utérus. D’autres peuvent causer d’autres formes rares de cancer, comme ceux du pénis, de la vulve, de l’anus ou de la gorge. Il est peu probable que les types de VPH qui causent les verrues génitales causent le cancer.

Rappelez-vous :

Toute infection des parties génitales peut augmenter le risque d’infection par le VIH. Les pratiques sexuelles recommandées comprenant l’utilisation de condoms en latex ou en polyuréthane et/ou de digues buccales lors des relations orales, anales ou vaginales peuvent réduire les risques d’ITSS.

Appelez la Ligne d’info de santé sexuelle de l'Ontario au 1-800-668-2437 si vous avez des questions ou avez besoin d’aide.

Pour de plus amples renseignements : www.lesexeetmoi.ca

 

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Gonorrhée

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Qu’est-ce que la gonorrhée?

La gonorrhée est une infection transmissible sexuellement (ITS) causée par une bactérie appelée Neisseria gonorrhea. C’est la deuxième infection bactérienne la plus répandue.

Comment se transmet la gonorrhée?

La gonorrhée se transmet lors de relations sexuelles vaginales, orales ou anales non protégées avec une personne infectée. Vous pouvez transmettre la gonorrhée à votre partenaire sans même savoir que vous êtes infecté.

Quels sont les symptômes?

La plupart des gens ne ressentent aucun symptôme. Si des symptômes se manifestent, ils apparaissent habituellement deux à sept jours après l’exposition à la bactérie.

  • Pertes vaginales ou rectales épaisses et jaunâtres
  • Sensation de brûlure en urinant
  • Douleur au bas du ventre
  • Douleur ou saignements vaginaux pendant les relations sexuelles
  • Saignements vaginaux anormaux
  • Mal de gorge
  • Écoulement épais jaune-verdâtre provenant du pénis
  • Sensation de brûlure ou démangeaisons sur le gland, à l’intérieur du pénis ou près du rectum
  • Douleur et/ou enflure aux testicules
  • Douleur et/ou perte rectale
Comment se fait le dépistage?

Un prélèvement est effectué dans le col de l’utérus, l’urètre, la gorge ou le rectum à l’aide d’un coton-tige. On peut aussi faire une analyse d’urine. Le test de dépistage est le seul moyen de savoir si vous avez la gonorrhée.

Comment traite-t-on la gonorrhée?

La gonorrhée se traite et se guérit facilement à l’aide d’antibiotiques.  Dans certaines régions du Canada et ailleurs dans le monde, la gonorrhée peut être résistante à certains antibiotiques. Veuillez aviser votre médecin si vos partenaires ou vous-même avez effectué des voyages.

Il est important de ne pas avoir de relations sexuelles pendant la durée du traitement et pendant les sept jours qui suivent le traitement. Assurez-vous que votre partenaire a aussi suivi le traitement avant de recommencer à avoir des relations sexuelles.

Vous pouvez contracter l’infection de nouveau après le traitement.

Complications possibles :

  • Inflammation pelvienne (une infection de l’utérus, des trompes de Fallope et des ovaires et/ou des tissus environnants)
  • Stérilité (incapacité de devenir enceinte)
  • Grossesse ectopique (grossesse tubaire)
  • Les bébés nés infectés par la gonorrhée peuvent souffrir de graves infections aux yeux ou de pneumonie
  • L’infection peut s’étendre aux testicules et à la prostate et aller jusqu’à causer la stérilité.

Rappelez-vous :

Toute infection des parties génitales peut augmenter le risque d’infection par le VIH. Les pratiques sexuelles comprenant l’utilisation de condoms en latex ou en polyuréthane et/ou de digues buccales lors des relations orales, anales ou vaginales peuvent réduire les risques d’infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS).

Appelez la Ligne d’info de santé sexuelle de l'Ontario au 1-800-668-2437 si vous avez des questions ou avez besoin d’aide.

Pour de plus amples renseignements :

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Hépatite A

Qu'est-ce que l'hépatite A?

L’hépatite A est causée par un virus contagieux qui s’attaque au foie. L’hépatite A peut varier d’une maladie bénigne durant quelques semaines à une maladie grave qui dure plusieurs mois. Il s’agit de l’un des différents types de virus d’hépatite qui causent de l’inflammation et peuvent nuire à la capacité du foie de bien fonctionner.

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Quels sont les symptômes?

Les personnes infectées par le virus de l’hépatite A peuvent présenter divers symptômes. Il arrive qu’aucun symptôme ne se manifeste, mais les personnes peuvent quand même propager l’infection à d’autres. Souvent, chez les personnes infectées par l’hépatite A, les symptômes suivants apparaissent de 15 à 50 jours après l’exposition au virus :

  • Fatigue (sensation de fatigue)
  • Jaunisse (la peau et le blanc des yeux prennent une teinte jaunâtre
  • Urine foncée et selles pâles
  • Douleurs abdominales, nausées, vomissements, faible appétit
  • Diarrhée
  • Fièvre

Les symptômes sont souvent bénins et durent généralement une à deux semaines. Dans les cas graves, les symptômes peuvent persister pendant plusieurs mois. L’hépatite A est plus sérieuse chez les femmes enceintes (particulièrement au troisième trimestre de grossesse) et peut entraîner la mort dans certains cas.

Il existe actuellement un vaccin approuvé contre l’hépatite A. Une fois vacciné, vous êtes immunisé pour la vie. Si vous avez déjà été infecté par le virus, votre corps a développé une immunité naturelle. 

Comment l’hépatite A se transmet-elle?

Le virus de l’hépatite A se transmet d’une personne à l’autre par contact avec des excréments (selles) contaminés. Les gens peuvent être porteurs du virus sans ressentir de symptômes et le transmettre à d’autres personnes ou contaminer des aliments ou des surfaces. Le plus souvent, le virus se transmet par :

  • Contact sexuel avec une personne infectée (contact oral-anal)
  • Partage d’aiguilles et d’accessoires servant à la consommation de drogues
  • Un préposé à la manutention des aliments infecté
  • Des mains mal lavées après avoir utilisé les toilettes ou avoir aidé quelqu’un à le faire
  • La contamination durant la récolte, la fabrication et la transformation des aliments
  • Des personnes qui voyagent dans des pays où l’hépatite A est courante

Voici quelques sources possibles de contamination à l’hépatite A par les aliments :

  • Eau contaminée
  • Mollusques et crustacés crus ou insuffisamment cuits
  • Fruits et légumes crus

Comment diagnostique-t-on l’hépatite A?

On peut diagnostiquer l’hépatite A à l’aide d’un test sanguin. Ce test peut indiquer si une personne est infectée par l’hépatite A, l’a été par le passé (et est guérie) ou si elle a déjà reçu le vaccin.  

Comment puis-je me protéger contre l’hépatite A?

Les conseils suivants vous aideront à vous protéger, vous et votre famille, contre l’hépatite A :

  • Discutez avec votre médecin de la possibilité de vous faire vacciner contre l’hépatite A
  • Lavez-vous les mains après avoir utilisé les toilettes et changé des couches, ou avant de cuisiner et de manger
  • Lorsque vous voyagez, surtout dans des pays en développement :
    • Buvez uniquement de l’eau embouteillée ou bouillie
    • Évitez les glaçons dans vos boissons
    • Mangez uniquement des aliments fraîchement cuits
    • Évitez les fruits et les légumes crus non pelés
  • Cuisez les aliments jusqu’à ce qu’ils atteignent une température interne sécuritaire, en utilisant un thermomètre numérique
  • Si vous pensez avoir été exposé à l’hépatite A, consultez immédiatement votre médecin. Le vaccin peut prévenir l’apparition des symptômes, s’il est administré dans les deux semaines suivant l’exposition.
  • Si vous avez été exposé à l’hépatite A ou à une autre maladie gastro-intestinale, ne cuisinez pas pour d’autres personnes

Comment peut-on réduire les risques d’infection pendant les relations sexuelles?

  • Utilisez un condom interne ou externe chaque fois que vous avez des relations sexuelles orales, vaginales ou anales
  • Utilisez uniquement des lubrifiants à base d’eau et de silicone
  • Si vous partagez des accessoires sexuels, couvrez-les d’un condom et changez le condom chaque fois qu’ils passent d’une personne à l’autre
  • Faites-vous tester régulièrement pour les infections transmissibles sexuellement (ITS) 

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Comment peut-on réduire les risques d’infection liés à la consommation de drogues?

  • Utilisez du nouveau matériel chaque fois que vous consommez. Cette recommandation concerne les pipes, les aiguilles, les seringues et le reste du matériel (réchauds, filtres et eau, p. ex.)
  • Ne partagez jamais votre matériel de consommation, même avec votre partenaire sexuel
  • Faites appel aux programmes d’échange d’aiguilles et de seringues ou aux services de consommation supervisée afin d’obtenir du nouvel équipement et de profiter de services de réduction des méfaits

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Pour de plus amples renseignements:

Clinique de santé-sexualité

179, rue Clarence

Ottawa (Ontario)  K1N 5P7

613-234-4641 | ATS : 613-580-9656

Le Programme de réduction des méfaits SITE 

Bureau du Programme SITE (échange d’aiguilles et de seringues et services de consommation supervisée)

179, rue Clarence

Ottawa (Ontario)  K1N 5P7

613-580-2424, poste 29047

De 9 h à 21 h tous les jours

Fourgonnette du Programme SITE – Service de réduction des méfaits

De 17 h à 23 h 30 tous les jours

613-232-3232 (appels à frais virés acceptés)

 

Pour en savoir plus sur les ressources locales, consultez la page intitulée Services de réduction des méfaits à Ottawa

Hépatite B

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Qu’est-ce que l’hépatite B?

  • L’hépatite B est une infection virale qui s’attaque au foie. On peut vivre longtemps (de 20 à 30 ans) avec l’hépatite B avant de commencer à avoir des symptômes, à se sentir malade ou à présenter des signes de dommages au foie. Sans test, traitement ou suivi de la part d’un fournisseur de soins de santé, le foie peut s’endommager et les personnes tombent malades.
  • L’hépatite B est très répandue dans certaines parties du monde, par exemple, en Afrique du Sud du Sahara, en Asie de l’Est et dans certaines régions de l’Amérique centrale et de l’Amérique du Sud.

Quels sont les symptômes?

La plupart des gens atteints de l’hépatite B n’ont pas de symptômes. Toutefois, certaines personnes peuvent présenter les symptômes suivants :

  • Fatigue
  • Jaunisse (la peau et le blanc des yeux prennent une teinte jaunâtre)
  • Urine foncée et selles pâles
  • Douleurs abdominales, nausées, vomissements, faible appétit
Comment se transmet l’hépatite B?

L’hépatite B se propage par contact avec le sang, le liquide pré-éjaculatoire, le sperme, les sécrétions vaginales, les sécrétions anales et la salive d’une personne infectée par le virus de l’hépatite B. Les principaux facteurs de risque pour la transmission de l’hépatite B d’une personne à une autre sont les suivants :

  • Les relations sexuelles anales ou vaginales et le partage d’accessoires sexuels
  • La transmission mère-enfant (pendant la grossesse ou l’accouchement)
  • Partager des aiguilles, des seringues ou d’autre équipement utilisé pour s’injecter des drogues (réchauds, filtres, etc.) ou du matériel servant à renifler ou à fumer des drogues, comme des tiges, des billets de banques ou des pailles
  • Les séances de tatouage, de modification ou de perçage corporel, de manucure ou de pédicure ainsi que les traitements d’acupuncture au moyen de matériel non stérile
  • Le partage de produits d’hygiène personnelle, notamment des rasoirs, des brosses à dents et des coupe-ongles

L’hépatite B ne peut se transmettre :

  • Par une simple poignée de main
  • Par les câlins et les baisers
  • Par la toux ou les éternuements
  • Par la nourriture ou l’eau
  • Par le partage des ustensiles
  • Par l’allaitement maternel
Comment diagnostique-t-on l’hépatite B?

Un test sanguin permet de détecter le virus de l’hépatite B. Ce test peut révéler si une personne a l’hépatite B, si elle a eu l’hépatite B par le passé (et qu’elle est maintenant guérie) ou si elle a déjà été vaccinée contre le virus. La plupart des tests sont précis dans les quatre semaines suivant l’exposition, mais pour certaines personnes, il peut s’écouler de trois à six mois avant qu’elles n’aient un résultat positif. Si tel est votre cas, il se peut que l’on vous invite à subir un nouveau test.

Que se passera-t-il si mon test de dépistage de l’hépatite B est positif?
  • Votre organisme réussira peut-être à se débarrasser du virus naturellement sans traitement au cours des six premiers mois : la majorité des adultes éliminent le virus et développent une immunité permanente. Toutefois, la majorité des bébés et des enfants qui contractent l’hépatite B développeront une hépatite B chronique.  
  • L’hépatite B est incurable, mais il existe des options en matière de traitements qui peuvent aider à réduire les dommages au foie.
  • Pour réduire le risque de transmission du virus de l’hépatite B à votre bébé, votre médecin veillera à ce que celui-ci reçoive une injection d’immunoglobuline et le vaccin contre l’hépatite B à la naissance.
  • Votre fournisseur de soins de santé ou votre infirmière en santé publique vous offrira des ressources, des conseils, du soutien ainsi que de l’information afin de vous aider à orienter vos soins. Elle vous mettra, entre autres, en contact avec les services communautaires ou des travailleurs sociaux.
  • Votre fournisseur de soins de santé ou une infirmière en santé publique vous aidera à informer vos contacts familiaux, vos partenaires sexuels et ceux avec qui vous avez partagé du matériel pour l’utilisation de drogues, afin de les encourager à se faire tester pour l’hépatite B, à évaluer leur état immunitaire et à fournir une protection vaccinale à ceux qui ne sont pas immunisés. Ils peuvent se faire vacciner gratuitement contre l’hépatite B par le biais de SPO.
Comment peut-on garder son foie en santé?
  • Réduisez ou éliminez votre consommation d’alcool, de drogues et de tabac
  • Faites-vous vacciner contre l’hépatite A
  • Consultez votre fournisseur de soins de santé ou votre pharmacien avant de commencer à prendre de nouveaux médicaments ou des remèdes naturels

Comment peut-on réduire les risques d’infection pendant les relations sexuelles?

  • Utilisez un condom interne ou externe chaque fois que vous avez des relations sexuelles vaginales ou anales
  • Utilisez uniquement des lubrifiants à base d’eau ou de silicone
  • Si vous partagez des accessoires sexuels, couvrez-les d’un condom et changez le condom chaque fois qu’ils passent d’une personne à l’autre
  • Faites-vous tester régulièrement pour les infections transmissibles sexuellement (ITS)
Comment peut-on réduire les risques d’infection liés à la consommation de drogues?
  • Utilisez du nouveau matériel chaque fois que vous vous faites une injection. Cette recommandation concerne les aiguilles, les seringues et le reste du matériel (réchauds, filtres et eau, p. ex.)
  • Ne partagez jamais votre matériel de consommation, même avec votre partenaire sexuel
  • Faites appel aux programmes d’échange d’aiguilles et de seringues ou aux services de consommation supervisée afin d’obtenir du nouveau matériel et de profiter de services de réduction des méfaits

Pour de plus amples renseignements :

  • Fondation canadienne du foie – www.foie.ca ou composez le 1-800-563-5483
  • Santé Canada http://www.phac-aspc.gc.ca/
  • Ministre de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario – www.hepcontario.ca/fr
  • www.catie.ca (La source canadienne de renseignements sur le VIH et l’hépatite C) ou composez sans frais le 1-800-236-1638
  • Appelez la Ligne d’info sida-santé sexualité au 1-800-668-2437, si vous avez des questions ou avez besoin d’aide
  • www.lesexeetmoi.ca

 

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Hépatite C

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Qu’est-ce que l’hépatite C?

L’hépatite C est une infection virale qui s’attaque au foie. On peut vivre longtemps (de 20 à 30 ans) avec l’hépatite C avant de commencer à avoir des symptômes, à se sentir malade ou à présenter des signes des dommages au foie. Sans test, traitement ou suivi de la part d’un fournisseur de soins, le foie peut s’endommager et les personnes tombent malades. L’hépatite C est très répandue dans certaines parties du monde, par exemple, l’Asie centrale, l’Asie de l’Est et l’Asie du Sud, l’Australasie et l’Océanie, l’Europe de l’Est, l’Afrique du Sud du Sahara, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient.

Quels sont les symptômes?

La plupart des gens atteints d’hépatite C n’ont pas de symptômes. Certaines personnes peuvent présenter les symptômes suivants :

  • Fatigue
  • Jaunisse (la peau et le blanc des yeux prennent une teinte jaunâtre)
  • Urine foncée et selles pâles
  • Douleurs abdominales, nausées, vomissements, faible appétit
Comment se transmet l’hépatite C?

L’hépatite C se propage par contact avec le sang d’une personne infectée par le virus de l’hépatite C. Les principaux facteurs de risque pour la transmission de l’hépatite C d’une personne à une autre sont les suivants :

  • Le partage d’aiguilles, de seringues ou d’autres instruments servant à l’injection de drogues, entre autres les réchauds, les filtres, les tiges, les pailles et les billets d’argent roulés.
  • Si vous avez reçu, avant 1992, du sang, des produits sanguins ou de l’immunoglobine
  • Les séances de tatouage, de modification ou de perçage corporel, de manucure ou de pédicure ainsi que les traitements d’acupuncture au moyen de matériel non stérile
  • Le partage de produits d’hygiène personnelle, notamment des rasoirs, des brosses à dents ou des coupe-ongles
  • La transmission mère-enfant (pendant la grossesse ou l’accouchement)
  • Les rapports non protégés (c’est-à-dire sans condom) qui présentent un risque élevé de transmission par le sang, comme les relations sexuelles anales, les rapports sexuels violents, les relations sexuelles pendant les menstruations, les rapports sexuels sous l’influence de la drogue, etc
Comment diagnostique-t-on l’hépatite C?

Un test sanguin en deux étapes permet de détecter le virus de l’hépatite C : un test de dépistage des anticorps et un test d’ARC. Dans les six mois suivant l’infection, presque chaque personne présente dans son sang des anticorps pouvant être mesurés au moyen du test de dépistage des anticorps de l’hépatite C. Si l’on détecte des anticorps, un test d'ARC est prescrit afin de déterminer si vous avez le virus de l’hépatite C. Les anticorps de l’hépatite C demeurent toujours positifs dans le sang, même une fois que la personne s’est débarrassée du virus. Même les personnes qui se sont débarrassées du virus (avec ou sans traitement) peuvent contracter l’hépatite C à nouveau.

Que se passera-t-il si mon test d’ARN est positif?

L’hépatite C est une infection qui peut être traitée. Le quart des personnes atteintes de l’hépatite C réussissent à se débarrasser du virus sans traitement, mais la plupart des gens doivent être traités pour en guérir. Si votre test d’ARC est positif, vous serez dirigé vers un spécialiste de l’hépatite. Vous déciderez avec votre spécialiste du traitement à suivre; celui-ci dure généralement trois mois.  

Comment peut-on garder son foie en santé?
  • Réduisez ou éliminez votre consommation d’alcool, de drogues et de tabac
  • Faites-vous vacciner contre l’hépatite A et l’hépatite B.
  • Consultez votre fournisseur de soins de santé ou votre pharmacien avant de commencer à prendre de nouveaux médicaments ou des remèdes naturels 
Comment peut-on réduire les risques d’infection pendant les relations sexuelles?
  • Utilisez un condom interne ou externe chaque fois que vous avez des relations sexuelles vaginales ou anales
  • Utilisez uniquement des lubrifiants à base d’eau ou de silicone
  • Si vous partagez des accessoires sexuels, couvrez-les d’un condom et changez le condom chaque fois qu’ils passent d’une personne à l’autre
  • Faites-vous tester régulièrement pour les infections transmissibles sexuellement (ITS)
Comment peut-on réduire les risques d’infection liés à la consommation de drogues?
  • Utilisez une nouvelle aiguille, une nouvelle seringue et du nouveau matériel associé à l’utilisation de drogues chaque fois que vous consommez

  • Ne partagez jamais votre matériel de consommation, même avec votre partenaire sexuel

  • Rendez-vous à un site d’injection supervisé pour vous procurer du nouveau matériel et pour obtenir des soins

Pour de plus amples renseignements :

  • Fondation canadienne du foie – www.foie.ca ou composez le 1-800-563-5483
  • Santé Canada www.phac-aspc.gc.ca/
  • Ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario – www.hepcontario.ca
  • www.catie.ca (La source canadienne de renseignements sur le VIH et l’hépatite C) ou composez sans frais le 1-800-236-1638
  • Appelez la Ligne d’info sida-santé sexualité au 1-800-668-2437, si vous avez des questions ou avez besoin d’aide
  • www.lesexeetmoi.ca

 

Clinique de santé-sexualité

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613-234-4641 | ATS : 613-580-9656

 

Le Programme de réduction des méfaits SITE

Bureau du programme SITE (échange d’aiguilles et de seringues et services de consommation supervisée)

179, rue Clarence

Ottawa ON K1N 5P7

613-580-2424, poste 29047

De 9 h à 21 h tous les jours

Fourgonnette du programme SITE – Services de réduction des méfaits

De 17 h à 23 h 30 tous les jours

613-232-3232 (appels à frais virés acceptés)

Pour plus de renseignements sur les ressources locales, consultez la page intitulée Services de réduction des méfaits à Ottawa.

Molluscum

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Qu'est-ce que le Molluscum Contagiosum?

Le Molluscum contagiosum est une infection cutanée causée par un virus appartenant à la famille des poxvirus. Le molluscum est un virus qui vit dans la peau. Le molluscum apparaît habituellement d’un à trois mois après exposition au virus. Les bosses peuvent durer de 6 mois à 2 ans.

Comment se transmet le molluscum?

Le molluscum peut être transmis par une personne infectée par :

  • Contacts directs peau à peau
  • Contact avec des serviettes mouillées, l’équipement de sport ou les lits de bronzage
  • Contact sexuel
  • Le Molluscum peut se propager à d’autres parties du corps quand la personne infectée gratte les lésions puis se touche à un autre point du corps.
Quels sont les symptômes?
  • Le molluscum cause de petites excroissances ou bosses fermes, à surface lisse, de couleur chair ou blanc nacré, dont le centre est affaissé.
  • Il peut y avoir une ou plusieurs bosses à n’importe quel endroit du corps.
  • Chez les personnes active sexuellement, les bosses peuvent être situées sur les parties génitales, la partie interne des cuisses ou l’abdomen.
  • Les bosses peuvent durer de 6 mois à 2 ans. Une fois les bosses disparues, le virus est éliminé.
  • Si la personne atteinte se gratte, les bosses peuvent être infectées et devenir sensibles ou rouges.

Comment traite-t-on le molluscum ?

Les bosses disparaissent habituellement d’elles-mêmes après une période de 6 à 12 mois ; très rarement, elles peuvent durer jusqu’à 2 ans. On peut traiter le molluscum en gelant les lésions à l’aide d’azote liquide ou en appliquant une crème disponible par ordonnance.

Comment diagnostique-t-on le molluscum?

Le molluscum est diagnostiqué par un pourvoyeur de soins après un examen de la peau.

Rappelez-vous :

Toute infection des parties génitales peut augmenter le risque d’infection par le VIH.

Les pratiques sexuelles recommandées comprenant l’utilisation de condoms en latex ou en polyuréthane et/ou de digues buccales lors des relations orales, anales ou vaginales peuvent réduire les risques d’infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS).

 

Appelez la Ligne d’info de santé sexuelle de l'Ontario au 1-800-668-2437 si vous avez des questions ou avez besoin d’aide.

 

Le Centre de Santé-Sexualité

179, rue Clarence,

Ottawa K1N 5P7

613-234-4641 | ATS: 613-580-9656

 

 

Syndrome inflammatoire pelvien

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Qu’est-ce qu’une inflammation pelvienne ?

L’inflammation pelvienne est une inflammation de l’utérus, des trompes de Fallope, des ovaires et/ou des tissus environnants.

Comment se transmet cette infection?
L’inflammation pelvienne peut être causée par une variété de bactéries ou de virus, y compris les infections transmissibles sexuellement (ITS).
Quels sont les symptômes?

De nombreuses personnes ne présentent aucun symptôme. Les symptômes possibles sont les suivants :

  • Douleur au bas-ventre
  • Pertes vaginales plus abondantes ou anormales
  • Douleur pendant les relations sexuelles
  • Saignements entre les menstruations ou après les relations sexuelles
  • Menstruations plus abondantes
  • Frissons ou fièvre
Comment traite-t-on une inflammation pelvienne ?
  • On traite l’inflammation pelvienne à l’aide d’antibiotiques. Il est important de prendre tous les médicaments prescrits et d’informer la clinique si vous vomissez après avoir pris le médicament.
  • Pour assurer que le médicament est efficace et que votre état s’améliore, vous devez retourner à la clinique dans les trois à sept jours qui suivent.
  • Évitez toute activité sexuelle pendant le traitement.
  • Encouragez votre ou vos partenaires à passer des tests de dépistage.

Est-ce que je peux transmettre cette infection à d’autre personne ?

Les bactéries et les virus qui causent l’inflammation pelvienne peuvent être transmis pendant les relations sexuelles. Vous pouvez transmettre l’infection à votre partenaire même si vous n’avez pas de symptôme.

Y a-t-il des complications possibles?
  • Douleurs pelviennes chroniques (douleurs continues au bas du ventre)
  • Stérilité (incapacité de devenir enceinte)
  • Grossesse ectopique (tubaire)

Appelez la Ligne d’info de santé sexuelle de l'Ontario au 1-800-668-2437 si vous avez des questions ou avez besoin d’aide.

Pour en savoir davantage sur l’infection pelvienne, consultez le site Web www.lesexeetmoi.ca

La clinique de Santé-Sexualité

179, rue Clarence,

Ottawa K1N 5P7

613-234-4641 | ATS: 613-580-9656

Poux du pubis et Gale

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Poux du pubis

Les poux du pubis, aussi appelés morpions, sont des parasites qui s’attachent à la base des poils génitaux. Ils peuvent parfois se propager aux poils de la poitrine, aux aisselles, et plus rarement à la barbe, moustache et aux cils. Les poux sont la grosseur du bout d’une épingle et de couleur gris-brun, ils sont donc difficiles à voir à l’œil nu. Les poux peuvent pondre des œufs (lentes) à la base des poils; ces lentes ressemblent à de petits points blancs. Les symptômes peuvent apparaître de deux à six semaines après l’exposition aux parasites.

Les symptômes suivants peuvent être observés :

  • Démangeaisons sévères, parfois plus intenses durant la nuit.
  • Irritation de la peau, rougeur et inflammation.
  • Petits points bleus sur la peau créés par les morsures de poux
  • Oeufs ou poux visibles
Gale

La gale est causée par des mites invisibles à l’œil nu qui s’enfoncent sous la peau pour pondre leurs œufs. Les symptômes peuvent apparaître de deux à six semaines après l’exposition aux parasites.

Les symptômes suivants peuvent être observés :

  • Démangeaisons sévères, surtout la nuit.
  • Éruptions cutanées qui prennent la forme de fines lignes grisâtres ou rouges qui apparaissent généralement entre les doigts et les orteils, sur les poignets, les aisselles et la région génitale.

Comment diagnostique-t-on une infestation aux poux de pubis ou la gale ?

Le diagnostic est établi par le médecin ou une infirmière praticienne à la suite d’un examen de la peau et d’une évaluation des symptômes.

Comment traite-t-on ces infestations ?

  • Il est possible de traiter les poux du pubis et la gale à la maison à l’aide de lotions, de crèmes et de shampoings médicamenteux disponibles sans ordonnance à la pharmacie.
  • Demandez les conseils du pharmacien et suivez attentivement toutes les directives.
  • Veuillez consulter un professionnel de la santé si les symptômes persistent après deux traitements.
  • Vos partenaires sexuels, les membres de votre famille et toutes les personnes avec qui vous avez eu des contacts étroits doivent être examinés et traités.
  • Les vêtements, la literie et les serviettes utilisés dans les deux à trois semaines qui ont précédé l’apparition des symptômes doivent être lavés à l’eau chaude savonneuse ou nettoyés à sec. Les articles qui ne peuvent pas être nettoyés à sec doivent être placés dans un sac de plastique fermé pendant deux semaines.
  • Les tapis, les matelas et les meubles, comme les divans, doivent être nettoyés à fond à l’aide d’un aspirateur.

Est-ce que je peux transmettre ces infestations ?

Les poux du pubis et la gale peuvent se transmettre pendant les relations sexuelles, les contacts directs peau à peau ou lorsqu’il y a partage de vêtements, de serviettes ou d’articles de literie infestés. Le condom ne prévient pas la transmission de ces infestations. 

Quand pourrais-je recommencer à avoir des relations sexuelles ?

Lorsque vous n’aurez plus de signes d’infestation (démangeaisons, lentes, poux, sillons) et que tous vos partenaires sexuels auront été traités.

Pour de plus amples renseignements sur les poux du pubis et la gale :

Le Centre de Santé-Sexualité

179, rue Clarence

Ottawa K1N 5P7

613-234-4641 ATS: 613-580-9656

Syphilis

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Qu’est-ce que la syphilis?

La syphilis est une infection transmissible sexuellement (ITS) causée par une bactérie appelée Treponema pallidum. L’infection se développe en quatre stades, et les symptômes diffèrent d’un stade à l’autre. Il arrive souvent que les personnes infectées ne remarquent aucun symptôme. En l’absence de traitement, la syphilis peut entraîner de graves problèmes de santé à la longue.

Comment la syphilis se transmet-elle?

  • La syphilis se transmet par contact sexuel direct (oral, génital ou anal) ou par contact physique étroit avec une lésion ou une éruption contagieuse.
  • Les mères infectées peuvent la transmettre à leur bébé durant la grossesse et au moment de l’accouchement.
Quels sont les symptômes de la syphilis?

Stade primaire :

  • Apparition d’une ou de plusieurs lésions ou plaies indolores dans la bouche, les organes génitaux (pénis ou vagin), l’anus ou le rectum, ou autour de ces régions. Ces lésions peuvent être visibles ou non.  
  • Inflammation des ganglions lymphatiques.

Stade secondaire :

  • Éruptions cutanées sur une ou plusieurs régions du corps, notamment l’estomac, les extrémités, la paume des mains et la plante des pieds.
  • Lésions surélevées ou plaques blanches dans la bouche, les organes génitaux ou la région anale.
  • Inflammation des ganglions lymphatiques.
  • Symptômes semblables à ceux de la grippe (maux de tête, douleurs musculaires et articulaires, perte d’appétit, fièvre).
  • Perte de cheveux par plaques.

Stade latent précoce :

  • Aucun signe ni symptôme, mais l’infection peut quand même être transmise aux partenaires sexuels

Stade latent tardif :

  • Après une période d’un à deux ans, en l’absence de traitement, l’infection peut progresser vers le stade latent tardif. Durant ce stade, la personne infectée ne présente pas de symptômes et l’infection ne peut être transmise, mais elle peut encore avoir une incidence sur la santé. Si on ne la traite pas, la syphilis peut causer des dommages au cœur, au foie, au cerveau, aux os et aux yeux.

La neurosyphilis :

  • La neurosyphilis peut survenir en tout temps après l’infection initiale.
  • Parmi les symptômes de la neurosyphilis, mentionnons les suivants : changements dans les fonctions sensorielles (vision et ouïe), maux de tête intenses, raideur au cou, confusion, nausées et vomissements.
  • On procède à un examen neurologique pour évaluer la présence de la neurosyphilis.
  • Si l’on soupçonne une neurosyphilis, on vous recommandera de consulter un spécialiste.

Comment puis-je me faire dépister?

  • On peut diagnostiquer la syphilis à l’aide d’un test sanguin.
  • Il peut falloir jusqu’à quatre semaines avant que la bactérie de la syphilis soit détectable dans votre sang. Si vous avez été en contact avec une personne infectée par la syphilis, vous devriez subir un test de dépistage immédiatement. Au besoin, subissez un nouveau test dans quatre semaines.
  • On peut aussi détecter l’infection dans le fluide d’une lésion ou d’une plaie causée par la syphilis.
  • Le stade d’infection est fondé sur vos symptômes, votre examen physique, les tests de dépistage que vous avez subis et les résultats de ces derniers. 

 Que se passera-t-il si mon test est positif?

  • On vous mettra en contact avec une infirmière en santé publique qui vous offrira des ressources, des conseils et de l’information.
  • Vos partenaires sexuels devraient aussi subir des tests de dépistage et être traités pour la syphilis avant la reprise de vos activités sexuelles.
  • Si vous êtes atteint du VIH, votre professionnel de la santé procédera à un examen neurologique afin de vérifier l’existence d’éventuelles complications dues à la syphilis.
  • Si vous recevez un diagnostic de syphilis pendant votre grossesse, on pourrait vous recommander de consulter un spécialiste.
  • Même si une personne est traitée, certaines de ses analyses sanguines pour la syphilis resteront positives jusqu’à la fin de ses jours. Cela ne signifie pas qu’elle a une infection syphilitique active. Lorsque vous consultez un nouveau professionnel de la santé, il est important de lui dire que vous avez déjà subi un traitement contre la syphilis. 
Comment traite-t-on la syphilis?
  • La syphilis peut être traitée et guérie au moyen d’antibiotiques.
  • Les injections intramusculaires de pénicilline G sont le premier choix.
  • Si vous ne pouvez pas prendre de pénicilline, la doxycycline par voie orale constitue une autre option de traitement.
  • Seule la pénicilline G permet de traiter la syphilis chez les femmes enceintes.
  • De nouveaux tests sanguins doivent être effectués à la suite du traitement pour s’assurer de l’efficacité de ce dernier.
Comment peut-on réduire les risques d’infection pendant les relations sexuelles?
  • Utilisez un condom interne ou externe chaque fois que vous avez des relations sexuelles.
  • Utilisez uniquement des lubrifiants à base d’eau ou de silicone.
  • Si vous partagez des accessoires sexuels, couvrez-les d’un condom et changez le condom chaque fois qu’ils passent d’une personne à l’autre.
  • Faites-vous tester régulièrement pour les ITS.

Pour en savoir plus :

Si vous avez des questions ou avez besoin d’aide, appelez la Ligne d’info de santé sexuelle de l’Ontario au 1-800-668-2437.

Clinique de santé-sexualité

179, rue Clarence
Ottawa (Ontario)  K1N 5P7
613-234-4641 | ATS : 613-580-9656

SantePubliqueOttawa.ca

Trichomonase

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Trichomonase

 Qu’est-ce que la vaginoses bactérienne ?

La vaginose bactérienne résulte de la prolifération des bactéries normalement présentes dans le vagin. Elle est plus fréquente chez les personnes sexuellement actives. La vaginose bactérienne n’est pas une infection transmissible sexuellement (ITS).

Quels sont les symptômes ?

Les symptômes, s’ils se développent, peuvent apparaître et disparaître avec les menstruations. Les symptômes peuvent inclure :

  • Pertes vaginales blanchâtres ou grises
  • Odeur de poisson provenant du vagin
  • Parfois de faibles démangeaisons ou une sensation de brûlure dans le vagin

Comment diagnostique-t-on la vaginose bactérienne ?

On procède à un prélèvement vaginal. Un professionnel de la santé peut la diagnostiquer après une évaluation des symptômes.

Comment traite-t-on la vaginose bactérienne ?

La vaginose bactérienne peut être traitée au moyen d’antibiotiques. En l’absence de symptômes, il n’est pas nécessaire de traiter l’infection, à moins que vous soyez enceinte ou qu’une intervention gynécologique soit prévue, par exemple la pose d’un stérilet ou un avortement thérapeutique.

 Comment peut-on prévenir la vaginose bactérienne ?

Certains individus souffrent de vaginose bactérienne régulièrement. Voici quelques conseils qui peuvent aider à la prévenir :

  • Évitez les douches vaginales et d’autres produits hygiéniques, comme les vaporisateurs, les savons parfumés, et les serviettes et les tampons désodorisants.
  • L’utilisation de condoms peut diminuer l’incidence de la vaginose.

Quels sont les complications possibles?

  • Lors de la grossesse, la vaginose bactérienne peut causer le travail et l’accouchement prématuré ainsi que la naissance d’un nouveau-né à faible poids.  
Infection à champignons

Qu’est-ce qu’une infection à champignons?

Une infection à champignons résulte d’une prolifération de la flore normalement présente sur la peau, dans le tractus gastro-intestinal et dans le vagin.

  • L’infection à champignons, bien que désagréable, n’est pas une infection transmissible sexuellement (ITS) ni une infection grave.

Quels sont les symptômes ?

  • Pertes vaginales blanches épaisses ou liquides
  • Démangeaisons et douleurs vaginales
  • Rougeurs et sensation de brûlure à la vulve
  • Sensation de brûlure lorsque l’urine touche la vulve
  • Relations sexuelles douloureuses
  • Boutons rouges ou des éruptions blanchâtres sur le gland, le prépuce et le pénis, surtout chez les hommes non circoncis
  • Peau sèche au pénis qui pèle et cause des démangeaisons
  • Rougeurs, enflure et irritation dans la région génitale

Comment diagnostique-t-on l’infection à champignons ?

On procède à un prélèvement vaginal. Un professionnel de la santé peut diagnostiquer l’infection après une évaluation des symptômes.

Comment traite-t-on l’infection à champignons ?

Seules les infections à champignons accompagnées de symptômes doivent être traitées. L’infection à champignons est traitée au moyen d’un antifongique. Les médicaments suivants peuvent être achetés en pharmacie sans ordonnance :

  • Crème vaginale, comprimés ou suppositoires à insérer dans le vagin
  • Crème antifongique à appliquer sur la vulve, le pénis ou le scrotum
  • Médication orale

Comment peut-on prévenir les infections à champignons ?

  • Évitez les douches vaginales et d’autres produits d’hygiéniques, comme les vaporisateurs, les savons parfumés, les serviettes et les tampons désodorisants et les produits de bain.
  • Évitez les vêtements qui gardent l’humidité, comme les bas-culottes, les sous- vêtements faits de fibres synthétiques et les vêtements trop serrés. Portez des sous-vêtements de coton.
  • Certains facteurs peuvent contribuer à la prolifération des champignons, notamment les changements hormonaux (grossesse, menstruations, pilules contraceptives), le diabète et la prise d’antibiotiques.
Trichomonase

Qu’est-ce que la trichomonase ?

La trichomonase est causée par un parasite appelé Trichomonase Vaginalis qui peut vivre dans le vagin et dans l’urètre (ouverture au pénis). Ce parasite peut survivre pendant une courte période à l’extérieur du corps, mais il est habituellement transmis lors des contacts sexuels.

Comment peut-on le contracter ?

La trichomonase est transmise lors des relations sexuelles non protégées, par voie vaginale ou anale, avec une personne infectée.

Quels sont les symptômes ?

Plusieurs individus ne présentent aucun symptôme. Les symptômes possibles sont les suivants :

  • Pertes vaginales de couleur jaunâtre
  • Odeur de poisson provenant du vagin
  • Démangeaison et rougeur de la vulve et (où) du vagin
  • Sensation de brûlure en urinant
  • Écoulement léger du pénis (urétrite légère)

Comment diagnostique-t-on la trichomonase ?

On procède à un prélèvement vaginal. Un professionnel de la santé peut diagnostiquer l’infection après une évaluation des symptômes.

Comment traite-t-on la trichomonase ?

  • On peut traiter et guérir la trichomonase à l’aide d’antibiotiques oraux.
  • Il est important de n’avoir aucun contact sexuel pendant le traitement et les sept jours qui suivent le traitement.
  • Assurez-vous que votre ou vos partenaires reçoivent le traitement avant de reprendre toute activité sexuelle. En cas de trichomonase, il peut y avoir infections transmissibles sexuellement (ITS) et d’autres tests de dépistage d’ITS doivent être effectués.

Rappelez-vous :

Toute infection des parties génitales peut augmenter le risque d’infection par le VIH.

Les pratiques sexuelles recommandées comprenant l’utilisation de condoms en latex ou en polyuréthane et/ou de digues buccales lors des relations orales, anales ou vaginales peuvent réduire les risques d’infections transmissible sexuellement et par le sang (ITSS).

Appelez la Ligne d’info de santé sexuelle de l’Ontario au 1-800-668-2437 si vous avez des questions ou avez besoin d’aide.

Pour de plus amples renseignements :

Le Centre de Santé-Sexualité
179, rue Clarence
Ottawa K1N 5P7

613-234-4641 ATS: 613-580-9656

 

L’urétrite non gonococcique

 

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 Qu’est-ce l’urétrite non gonococcique ?

L’urétrite non gonococcique est une inflammation de l’urètre (le canal de la sortie de la vessie) qui peut comprendre un écoulement urétral. L’infection peut être causée par diverses bactéries, y compris la chlamydia, et moins fréquemment par des virus. L’urétrite non gonococcique n’est pas causée par la gonorrhée.

Comment l’urétrite est-elle transmise ?

La plupart des bactéries et des virus qui causent l’urétrite peuvent être transmis durant les relations sexuelles orales, vaginales ou anales. L’urétrite peut être transmise même quand il n’y a pas de symptôme.

Quels sont les symptômes ?

Plusieurs personnes ne présentent aucun symptôme. Les symptômes possibles sont les suivants :

  • Écoulement urétral (du pénis)
  • Démangeaison, irritation et rougeur autour de l’extrémité du pénis
  • Sensation de brûlure en urinant

Comment traite-t-on l’urétrite non gonococcique ?

  • On peut traiter et guérir l’urétrite à l’aide d’antibiotiques.
  • Il est important de n’avoir aucun contact sexuel pendant le traitement et les sept jours qui suivent le traitement.
  • Encouragez votre ou vos partenaires à recevoir le traitement avant de reprendre toute activité sexuelle.

Complications possibles

Si l’infection n’est pas traitée, les bactéries qui causent l’urétrite peuvent entraîner une épididymite (infection des canaux qui conduisent les spermatozoïdes provenant des testicules) et une prostatite (infection de la prostate).

Appelez la Ligne d’info de santé sexuelle de l’Ontario au 1-800-668-2437 si vous avez des questions ou avez besoin d’aide.

Pour en savoir davantage sur l’urétrite non gonococcique, consultez le site Web www.lesexeetmoi.ca

Le Clinique de Santé-Sexualité
179, rue Clarence
Ottawa K1N 5P7

613-234-4641 | ATS: 613-580-9656

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