Les blessures et la prévention des blessures

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Données sur les principales causes des blessures 

Les blessures sont l’une des principales causes de décès prématurés et de handicaps à Ottawa. En 2014, 18 % des résidents d’Ottawa âgés de 12 ans et plus ont déclaré avoir subi une blessure au cours de l’année précédente. [1] De nombreux facteurs entrent souvent en jeu lorsqu’une blessure survient, notamment les suivants :

  • Les influences environnementales, comme la forme et la configuration d’objets et de structures utilisés au quotidien.
  • L’utilisation d’équipement de protection.

  • Les facteurs sociaux ou intrinsèques sous-jacents, comme l’âge, le sexe, l’usage de substances, la santé et la forme physique.

La plupart des blessures ne sont pas des « accidents », car elles sont évitables. Pourtant, la prévention des blessures est loin d’être simple. Les stratégies de prévention des blessures prennent souvent la forme d’interventions multidimensionnelles visant les comportements, les politiques, l’environnement et les déterminants sociaux de la santé, et suscitent la participation de multiples secteurs.

Pour en savoir plus sur la prévention des blessures et la sécurité, veuillez consulter la page Web de Santé publique Ottawa sur le sujet.

Principales causes de décès attribuables à des blessures

 À Ottawa :

  • En 2012, 319 décès ont été causés par des blessures, ce qui représente 6 % du nombre total de décès [2].
  • Les trois principales causes de décès attribuables à des blessures étaient les chutes, le suicide et la surdose ou l’empoisonnement non intentionnels [2].
  • Au cours des 10 dernières années, des changements ont été observés en ce qui a trait aux principales causes de décès attribuables à des blessures (nombre et taux). En 2008, les chutes sont devenues la première cause de ce type de décès, surpassant ainsi le suicide [2]. Le nombre de décès et le taux de mortalité attribuables à une surdose ou à un empoisonnement non intentionnel ont augmenté entre 2008 et 2012 (figure 1).
  • L’augmentation du nombre de décès et du taux de mortalité secondaires à une chute a été principalement observée chez les personnes âgées (80 ans et plus) [2].

Figure 1. Les trois principales causes de décès attribuables à des blessures chez les résidents d’Ottawa de tous âges, de 2000 à 2012 

Graphique linéaire présentant le nombre de décès attribuables à des blessures provoquées par les trois principales causes chez les Ottaviens de tous âges, de 2000 à 2012

Source des données et notes pour la figure 1

Base de données sur la mortalité de l’Ontario, 2000-2012, SavoirSanté Ontario, ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario. Chutes [CIM‑10‑CA W00-W19]; suicide [CIM‑10‑CA X60-X84, Y87.0]; surdose ou empoisonnement non intentionnel [CIM‑10‑CA X40-X49].

  • Les données portent sur les décès des résidents d’Ottawa. Les blessures à l’origine de ces décès peuvent être survenues à l’extérieur d’Ottawa.

 Tableau de données pour la figure 1

Tableau 1. Nombres de décès attribuables à des blessures provoqués par les trois principales causes chez les résidents d’Ottawa de tous âges, de 2000 à 2012

Année

Décès attribuables à une chute

Décès attribuables à un suicide

Décès attribuables à une surdose ou à un empoisonnement non intentionnel

2000

39

55

17

2001

33

70

15

2002

45

43

21

2003

61

38

17

2004

53

56

19

2005

64

55

22

2006

62

65

21

2007

61

65

23

2008

80

69

20

2009

95

63

28

2010

110

65

34

2011

104

72

37

2012

132

63

34

Principales causes de visites à l’urgence ou d’hospitalisations attribuables à des blessures

 À Ottawa:

  • En 2017, plus de 92 200 visites des résidents d’Ottawa à l’urgence ont été motivées par des blessures non intentionnelles ou intentionnelles. Près de 6 600 de ces personnes ont été hospitalisées [3].
  • Les chutes étaient la principale cause des visites à l’urgence (28 367) [figure 2], des hospitalisations (2 749) [figure 3] et des décès (132) [2, 3]  attribuables à des blessures.

  • Les chutes étaient la première cause des hospitalisations attribuables à des blessures chez tous les groupes d’âge, à l’exception de celui des 15-24 ans (tableau 4). Chez ce groupe, ces hospitalisations étaient principalement dues à des lésions auto-infligées [3].

Figure 2. Principales causes des visites à l’urgence attribuables à des blessures chez les résidents d’Ottawa de tous âges, 2017

 Graphique à barres horizontales présentant les principales causes des visites à l’urgence attribuables à des blessures chez les Ottaviens de tous âges, en 2017

Source des données et notes pour la figure 2

Données sur les visites à l’urgence non planifiées, Système national d’information sur les soins ambulatoires (2017), SavoirSanté Ontario, ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario. Données extraites le 8 juin 2018.

  • Les catégories ne sont pas toutes mutuellement exclusives. À moins d’avis contraire, il est possible qu’il y ait un chevauchement entre      certaines catégories de blessures (p. ex., cyclisme, chutes, noyade) et la catégorie « sports et activités récréatives ».
  • Les nombres indiqués comprennent tous les résidents d’Ottawa qui se sont présentés à l’urgence puis ont été hospitalisés en Ontario. À      noter que les blessures peuvent être survenues à l’extérieur d’Ottawa.
  • L’approche utilisée dans le présent document pour faire rapport des principales causes de blessures diffère de celle utilisée ailleurs.

    • Ce document comprend une catégorie de blessures liées aux activités sportives et récréatives, laquelle se sert des codes d’activité U99 utilisés au Canada pour la collecte de données sur les visites à l’urgence et les hospitalisations. L’utilisation de ces codes n’est pas obligatoire aux fins de codification des blessures liées aux activités sportives et récréatives, mais elle est recommandée pour décrire quelle activité était en cours au moment de la blessure. Par exemple, une personne qui a chuté alors qu’elle jouait au hockey se verrait attribuer les codes W00 (chute de plain-pied due à la glace et la neige) et U99.011 (hockey sur glace). Même si nous nous sommes servis des codes U99 pour faire la distinction entre les codes propres aux activités sportives et récréatives et les catégories où les chevauchements sont courants (> 5 %) [p. ex., chutes, surmenage], les catégories ne sont pas toutes mutuellement exclusives. Par exemple, une personne qui s’est fait mordre par un chien et a chuté pendant qu’elle courait se verrait attribuer les codes W54 (mordue ou heurtée par un chien), W01 (chute de plain-pied résultant de glissade, faux pas et trébuchement) et U99.050 (course); elle compterait dans les catégories des activités sportives et récréatives et de l’environnement naturel, mais pas dans celle des activités autres que le sport.
    • Autre différence : même si certains auteurs ont déterminé que les collisions de la route formaient une seule vaste catégorie, nous avons créé des catégories distinctes pour les occupants d’une voiture, d’une fourgonnette, d’un camion ou d’une motocyclette, les piétons, les usagers du transport en commun, d’un autobus ou d’un train, et les cyclistes blessés dans une collision de transport.
    • Compte tenu de ces différences, le classement utilisé dans le présent rapport ne devrait pas être comparé aux autres classements des principales causes de morbidité et de mortalité associées à des blessures.
  • Les codes CIM-10-CA présentés ci-dessous ont été utilisés pour catégoriser les blessures.
Codes CIM-10-CA pour les causes externes de blessures

Causes externes de blessures

CIM-10-CA

Toutes les blessures non intentionnelles

V01-X59, Y85-Y86. Les visites à l’urgences et les hospitalisations dont le code se trouve dans la catégorie W75-W84, mais dont le diagnostic principal ne se trouve pas dans la section S ou T de la CIM‑10‑CA sont exclues.

Brûlures

X00-X19, W85-W93

Étouffement ou suffocation

W75-W84, accompagné d’un diagnostic principal se trouvant dans la section S ou T de la CIM‑10‑CA

Coupure ou perforation

W25-W29, W45-W46

Noyade ou quasi-noyade

W65-W74, V90, V92

Chutes

W00-W19

Corps étranger pénétrant dans l’œil ou un autre orifice

W44

Collision de la route en véhicule automobile –
Occupant d’une voiture, d’une fourgonnette, d’un camion ou d’une motocyclette

V20-V69, V83-V85

Environnement naturel – Morsure par un animal,
un reptile ou un insecte, contact avec une plante, exposition à une force de la
nature, à la chaleur, au froid, au bruit ou à une vibration

W53-W64, W92-W99, W42, W43, W20-39, X51-X57

Surmenage – Activités autres que le sport

X50. Les visites à l’urgence et les hospitalisations dont le code se trouve dans les catégories U99.00 à U99.09 sont exclues.

Piétons

V01-V09

Surdose ou empoisonnement (non intentionel)

X40-X49

Transport en commun (bus, train, tramway)

V70-V79, V81-V82

Activités sportives et récréatives

Comprend les codes du chapitre XX de la CIM‑10‑CA en lien avec les VTT, la motoneige, le baseball, le cyclisme, le patin à roulettes, le scooter ou la planche à roulettes, le football américain ou le rugby, le hockey ou la ringuette, le patin à glace, les terrains de jeu (y compris le trampoline), la natation, la plongée ou le saut dans une piscine ou dans des eaux naturelles, la navigation de plaisance, le ski ou la planche à neige, le soccer, et la traîne sauvage, ainsi que toutes les activités codées U99.00 à U99.09 qui sont accompagnées d’un diagnostic principal se trouvant dans le chapitre XIX (sections S et T) et d’un code de blessure non intentionelle (V01-X59, Y85-Y86).

VTT ou motoneige

V68, U99.032a, U99.045a

Baseball

W22.05, W21.01, W51.05, U99.010a

Cyclisme

V10-V19, U99.034a, U99.035a

Patin à roulettes, scooter ou planche à roulettes

W02.02, W02.03, W02.08, U99.036a

Football américain ou rugby

W22.03, W51.03, U99.003 a, U99.004a

Hockey ou ringuette

W21.02, W21.03, W22.02, W51.02, U99.011a, U99.012a, U99.013a, U99.014a, U99.016a

Patin à glace

W02.00, U99.041a

Terrain de jeu (à l’exception du trampoline)

W09.0-W09.4, W09.6-W09.9

Traîne sauvage

W22.01, W51.01, U99.043a

Trampoline

W09.05, U99.062a

Natation, plongée ou saut dans une piscine ou
dans des eaux naturelles

W16, W67-W74, U99.020a, U99.021a, U99.024, U99.025a, U99.028a, U99.029a

Navigation de plaisance

V90.2-V90.8, V91.2-V91.8, V92.2-V92.9, U99.022a, U99.030a, U99.031a, U99.085a

Ski ou planche à neige

W02.01, W02.04, W22.00, W51.00, U99.040a, U99.044a

Soccer

W22.04, W51.04, U99.002a

Impact ou collision avec un objet ou une
personne – Activités autres que le sport

W20.00, W22.08, W22.09, W50.00, W51.08, W51.09, W52

Blessure intentionnelle

 

Lésion auto-infligée

X60-X84, Y87.0

Agression

X85-X99, Y00-Y09, Y87.1

Les codes « U » ont été comptés uniquement s’ils étaient accompagnés d’un code S ou T issu du chapitre XIX. Les codes U étaient utilisés seulement pour les visites à l’urgence et les hospitalisations.

Tableau de données pour la figure 2

Tableau 2. Principales causes des visites à l’urgence attribuables à des blessures chez les résidents d’Ottawa de tous âges, 2017

Catégories de blessures

Nombre de visites à l’urgence

Chutes

28367

Activités sportives et récréatives

11898

Impact ou collision avec un objet ou une
personne – Activités autres que le sport

7643

Coupure ou perforation

6152

Surmenage

5802

Environnement naturel

3836

Collision de la route – Occupant d’un véhicule automobile
ou motocycliste

3182

Corps étranger pénétrant dans l’œil ou un autre orifice

2513

Agression

1978

Cyclisme

1619

Empoisonnement non intentionel

1465

Lésion auto-infligée

1270

Brûlures

872

Piétons

407

Transport en commun

237

Étouffement ou suffocation

106

Noyade (fatale ou non)

28

Figure 3. Principales causes des hospitalisations attribuables des blessures chez les résidents d’Ottawa de tous âges, 2017

 Graphique à barres horizontales présentant les principales causes des hospitalisations attribuables à des blessures chez les Ottaviens de tous âges, en 2017

Source des données et notes pour la figure 3

Hospitalisations à la suite d’une visite à ’urgence non planifiée, Système national d’information sur les soins ambulatoires (2017), SavoirSanté Ontario, ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario. Données extraites le 8 juin 2018.

  • Les catégories ne sont pas toutes mutuellement exclusives. À moins d’avis contraire, il est possible qu’il y ait un chevauchement entre      certaines catégories de blessures (p. ex., cyclisme, chutes, noyade) et la catégorie « sports et activités récréatives ».
  • L’approche utilisée dans le présent document pour faire rapport des principales causes de blessures diffère de celle utilisée ailleurs.
    • Ce document comprend une catégorie de blessures liées aux activités sportives et récréatives, laquelle se sert des codes d’activité U99 utilisés au Canada pour la collecte de données sur les visites à l’urgence et les hospitalisations. L’utilisation de ces codes n’est pas obligatoire aux fins de codification des blessures liées aux activités sportives et récréatives, mais elle est recommandée pour décrire quelle activité était en cours au moment de la blessure. Par exemple, une personne qui a chuté alors qu’elle jouait au hockey se verrait attribuer les codes W00 (chute de plain-pied due à la glace et la neige) et U99.011 (hockey sur glace). Même si nous nous sommes servis des codes U99 pour faire la distinction entre les codes propres aux activités sportives et récréatives et les catégories où les chevauchements sont courants (> 5 %) [p. ex., chutes, surmenage], les catégories ne sont pas toutes mutuellement exclusives. Par exemple, une personne qui s’est fait mordre par un chien et a chuté pendant qu’elle courait se verrait attribuer les codes W54 (mordue ou heurtée par un chien), W01 (chute de plain-pied résultant de glissade, faux pas et trébuchement) et U99.050 (course); elle compterait dans les catégories des activités sportives et récréatives et de l’environnement naturel, mais pas dans la catégorie des activités autres que le sport.
    • Autre différence : même si certains auteurs ont déterminé que les collisions de la route formaient une seule vaste catégorie, nous avons créé des catégories distinctes pour les occupants d’une voiture, d’une fourgonnette, d’un camion ou d’une motocyclette, les piétons, les usagers du transport en commun, d’un autobus ou d’un train, et les cyclistes blessés dans une collision de transport.
    • Compte tenu de ces différences, le classement utilisé dans le présent rapport ne devrait pas être comparé aux autres classements des principales causes de morbidité et de mortalité associées à des blessures
    • Les codes CIM-10-CA présentés ci-dessous ont été utilisés pour catégoriser les blessures.
Codes CIM-10-CA pour les causes externes de blessures

Causes externes de blessures

CIM-10-CA

Toutes les blessures non intentionelles

V01-X59, Y85-Y86. Les visites à l’urgence et les
hospitalisations dont le code se trouve dans la catégorie W75-W84, mais dont le
diagnostic principal ne se trouve pas dans la section S ou T de la CIM‑10‑CA
sont exclues.

Brûlures

X00-X19, W85-W93

Étouffement ou suffocation

W75-W84, accompagné d’un diagnostic principal se
trouvant dans la section S ou T de la CIM‑10‑CA.

Coupure ou perforation

W25-W29, W45-W46

Noyade ou quasi-noyade

W65-W74, V90, V92

Chutes

W00-W19

Corps étranger pénétrant dans l’œil ou un autre orifice

W44

Collision de la route en véhicule automobile – Occupant
d’une voiture, d’une fourgonnette, d’un camion ou d’une motocyclette

V20-V69, V83-V85

Environnement naturel – Morsure par un animal,
un reptile ou un insecte, contact avec une plante, exposition à une force de la
nature, à la chaleur, au froid, au bruit ou à une vibration

W53-W64, W92-W99, W42, W43, W20-39, X51-X57

Surmenage – Activités autres que le sport

X50. Les visites à l’urgence et les
hospitalisations dont le code se trouve dans les catégories U99.00 à U99.09 sont
exclues.

Piétons

V01-V09

Surdose ou empoisonnement (non intentionel)

X40-X49

Transport en commun (bus, train, tramway)

V70-V79, V81-V82

Activités sportives et récréatives

Comprend les codes du chapitre XX de la CIM‑10‑CA en lien avec les VTT, la motoneige, le baseball, le cyclisme, le patin à roulettes, le scooter ou la planche à roulettes, le football américain ou le rugby, le hockey ou la ringuette, le patin à glace, les terrains de jeu (y compris le trampoline), la natation, la plongée ou le saut dans une piscine ou dans des eaux naturelles, la navigation de plaisance, le ski ou la planche à neige, le soccer, et la traîne sauvage, ainsi que toutes les activités codées U99.00-U99.09 qui sont accompagnées d’un diagnostic principal se trouvant dans le chapitre XIX (sections S et T) et d’un code de blessure non intentionelle (V01-X59, Y85-Y86).

VTT ou motoneige

V68, U99.032a, U99.045a

Baseball

W22.05, W21.01, W51.05, U99.010a

Cyclisme

V10-V19, U99.034a, U99.035a

Patin à roulettes, scooter ou planche à
roulettes

W02.02, W02.03, W02.08, U99.036a

Football américain ou rugby

W22.03, W51.03, U99.003 a, U99.004a

Hockey ou ringuette

W21.02, W21.03, W22.02, W51.02, U99.011a, U99.012a, U99.013a, U99.014a, U99.016a

Patin à glace

W02.00, U99.041a

Terrain de jeu (à l’exception du trampoline)

W09.0-W09.4, W09.6-W09.9

Traîne sauvage

W22.01, W51.01, U99.043a

Trampoline

W09.05, U99.062a

Natation, plongée ou saut dans une piscine ou
dans des eaux naturelles

W16, W67-W74, U99.020a, U99.021a, U99.024, U99.025a, U99.028a, U99.029a

Navigation de plaisance

V90.2-V90.8, V91.2-V91.8, V92.2-V92.9, U99.022a, U99.030a, U99.031a, U99.085a

Ski ou planche à neige

W02.01, W02.04, W22.00, W51.00, U99.040a, U99.044a

Soccer

W22.04, W51.04, U99.002a

Impact ou collision avec un objet ou une
personne – Activités autres que le sport

W20.00, W22.08, W22.09, W50.00, W51.08, W51.09, W52

Blessure intentionnelle

Lésion auto-infligée

X60-X84, Y87.0

Agression

X85-X99, Y00-Y09, Y87.1

a Les codes « U » ont été comptés uniquement s’ils étaient accompagnés d’un code S ou T issu du chapitre XIX. Les codes U étaient utilisés seulement pour les visites à l’urgence et les hospitalisations.

Tableau de données pour la figure 3 

Tableau 3. Principales causes des hospitalisations attribuables à des blessures chez les résidents d’Ottawa de tous âges, 2017

Catégories de blessures

Nombre d’hospitalisations

Chutes

2 749

Lésion auto-infligée

429

Activités sportives et récréatives

286

Collision de la route – Occupant d’un véhicule automobile ou motocycliste

234

Empoisonnement non intentionel

157

Agression

130

Cyclisme

93

Corps étranger pénétrant dans l’œil ou un autre orifice

82

Surmenage

62

Coupure ou perforation

54

Piétons

48

Environnement naturel

43

Étouffement ou suffocation

30

Brûlures

22

Noyade (fatale ou non)

6

Tableau 4. Principales causes d’hospitalisation attribuable à des blessures chez les résidents d’Ottawa, présentées par groupes d’âge, sous forme de nombre et de taux par 100 000 habitants (entre parenthèses), 2017

Rang

0 à 4 ans

5 à 14 ans

15 à 24 ans

25 à 44 ans

45 à 64 ans

65 ans et plus

1

Chutes

60 (113,0)

Chutes

109 (104,1)

Lésions auto-infligées

187 (143,1)

Chutes

117 (40,3)

Chutes

375 (140,5) 

Chutes

2 030 (1 342,6) 

2

Activités sportives et récréatives

12 (22,6)

Activités sportives et récréatives

98 (93,6)

Chutes

58 (44,4)

Lésions auto-infligées

115 (39,6)

Lésions auto-infligées

91 (34,1)

Collision de la route – Occupant d’une voiture, d’une fourgonnette, d’un camion ou d’une motocyclette

57 (37,7)

3

Corps étranger pénétrant dans l’œil ou un autre orifice

10 (18,8)

Cyclisme

15 (14,3)

Activités sportives et récréatives

47 (36,0)

Agression

62 (21,4)

Activités sportives et récréatives

89 (33,3)

Impact ou collision avec un objet ou une personne

37 (24,5)

4

Surdose ou empoisonnement non intentionel

8 (15,1) 

Lésions auto-infligée

13 (12,4)

Collision de la route – Occupant d’une voiture, d’une fourgonnette, d’un camion ou d’une motocyclette

40 (30,6)

Collision de la route – Occupant d’une voiture, d’une fourgonnette, d’un camion ou d’une motocyclette

62 (21,4) 

Collision de la route – Occupant d’une voiture, d’une fourgonnette, d’un camion ou d’une motocyclette

73 (27,3)

Activités sportives et récréatives

32 (21,2)

5

Impact ou collision avec un objet ou une personne

7 (13,2)

Corps étranger pénétrant dans l’œil ou un autre orifice

12 (11,5) 

Agression

39 (29,9)

Surdose ou empoisonnement non intentionel

45 (15,5)

Surdose ou empoisonnement non intentionel

42 (15,7)

Surdose ou empoisonnement non intentionel

28 (18,5)

Total

Toutes les blessures

142 (267,4)

Toutes les blessures

241 (230,3)

Toutes les blessures

533 (408,0)

Toutes les blessures

840 (289,5)

Toutes les blessures

1 487 (557,1)

Toutes les blessures

3 358 (2 221,0)

Source des données et notes pour le tableau 4 

Hospitalisations à la suite d’une visite à l’urgence non planifiée, Système national d’information sur les soins ambulatoires (2017), SavoirSanté Ontario, ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario. Données extraites le 8 juin 2018.

  • Les catégories ne sont pas toutes mutuellement exclusives. À moins d’avis contraire, il est possible qu’il y ait un chevauchement entre certaines catégories de blessures (p. ex., cyclisme, chutes, noyade) et la catégorie « sports et activités récréatives ».
  • Les nombres indiqués comprennent tous les résidents d’Ottawa qui ont consulté à l’urgence puis ont été hospitalisés en Ontario. À noter que les blessures peuvent être survenues à l’extérieur d’Ottawa.
  • L’approche utilisée dans le présent document pour faire rapport des principales causes de blessures diffère de celle utilisée ailleurs.
    • Ce document comprend une catégorie de blessures liées aux activités sportives et récréatives, laquelle se sert des codes d’activité U99 utilisés au Canada pour la collecte de données sur les visites à l’urgence et les hospitalisations. L’utilisation de ces codes n’est pas obligatoire aux fins de codification des blessures liées aux activités sportives et récréatives, mais elle est recommandée pour décrire quelle activité était en cours au moment de la blessure. Par exemple, une personne qui a chuté alors qu’elle jouait au hockey se verrait attribuer les codes W00 (chute de plain-pied due à la glace et la neige) et U99.011 (hockey sur glace). Même si nous nous sommes servis des codes U99 pour faire la distinction entre les codes propres aux activités sportives et récréatives et les catégories où les chevauchements sont courants (> 5 %) [p. ex., chutes, surmenage], les catégories ne sont pas toutes mutuellement exclusives. Par exemple, une personne qui s’est fait mordre par un chien et a chuté pendant qu’elle courait se verrait attribuer les codes W54 (mordue ou heurtée par un chien), W01 (chute de plain-pied résultant de glissade, faux pas et trébuchement) et U99.050 (course); elle compterait dans les catégories des activités sportives et récréatives et de l’environnement naturel, mais pas dans la catégorie des activités autres que le sport.
    • Autre différence : même si certains auteurs ont déterminé que les collisions de la route formaient une seule vaste catégorie, nous avons créé des catégories distinctes pour les occupants d’une voiture, d’une fourgonnette, d’un camion ou d’une motocyclette, les piétons, les usagers du transport en commun, d’un autobus ou d’un train, et les cyclistes blessés dans une collision de transport.
    • Compte tenu de ces différences, le classement utilisé dans le présent rapport ne devrait pas être comparé aux autres classements des principales causes de morbidité et de mortalité associées à des blessures.
  • Les codes CIM-10-CA présentés ci-dessous ont été utilisés pour catégoriser les blessures.
Codes CIM-10-CA pour les causes externes de blessures

Causes externes de blessures

CIM-10-CA

Toutes les blessures non intentionelles

V01-X59, Y85-Y86. Les visites à l’urgences et les hospitalisations dont le code se trouve dans la catégorie W75-W84, mais dont le diagnostic principal ne se trouve pas dans la section S ou T de la CIM‑10‑CA sont exclues.

Brûlures

X00-X19, W85-W93

Étouffement ou suffocation

W75-W84, accompagné d’un diagnostic principal se trouvant dans la section S ou T de la CIM‑10‑CA

Coupure ou perforation

W25-W29, W45-W46

Noyade ou quasi-noyade

W65-W74, V90, V92

Chutes

W00-W19

Corps étranger pénétrant dans l’œil ou un autre orifice

W44

Collision de la route en véhicule automobile – Occupant d’une voiture, d’une fourgonnette, d’un camion ou d’une motocyclette

V20-V69, V83-V85

Environnement naturel – Morsure par un animal, un reptile ou un insecte, contact avec une plante, exposition à une force de la nature, à la chaleur, au froid, au bruit ou à une vibration

W53-W64, W92-W99, W42, W43, W20-39, X51-X57

Surmenage – Activités autres que le sport

X50. Les visites à l’urgence et les hospitalisations dont le code se trouve dans les catégories U99.00 à U99.09 sont exclues.

Piétons

V01-V09

Surdose ou empoisonnement (non intentionel)

X40-X49

Transport en commun (bus, train, tramway)

V70-V79, V81-V82

Activités sportives et récréatives

Comprend les codes du chapitre XX de la CIM‑10‑CA en lien avec les VTT, la motoneige, le baseball, le cyclisme, le patin à roulettes, le scooter ou la planche à roulettes, le football américain ou le rugby, le hockey ou la ringuette, le patin à glace, les terrains de jeu (y compris le trampoline), la natation, la plongée ou le saut dans une piscine ou dans des eaux naturelles, la navigation de plaisance, le ski ou la planche à neige, le soccer, et la traîne sauvage, ainsi que toutes les activités codées U99.00-U99.09 qui sont accompagnées d’un diagnostic principal se trouvant dans le chapitre XIX (sections S et T) et d’un code de blessure non intentionelle (V01-X59, Y85-Y86).

VTT ou motoneige

V68, U99.032a, U99.045a

Baseball

W22.05, W21.01, W51.05, U99.010a

Cyclisme

V10-V19, U99.034a, U99.035a

Patin à roulettes, scooter ou planche à roulettes

W02.02, W02.03, W02.08, U99.036a

Football américain ou rugby

W22.03, W51.03, U99.003a, U99.004a

Hockey ou ringuette

W21.02, W21.03, W22.02, W51.02, U99.011a, U99.012a, U99.013a, U99.014a, U99.016a

Patin à glace

W02.00, U99.041a

Terrain de jeu (à l’exception du trampoline)

W09.0-W09.4, W09.6-W09.9

Traîne sauvage

W22.01, W51.01, U99.043a

Trampoline

W09.05, U99.062a

Natation, plongée ou saut dans une piscine ou dans des eaux naturelles

W16, W67-W74, U99.020a, U99.021a, U99.024, U99.025a, U99.028a, U99.029a

Navigation de plaisance

V90.2-V90.8, V91.2-V91.8, V92.2-V92.9, U99.022a, U99.030a, U99.031a, U99.085a

Ski ou planche à neige

W02.01, W02.04, W22.00, W51.00, U99.040a, U99.044a

Soccer

W22.04, W51.04, U99.002a

Impact ou collision avec un objet ou une personne – Activités autres que le sport

W20.00, W22.08, W22.09, W50.00, W51.08, W51.09, W52

Blessure intentionnelle

 

Lésion auto-infligée

X60-X84, Y87.0

Agression

X85-X99, Y00-Y09, Y87.1

a Les codes « U » ont été comptés uniquement s’ils étaient accompagnés d’un code S ou T issu du chapitre XIX. Les codes U étaient utilisés seulement pour les visites à l’urgence et les hospitalisations.

Données sur la prévention des chutes et des chutes

Chutes

Bien que les chutes soient en grande partie évitables, elles représentent un énorme fardeau sur les plans de la santé et de l’économie.

À Ottawa :

  • Les personnes de 65 ans et plus présentent le taux le plus élevé d’hospitalisation pour des blessures attribuables à une chute [3].
  • Chaque année, environ une personne âgée vivant dans une résidence privée sur cinq fait une chute [4].
  • En 2017, on a dénombré :
    • plus de 2 700 hospitalisations à la suite d’une chute, la plupart étant chez les résidents de 65 ans et plus (2 030 hospitalisations) [3];
    • plus de 28 000 visites à l’urgence, dont près de 9 000 par des adultes de 65 ans et plus [3].

Données sur la sécurité routière

Port de la ceinture de sécurité

En Ontario, les conducteurs et les passagers de véhicules automobiles sont tenus de boucler leur ceinture de sécurité. Bien utilisée, la ceinture réduit le risque de décès et de blessure grave dans une collision.

Tableau 5. Port de la ceinture de sécurité à Ottawa et dans le reste de l’Ontario, 2013-2014 et 2017

Indicateur

Mesure

Ottawa

Ontario sans Ottawa

Source

Jeunes

% des élèves de la 7e à la 12e année qui attachent toujours leur ceinture de sécurité lorsqu’ils se trouvent dans un véhicule

71 %

75 %

SCDSEO (2017)

Conducteurs adultes

% des conducteurs de 16 ans et plus qui attachent toujours leur ceinture de sécurité

98 %

96 %

ESCC (2013-2014)

Passagers

% des passagers de 12 ans et plus qui attachent toujours leur ceinture de sécurité

79 %

82 %

ESCC (2013-2014)

Passagers de taxi

% des personnes de 12 ans et plus qui attachent toujours leur ceinture de sécurité lorsqu’ils prennent le taxi

57 %

61 %

ESCC (2013-2014)

Source des données et notes pour le tableau 5

Santé publique Ottawa. Surveillance des facteurs de risque en Ontario, Sondage sur la consommation de drogues et la santé des élèves de l’Ontario (SCDSEO), 2017, Centre de toxicomanie et de santé mentale.

  • Les données de 2017 contenues dans cette section proviennent du Sondage sur la consommation de drogues et la santé des élèves de l’Ontario, produit par le Centre de toxicomanie et de santé mentale et l’Institute for Social Research de l’Université York. Le contenu et l’interprétation présentés relèvent entièrement des auteurs et ne représentent pas forcément la position officielle du Centre de toxicomanie et de santé mentale.
  • Le SCDSEO est le sondage scolaire biennal utilisé depuis le plus longtemps au Canada, et le seul qui soit mené à l’échelle de la province. Les statistiques de 2017 se basent sur un sondage effectué auprès d’un échantillon aléatoire de plus de 1 400 élèves de la 7e à la 12e année inscrits dans l’un des quatre conseils scolaires publics d’Ottawa.

Santé publique Ottawa. Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC), 2013-2014, fichier de partage de l’Ontario, Statistique Canada.

  • L’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) est une enquête nationale annuelle sur la santé de la population menée par Statistique Canada.

Conduite avec facultés affaiblies

L’alcool, le cannabis, les médicaments sans et sur ordonnance et d’autres substances peuvent affecter le temps de réaction, le jugement, la coordination et la motricité. Ils peuvent donc nuire à la conduite d’un véhicule et faire augmenter le risque de collision et de blessure.
Tableau 6. Comportements liés à la conduite avec facultés affaiblies à Ottawa et dans le reste de l’Ontario, 2013-2014 et 2017

Indicateur

Mesure

Ottawa

Ontario sans Ottawa

Source

Jeunes passagers d’un véhicule conduit sous l’influence de l’alcool

% des élèves de la 7e à la 12e année qui ont pris place dans un véhicule conduit par une personne qui avait bu au moins une fois durant l’année précédente

16 %

16 %

SCDSEO (2017)

Jeunes passagers d’un véhicule conduit sous l’influence de la drogue

% des élèves de la 7e à la 12e année qui ont pris place dans un véhicule conduit par une personne qui avait pris de la drogue autre que l’alcool au moins une fois durant l’année précédente

11 %

10 %

SCDSEO (2017)

Consommation de cannabis chez les jeunes conducteurs

% des élèves du secondaire qui ont déjà pris le volant dans l’heure suivant la consommation de cannabis

15 %*

10 %

SCDSEO (2017)

Alcool au volant chez les adultes

% des conducteurs de 16 ans et plus qui ont déjà pris deux consommations d’alcool ou plus moins d’une heure avant de conduire au moins une fois durant l’année précédente

4 %*

4 %

ESCC (2013-2014)


Source des données et notes pour le tableau 6

Santé publique Ottawa. Surveillance des facteurs de risque en Ontario, Sondage sur la consommation de drogues et la santé des élèves de l’Ontario (SCDSEO), 2017, Centre de toxicomanie et de santé mentale.

  • Les données de 2017 contenues dans cette section proviennent du Sondage sur la consommation de drogues et la santé des élèves de l’Ontario, produit par le Centre de toxicomanie et de santé mentale et l’Institute for Social Research de l’Université York. Le contenu et l’interprétation présentés relèvent entièrement des auteurs et ne représentent pas forcément la position officielle du Centre de toxicomanie et de santé mentale.
  • Le SCDSEO est le sondage scolaire biennal utilisé depuis le plus longtemps au Canada, et le seul qui soit mené à l’échelle de la province. Les statistiques de 2017 se basent sur un sondage effectué auprès d’un échantillon aléatoire de plus de 1 400 élèves de la 7e à la 12e année inscrits dans l’un des quatre conseils scolaires publics d’Ottawa.

Santé publique Ottawa. Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC), 2013-2014, fichier de partage de l’Ontario, Statistique Canada.

  • L’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) est une enquête nationale annuelle sur la santé de la population menée par Statistique Canada.

* Interpréter avec prudence – variabilité élevée de l’échantillon.

 

 Distraction au volant

La distraction au volant (texter, utiliser son téléphone cellulaire, manger, boire, s’occuper d’un enfant ou d’un animal, chercher de la musique) fait augmenter le risque de collision, de blessure et de décès.

Tableau 7. Comportements de distraction au volant à Ottawa et dans le reste de l’Ontario, 2013-2014 et 2017

Indicateur

Mesure

Ottawa

Ontario sans Ottawa

Source

Textage chez les jeunes

% des conducteurs fréquentant l’école secondaire qui n’ont ni lu ni envoyé de message texte ou de courriel au volant au cours de la l’année précédente

71 %

65 %

SCDSEO (2017)

Utilisation du téléphone cellulaire chez les adultes

% des conducteurs de 16 ans et plus qui n’ont jamais utilisé un téléphone cellulaire (sauf en mode mains libres) au volant

71 %

74 %

ESCC (2013-2014)

Utilisation du téléphone cellulaire mains libres chez les adultes

% des conducteurs de 16 ans et plus qui utilisent souvent ou parfois un téléphone cellulaire en mode mains libres au volant

31 %

30 %

ESCC (2013-2014)

Source des données et notes pour le tableau 7

Santé publique Ottawa. Surveillance des facteurs de risque en Ontario, Sondage sur la consommation de drogues et la santé des élèves de l’Ontario (SCDSEO), 2017, Centre de toxicomanie et de santé mentale.

  • Les données de 2017 contenues dans cette section proviennent du Sondage sur la consommation de drogues et la santé des élèves de l’Ontario, produit par le Centre de toxicomanie et de santé mentale et l’Institute for Social Research de l’Université York. Le contenu et l’interprétation présentés relèvent entièrement des auteurs et ne représentent pas forcément la position officielle du Centre de toxicomanie et de santé mentale.
  • Le SCDSEO est le sondage scolaire biennal utilisé depuis le plus longtemps au Canada, et le seul qui soit mené à l’échelle de la province. Les statistiques de 2017 se basent sur un sondage effectué auprès d’un échantillon aléatoire de plus de 1 400 élèves de la 7e à la 12e année inscrits dans l’un des quatre conseils scolaires publics d’Ottawa.

Santé publique Ottawa. Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC), 2013-2014, fichier de partage de l’Ontario, Statistique Canada.

  • L’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) est une enquête nationale annuelle sur la santé de la population menée par Statistique Canada.

Données sur les commotions et les blessures à la tête

Une commotion est une blessure grave au cerveau qui en altère le fonctionnement et peut être à l’origine de symptômes physiques, cognitifs, affectifs, comportementaux ou en lien avec le sommeil. Elle peut découler d’un coup direct à la tête, au visage ou au cou, ou d’un coup au corps se transmettant à la tête et provoquant le déplacement rapide du cerveau dans la boîte crânienne.

 Visites chez le médecin pour une commotion
  • En 2016, 16 335 Ottaviens ont consulté un médecin en Ontario pour une commotion ou une blessure à la tête.
  • Le taux d’Ottaviens qui consultent un médecin pour une commotion ou une blessure à la tête a plus que doublé au cours des 10 dernières années, passant de 691 par 100 000 habitants à 1 710 par 100 000 habitants; ce taux est maintenant plus élevé que la moyenne du reste de l’Ontario (figure 4). 
  • Les bébés de moins de 1 an présentent le plus haut taux de visites chez le médecin pour une commotion ou une blessure à la tête; ils sont suivis des jeunes de 10 à 19 ans, puis des enfants de 1 à 9 ans (figure 5).  

Figure 4. Taux de visites chez le médecin pour une commotion ou une blessure à la tête (tous âges) à Ottawa et dans le reste de l’Ontario, 2003 à 2016

Diagramme à ligne brisée illustrant le taux de personnes qui ont consulté un médecin pour une commotion ou une blessure à la tête à Ottawa et dans le reste de l’Ontario, de 2003 à 2016.

 Source des données et notes pour la figure 4

Données sur les patients de médecins ontariens, demandes de réclamation à l’Assurance-santé de l’Ontario approuvées (2003 à 2016). SavoirSanté Ontario, ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario. Données extraites le 24 mai 2019.

  • Les données comprennent les patients d’Ottawa et du reste de l’Ontario qui ont consulté un médecin ontarien en raison d’une commotion ou d’une blessure à la tête.
  • Les codes de diagnostic de l’Assurance-santé de l’Ontario ont été utilisés pour catégoriser les commotions (850) et les blessures à la tête (854).
  • Les taux sont normalisés selon l’âge par rapport à la population canadienne de 2011. Il ne s’agit pas de taux réels (taux bruts) dans la population, mais plutôt de taux dérivés utilisés aux fins de comparaison avec des populations dont la répartition par âge diffère. 
 Tableau de données pour la figure 4

Année

Taux (ajusté selon l’âge) des patients d’Ottawa ayant consulté un médecin pour une commotion ou une blessure à la tête (par 100 000 habitants)

Taux (ajusté selon l’âge) des patients du reste de l’Ontario ayant consulté un médecin pour une commotion ou une blessure à la tête (par 100 000 habitants)

2003

708,4

876,3

2004

732,1

877,2

2005

716,3

864,5

2006

710,4

845,3

2007

680,9

843,5

2008

690,9

843,2

2009

859,7

934,6

2010

901,6

920,7

2011

1021,8

988,6

2012

1105,1

1055,3

2013

1287,8

1108,2

2014

1361,1

1171,0

2015

1498,8

1254,5

2016

1709,5

1373,0

Figure 5. Taux moyen de visites chez le médecin pour une commotion à Ottawa, par sexe et tranche d’âge, 2014 à 2016

 Diagramme à barres montrant le taux moyen de visites chez le médecin pour une commotion à Ottawa, par sexe et tranche d’âge, de 2014 à 2016.

 Source des données et notes pour la figure 5

Données sur les patients de médecins ontariens, demandes de réclamation à l’Assurance-santé de l’Ontario approuvées (2014 à 2016). SavoirSanté Ontario, ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario. Données extraites le 24 mai 2019.

  • Les données comprennent les patients d’Ottawa et du reste de l’Ontario qui ont consulté un médecin ontarien en raison d’une commotion ou d’une blessure à la tête.
  • Les codes de diagnostic de l’Assurance-santé de l’Ontario ont été utilisés pour catégoriser les commotions (850) et les blessures à la tête (854). 
 Tableau de données pour la figure 5

Tranche d’âge

Taux moyen de femmes ayant consulté un médecin pour une commotion (par 100 000 habitantes), 2014 à 2016

Taux moyen d’hommes ayant consulté un médecin pour une commotion (par 100 000 habitants), 2014 à 2016

Moins de 1 an

3796,1

4505,9

1 à 9 ans

1774,8

2506,2

10 à 19 ans

3559,1

3565,6

20 à 29 ans

1309,1

1186,9

30 à 39 ans

1103,7

857,2

40 à 64 ans

1121,1

789,6

65 ans et plus

1490,4

1142,8

 Visites à l’urgence pour une commotion
  • En 2018, plus de 2 800 visites à l’urgence pour une commotion ont été enregistrées à Ottawa.
  • Le taux d’Ottaviens qui consultent à l’urgence pour une commotion a presque quadruplé au cours des 15 dernières années, passant de 82 visites par 100 000 habitants en 2003 à 324 visites par 100 000 habitants en 2016 (figure 6).
  • Le taux de visites à l’urgence pour une commotion à Ottawa est supérieur au taux moyen du reste de l’Ontario, année après année (figure 3).
  • Les jeunes de 10 à 19 ans présentent le taux le plus élevé; ils sont suivis des adultes de 20 à 29 ans et des enfants de 1 à 9 ans (figure 4).
  • Chez les 0 à 19 ans, les hommes présentent un taux légèrement supérieur à celui des femmes; cette tendance s’inverse toutefois chez les 20 ans et plus, où les femmes présentent un taux légèrement supérieur à celui des hommes (figure 7).
  • Les principales causes de visites à l’urgence pour une commotion sont les suivantes :
    1. Chutes (environ 4 visites sur 10 [38 %]);
    2. Collisions de la route (environ 1 visite sur 10 [12 %]);
    3. Hockey ou ringuette (6 %);
    4. Rugby ou football (4 %);
    5. Soccer (3 %);
    6. Vélo (3 %);
    7. Ski ou planche à neige (2 %);
    8. Patin à glace (2 %).

Figure 6. Taux de visites à l’urgence pour une commotion (tous âges) à Ottawa et dans le reste de l’Ontario, 2003 à 2018

Diagramme à ligne brisée illustrant le taux de visites à l’urgence pour une commotion à Ottawa et dans le reste de l’Ontario, de 2003 à 2018.

 Source des données et notes pour la figure 6

Données sur les visites à l’urgence non planifiées, Système national d’information sur les soins ambulatoires (2003 à 2018). SavoirSanté Ontario, ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario. Données extraites le 20 juin 2019.

  • Les données tiennent compte de tous les Ottaviens qui ont consulté à l’urgence en Ontario. Les blessures peuvent être survenues à l’extérieur d’Ottawa.
  • Le code CIM-10-CA suivant a été utilisé pour catégoriser les commotions : S06.0.
  • Les taux sont normalisés selon l’âge par rapport à la population canadienne de 2011. Il ne s’agit pas de taux réels (taux bruts) dans la population, mais plutôt de taux dérivés utilisés aux fins de comparaison avec des populations dont la répartition par âge diffère.
Tableau de données pour la figure 6

Année

Taux (ajusté selon l’âge) de visites à l’urgence pour une commotion à Ottawa (par 100 000 habitants)

Taux (ajusté selon l’âge) de visites à l’urgence pour une commotion dans le reste de l’Ontario (par 100 000 habitants)

2003

82,4

69,8

2004

89,3

79,3

2005

93,9

81,8

2006

101,7

81,6

2007

110,7

88,9

2008

114,0

94,0

2009

138,5

111,5

2010

148,3

117,4

2011

191,3

142,7

2012

211,6

161,9

2013

257,7

181,0

2014

283,8

209,4

2015

303,4

235,3

2016

323,7

264,2

2017

301,8

272,6

2018

288,4

270,4

Figure 7. Taux moyen de visites à l’urgence pour une commotion à Ottawa, par genre sexe et tranche d’âge, 2016 à 2018

 Diagramme à barres montrant le taux moyen de visites à l’urgence pour une commotion à Ottawa, par sexe et tranche d’âge, de 2016 à 2018.

 Source des données et notes pour la figure 7

Données sur les visites à l’urgence non planifiées, Système national d’information sur les soins ambulatoires (2016 à 2018). SavoirSanté Ontario, ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario. Données extraites le 19 juin 2019.

  • Les données tiennent compte de tous les Ottaviens qui ont consulté à l’urgence en Ontario. Les blessures peuvent être survenues à l’extérieur d’Ottawa.
  • Le code CIM-10-CA suivant a été utilisé pour catégoriser les commotions : S06.0.
Tableau de données pour la figure 7

Tranche d’âge

Taux moyen de femmes ayant consulté à l’urgence pour une commotion (par 100 000 habitantes), 2016 à 2018

Taux moyen d’hommes ayant consulté à l’urgence pour une commotion (par 100 000 habitants), 2016 à 2018

Moins de 1 an

6,3

6,0

1 à 9 ans

258,9

338,2

10 à 19 ans

950,9

982,9

20 à 29 ans

399,2

330,0

30 à 39 ans

263,4

181,6

40 à 64 ans

220,7

130,7

65 ans et plus

125,4

80,1

 Blessures à la tête chez les enfants et les jeunes

Commotions signalées par les parents chez les enfants et les jeunes

  • En 2018, un parent  d’Ottawa sur quatre (25 %) mentionnait qu’au moins un de ses enfants (de 5 à 17 ans) avait déjà subi une commotion [5].

Traumatismes crâniens au cours de la vie

  • 35 % des élèves d’Ottawa (de la 7e à la 12e année) ont déclaré avoir eu une blessure à la tête à un moment de leur vie causant des maux de tête, des étourdissements, une vision trouble, des vomissements, de la confusion ou des troubles de mémoire [6].
    • Les garçons étaient significativement plus susceptibles de déclarer avoir déjà eu une blessure à la tête que les filles (garçons : 39 %; filles : 31 %).
    • Les élèves de 7e et de 8e année étaient significativement plus susceptibles de déclarer avoir déjà eu une blessure à la tête que ceux de la 9e à la 12e année (7e et 8e année : 42 %; 9e à 12e année : 32 %).
    • Les élèves non immigrants étaient significativement plus susceptibles que les élèves immigrants de déclarer avoir déjà eu une blessure à la tête (Canadiens : 37 %; immigrants : 29 %).
    • Il n’y avait pas de différence significative quant à la prévalence des blessures à la tête signalées au cours de la vie entre les élèves d’Ottawa et ceux du reste de l’Ontario ni selon le statut socioéconomique.

Blessures à la tête au cours de l’année précédente

  • 16 % des élèves d’Ottawa (de la 7e à la 12e année) ont déclaré avoir eu une blessure à la tête  au cours de l’année précédente causant des maux de tête, des étourdissements, une vision trouble, des vomissements, de la confusion ou des troubles de mémoire [6].
    • Le cinquième (20 %) des élèves de 7e et de 8e année ont déclaré avoir eu une blessure à la tête  au cours de l’année précédente, une proportion significativement plus élevée que celle chez les élèves de la 9e à la 12e année (14 %).

Lésions cérébrales traumatiques au cours de la vie

  • Près d’un élève ottavien de la 7e à la 12e année sur dix (9 %) ont déclaré avoir subi un traumatisme crânien accompagné d’une perte de conscience durant au moins cinq minutes ou ayant nécessité une hospitalisation d’au moins une nuit (lésion cérébrale traumatique) au cours de sa vie [6].
    • Les élèves de 7e et de 8e année étaient significativement plus susceptibles que ceux de la 9e à la 12e année de déclarer avoir déjà subi une lésion cérébrale traumatique (7e et 8e année : 11 %; 9e à 12e année : 8 %).
    • Il n’y avait pas de différence significative quant aux estimations entre les élèves d’Ottawa et ceux du reste de l’Ontario, ni selon le sexe, le statut d’immigration ou le statut socioéconomique.

Causes de blessure à la tête au cours de l’année précédente

  • Le hockey et les sports d’équipe (comme le football ou le rugby) figurent parmi les principales causes de blessure à la tête chez les élèves ontariens de la 7e à la 12e année (données d’Ottawa non disponibles); ces causes sont suivies des chutes, des impacts avec un objet, du soccer et des autres sports, comme le ski, la planche à neige et la planche à roulettes (figure 8).

Figure 8. Principales causes de blessure à la tête au cours de l’année précédente chez les élèves ontariens de la 7e à la 12e année, 2017

 Diagramme à barres montrant les principales causes de blessure à la tête au cours de l’année précédente chez les élèves ontariens, en 2017.

Source des données et notes pour la figure 8

Boak, A., H. A. Hamilton, E. M. Adlaf, J. L. Henderson et R. E. Mann. The mental health and well-being of Ontario students, 1991-2017: Detailed findings from the Ontario Student Drug Use and Health Survey, Toronto (Ontario), Centre de toxicomanie et de santé mentale, 2018.

  • « Autre sport d’équipe » comprend le football, le rugby et le basketball.
  • « Autre sport » comprend la planche à roulettes, le ski et la planche à neige.
  • « Autre véhicule » comprend la motoneige, le VTT et le tracteur.
  • Des données provinciales sont présentées étant donné qu’il n’y avait pas assez de données sur Ottawa pour permettre une analyse détaillée.
 Tableau de données pour la figure 8

Principales causes de blessure à la tête au cours de l’année précédente

Pourcentage (%) en Ontario

Hockey

19

Autre sport d’équipe

17

Chute accidentelle

13

Impact avec un objet

8

Playing soccer

7

Autre sport

6

Accident de vélo

3

Accident de voiture, de camion ou de véhicule motorisé

2

Bagarre

1

Accident à bord d’un autre véhicule

1

Brutalité de la part de quelqu’un (poussée)

< 1

Autre

13

Connaissances des parents sur les commotions et les blessures à la tête

Reconnaissance des signes et symptômes de commotion

  • Au total, 35 % des parents d’Ottawa se sont dits très confiants quant à leur capacité de reconnaître les signes et symptômes de commotion chez leurs enfants; 52 % se sont dits plutôt confiants, et 13 %, peu ou pas confiants [5].

Conscience de l’importance de restreindre certaines activités cognitives après une commotion

  • Une proportion de 77 % des parents d’Ottawa ont dit qu’il était très important de restreindre certaines activités (p. ex., lire, écouter la télévision, jouer aux jeux vidéo, aller à l’école) chez un enfant qui a eu une commotion, et 14 %* ont dit que c’était plutôt important [5].

Connaissance du protocole de retour au jeu

  • En tout, 52 % des parents d’Ottawa ont dit avoir entendu parler du protocole de retour au jeu que doivent suivre les enfants ayant subi une commotion pour reprendre une activité ou un sport de façon sécuritaire; 7 %* ont dit en avoir possiblement entendu parler, et 41 % ont déclaré n’en avoir jamais entendu parler [5]. 

Données sur la violence

La violence est l’usage délibéré ou la menace d’usage délibéré de la force physique ou de la puissance contre soi-même, contre une autre personne ou contre un groupe ou une communauté qui entraîne ou risque fort d’entraîner un traumatisme, un décès, un dommage moral, un maldéveloppement ou une carence [7]. L’exposition à la violence est associée à une mauvaise santé physique et mentale, à la peur, à l’isolation sociale et à des comportements à risque, ce qui comprend la criminalité [8,9,10,11,12,13].

Il manque de sources de données locales permettant d’estimer la prévalence de la violence à Ottawa, sans compter que l’analyse des quelques données disponibles pourrait entraîner une sous-évaluation. Pour en savoir plus sur la violence et ses effets sur la santé, consultez l’État de la santé mentale à Ottawa : rapport 2018 et le Rapport de l’administrateur en chef de la santé publique sur l’état de la santé publique au Canada 2016 – Regard sur la violence familiale au Canada.

Violence familiale

  • Selon les données provinciales, le tiers des adultes ontariens (32 %) ont dit avoir vécu de la violence physique ou sexuelle ou avoir été exposés à la violence conjugale pendant leur enfance [14].
  • Au pays, 8 % des personnes de 55 ans et plus vivant dans des logements privés disent avoir subi des mauvais traitements, surtout de la violence psychologique et de l’exploitation financière [15].
  • En 2015, 29 aînés d’Ottawa (65-89 ans) sur 100 000 ont été victimes d’incidents de violence familiale signalés à la police, un taux inférieur à celui de l’Ontario (48 sur 100 000, Ottawa comprise) et du Canada (60 sur 100 000) [16].

Intimidation 

  • En 2017, un élève d’Ottawa de la 7e à la 12e année sur cinq (18 %) a dit s’être déjà fait intimider au moins une fois sur le terrain de l’école pendant l’année scolaire en cours [6].
  • Parmi les élèves intimidés, 81 % ont dit avoir été victimes d’attaques verbales ou non physiques. Parmi tous les élèves d’Ottawa, 18 % auraient subi de la cyberintimidation (intimidation sur Internet) [6].
  • Enfin, 8 % des élèves d’Ottawa ont dit avoir intimidé d’autres élèves à l’école, et 8 % ont dit avoir fait de la cyberintimidation [6].

Agressions physiques et sexuelles 

  • En 2017, 5 % des élèves d’Ottawa de la 7e à la 12e année ont déclaré avoir délibérément battu ou blessé quelqu’un dans les 12 derniers mois; 10 % ont déclaré s’être bagarrés à l’école au moins une fois durant la même période [6].
  • En 2016, les résidents d’Ottawa se sont rendus 1 900 fois à l’urgence en raison d’une agression, ce qui comprend les agressions physiques et sexuelles. Ces consultations ont mené à 169 hospitalisations [17].
  • Environ 4 % des adultes ontariens ont dit avoir été victimes d’une agression physique ou sexuelle au cours de la dernière année. Ce taux était plus élevé chez les jeunes de 18 à 24 ans (9 %), ainsi que chez les personnes nées au Canada (4 %, contre 2 % pour les personnes immigrantes) [14].

Rapports sur les blessures, la prévention des blessures et la violence

Résultats du Sondage sur la prévention des chutes chez les personnes âgées 

En 2012, Santé publique Ottawa (SPO) a mené un sondage téléphonique auprès de 1 050 résidents d’Ottawa de 65 ans et plus vivant à domicile, appelé le Sondage sur la prévention des chutes chez les personnes âgées. Les fiches de renseignements et les documents infographiques proposés ci-dessous visent à aider les fournisseurs de services qui œuvrent auprès des personnes âgées à mener des campagnes de sensibilisation et d’information sur la prévention des chutes en fonction des besoins de ces personnes, à compléter la formation des clients et à orienter les priorités des programmes et l’élaboration des politiques. À la fin de chaque fiche de renseignements figure une description de SPO, de ses partenaires et des services communautaires de prévention des chutes.

Synthèse [PDF, 95 ko]

Introduction [PDF, 93 ko]

Examens physique et visuel annuels et revue des médicaments

Sécurité à la maison et prévention des chutes

Perception des risques de chutes et comportements préventifs

Activité physique

Consommation de vitamine D et de calcium

Le fardeau des blessures à Ottawa, 2010

Le rapport Le fardeau des blessures à Ottawa, 2010 dresse un portrait des types de blessures les plus couramment subies par les enfants, les jeunes et les adultes d’Ottawa ainsi que de leur fréquence à partir d’une évaluation approfondie des données sur les consultations à l’urgence, les hospitalisations et les décès pour les années 2001 à 2008.

Le fardeau des blessures à Ottawa, 2010 [PDF, 13 Mo]

Le fardeau des blessures à Ottawa, 2010 : des connaissances à la pratique [PDF, 800 ko]

Références

Références

  1. Santé publique Ottawa. Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2013-2014, fichier de partage de l’Ontario, Statistique Canada.
  2. Santé publique Ottawa. Décès à Ottawa, Base de données sur la mortalité de l’Ontario, 2000-2012, ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario, SavoirSanté Ontario. Données extraites en 2016.
  3. Santé publique Ottawa. Visites à l’urgence et hospitalisations subséquentes, Système national d’information sur les soins ambulatoires (SNISA), 2017, ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario, SavoirSanté Ontario. Données extraites en juin 2018.
  4. Santé publique Ottawa. Système de surveillance rapide des facteurs de risque, 2015.
  5. Santé publique Ottawa. Système de surveillance rapide des facteurs de risque, 2018.
  6. Santé publique Ottawa. Surveillance des facteurs de risque en Ontario, Sondage sur la consommation de drogues et la santé des élèves de l’Ontario (SCDSEO), 2017, Centre de toxicomanie et de santé mentale.
  7. Organisation mondiale de la Santé. Rapport mondial sur la violence et la santé : résumé, 2002.
  8. Norman, R. E., M. Byambaa, R. De, A. Butchart, J. Scott et T. Vos. « The long-term health consequences of child physical abuse, emotional abuse, and neglect: a systematic review and meta-analysis », PLOS Medicine, 2012, vol. 9, no 11, e1001349.
  9. Lagdon, S., C. Armour et M. Stringer. « Adult experience of mental health outcomes as a result of intimate partner violence victimisation: a systematic review », European Journal of Psychotraumatology, 2014, vol. 5, no 1, 24794.
  10. Violence and Injury Prevention Programme. The cycles of violence: The relationship between childhood maltreatment and the risk of later becoming a victim or perpetrator of violence:Key facts, Organisation mondiale de la Santé, Bureau régional de l’Europe, Rome (Italie), 2007.
  11. Agence de la santé publique du Canada. Rapport de l’administrateur en chef de la santé publique sur l’état de la santé publique au Canada 2016 – Regard sur la violence familiale au Canada, Ottawa (Ontario), 2016.
  12. Irish, L., I. Kobayashi et D. L. Delahanty. « Long-term Physical Health Consequences of Childhood Sexual Abuse: A Meta-Analytic Review », Journal of Pediatric Psychology, 2010, vol. 35, no 5, p. 450-461.
  13. Leber, B. Les crimes haineux déclarés par la police au Canada, 2015, Statistique Canada, 2017.

  14. Centre de prévention des maladies chroniques, Agence de la santé publique du Canada. Cadre d’indicateurs de surveillance de la santé mentale positive de l’Infobase de la santé publique, 2016.
  15. McDonald, L. Into the light: National survey on the mistreatment of older Canadians 2015.
  16. Burczycka, M., et S. Conroy. La violence familiale au Canada : un profil statistique, 2015, Statistique Canada, le 16 février 2017.
  17. Santé publique Ottawa. Visites à l’urgence et hospitalisations subséquentes, Système national d’information sur les soins ambulatoires (SNISA), 2016, ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario, SavoirSanté Ontario. Données extraites en 2017.

 

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