Santé bucco-dentaire

Données sur la santé bucco-dentaire

Une bonne santé bucco-dentaire, ça commence dès l’enfance avec une bonne alimentation, un brossage des dents rigoureux et un accès à des soins dentaires. La santé bucco-dentaire est un élément important de la santé et du bien-être en général [1]. La mauvaise hygiène bucco-dentaire a une grande incidence sur la qualité de vie et est associée à des maladies graves, comme les infections respiratoires, les maladies cardio-vasculaires, le diabète et d’autres maladies chroniques.

Pour en savoir plus sur la santé bucco-dentaire et les ressources qui existent en la matière, consultez la page Web de Santé publique Ottawa consacrée au sujet.

Santé bucco-dentaire des jeunes enfants d’Ottawa
  • Parmi les résidents d’Ottawa ayant des enfants âgés de 0 à 6 ans, 94 % ont indiqué qu’ils nettoyaient régulièrement les dents et les gencives de leur enfant ou qu’un adulte aidait régulièrement l’enfant à le faire, à l’heure du coucher [2].
  • Dans un peu plus de la moitié des ménages (53 %) comportant des enfants âgés de 0 à 6 ans, un adulte aide l’enfant à se brosser les dents au moins deux fois par jour, dont à l’heure du coucher [2].

L’Association dentaire canadienne recommande de boire de l’eau entre les repas pour étancher la soif [3].

  • Le tiers (30 %) des enfants âgés de 0 à 6 ans boivent le plus souvent autre chose que de l’eau (comme du jus ou du lait) entre les repas [4].

Santé publique Ottawa offre des dépistages dentaires pour tous les enfants de la maternelle, jardin d'enfants et de la 2e année qui fréquentent une école d’Ottawa et analyse les données. Dans les écoles où l’on enregistre des taux élevés de maladies bucco-dentaires, elle offre également ces services aux élèves de la 4e et de la 7e année.

  • Le pourcentage d’enfants ayant besoin de soins dentaires urgents, selon les dépistages effectués dans les écoles, est passé de 5,4 % à 6,3 % entre 2014 et 2017 [5].

L’Association dentaire canadienne recommande que les nourrissons passent un examen dentaire dans les 6 mois suivant l’apparition de la première dent ou, au plus tard, à l’âge de 12 mois [6].

  • Selon un sondage mené en 2017, seulement 26 % des résidents d’Ottawa ayant des enfants âgés de 0 à 6 ans avaient emmené leur enfant chez le dentiste avant son premier anniversaire [2].
  • Parmi ces ménages, 21 % se sont faire dire que leur enfant avait une carie ou avait besoin d’un plombage [2].
  • Les deux raisons les plus fréquemment citées par les parents pour expliquer leur décision de ne pas avoir emmené leur enfant chez le dentiste avant son premier anniversaire sont la perception que leur enfant était encore trop jeune (40 %) ou que les dents de lait ne sont pas importantes (32 %) [2]
    • L’âge moyen de la première consultation chez le dentiste, pour les enfants de 0 à 6 ans n’y étant pas allés avant leur premier anniversaire, était de 2 ans et 7 mois (intervalle de confiance à 95 % : 2 ans et 4 mois à 2 ans et 10 mois) [2].
Santé bucco-dentaire générale chez les 12 ans et plus à Ottawa
  • Parmi les résidents d’Ottawa âgés de 12 ans et plus, 55 % estimaient que leur santé bucco-dentaire était très bonne ou excellente, et 16 %, mauvaise ou passable, ce qui ne diffère pas considérablement du reste de l’Ontario. Parmi les personnes les plus susceptibles d’évaluer leur santé bucco-dentaire comme étant mauvaise ou passable figurent notamment [7] :
    • les personnes n’ayant pas le français ou l’anglais comme langue maternelle (21 %);
    • les personnes à faible revenu (35 %);
    • les personnes dont le niveau de scolarité équivaut ou est inférieur au diplôme d’études secondaires (22 %); 
    • les personnes ayant immigré il y a moins de 10 ans (20 %) et il y a plus de 10 ans (23 %);
    • les hommes (19 %, comparativement à 13 % pour les femmes).
  • Chez les personnes âgées de 12 ans et plus résidant à Ottawa, 74 % avaient consulté un dentiste au cours de la dernière année, proportion qui n’est pas significativement différente de celle de l’Ontario sans Ottawa. Ce pourcentage était plus faible parmi [7] :
    • les personnes à faible revenu (52 %);
    • les personnes détenant un diplôme d’études secondaires (59 %);
    • les immigrants établis au Canada depuis cinq ans ou moins (59 %).
  • À Ottawa, 73 % des personnes âgées de 12 ans et plus détenaient une assurance dentaire. Cette proportion est plus élevée que pour l’Ontario sans Ottawa, où 66 % des personnes âgées de 12 et plus détiennent une assurance dentaire. Ce pourcentage était plus faible parmi [7] :
    • les personnes âgées de 65 ans et plus (63 %);
    • les personnes à faible revenu (45 %);
    • les Néo-Canadiens établis au pays depuis moins de six ans (39 %);
    • les personnes n’ayant pas le français ou l’anglais comme langue maternelle (66 %).
  • À Ottawa, les résidents de 12 ans et plus n’ayant pas d’assurance dentaire sont proportionnellement [7] :
    • moins nombreux à avoir consulté un dentiste au cours des 12 derniers mois (51 %, contre 84 % pour les personnes assurées);
    • trois fois plus nombreux à avoir recours à des services dentaires seulement en cas d’urgence (34 %, contre 9 % pour les personnes assurées);
    • deux fois plus nombreux à évaluer leur santé bucco-dentaire comme étant mauvaise ou passable (26 %, contre 12 % pour les personnes assurées).
Services dentaires d’urgence
  • À Ottawa, les visites à l’urgence pour des problèmes pouvant être traités en clinique dentaire privée (à l’exception des lésions dentaires traumatiques) sont en hausse depuis les 10 dernières années (figure 1). Il s’agit de problèmes qui n’auraient pas nécessité une visite à l’urgence s’il y avait eu consultation en clinique dentaire au moment opportun (p. ex. caries).

Figure 1. Nombre et taux par 100 000 habitants de visites à l’urgence pour des problèmes dentaires qu’il aurait été préférable de traiter ailleurs (Ottawa, 2008 à 2017)  

Graphique linéaire superposé sur un graphique à barres indiquant le nombre et taux par 100 000 habitants de visites à l’urgence pour des problèmes dentaires qu’il aurait été préférable de traiter ailleurs (Ottawa, 2008 à 2017)

Sources des données et remarques pour la figure 1

Système national d’information sur les soins ambulatoires (SNISA), ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario, savoirSANTÉ ONTARIO. Données extraites en septembre 2018.

  • Les lésions dentaires traumatiques sont exclues.
Tableau de données pour la figure 1
Tableau 1 – Nombres et taux (par 100 000 habitants) de visites à l’urgence pour des problèmes dentaires qu’il aurait été préférable de traiter ailleurs (Ottawa, 2008 à 2017)

Année

Nombre de visites

Taux (par 100 000 habitants)

2008

1424

163,9

2009

1338

151,4

2010

1499

166,7

2011

1682

184,4

2012

1663

179,9

2013

1671

178,5

2014

1742

184,0

2015

1851

193,4

2016

1918

197,0

2017

1919

192,5

 

 Références

 Références
  1. Organization mondiale de la santé. Rapport sur la santé bucco-dentaire dans le monde 2003 : poursuivre l'amélioration de la santé bucco-dentaire au XXIe siècle - l' approche du Programme OMS de santé bucco-dentaire. Genève, Suisse: WHO; 2003. [cité le 17 jan, 2014]. Disponible en ligne: http://www.who.int/iris/handle/10665/68507
  2. Santé publique Ottawa. Système de surveillance rapide des facteurs de risque, 2017.
  3. Association dentaire canadienne, Alimentation des enfants. Disponible en ligne: http://www.cda-adc.ca/fr/oral_health/cfyt/dental_care_children/nutrition.asp
  4. Santé publique Ottawa. Système de surveillance rapide des facteurs de risque, 2016.
  5. Services dentaires de Santé publique Ottawa, 2014-2017. Données extraites en septembre 2018
  6. Association dentaire canadienne, Première visite chez le dentiste. Disponible en ligne: http://www.cda-adc.ca/fr/oral_health/cfyt/dental_care_children/first_visit.asp
  7. Santé publique Ottawa. Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2013-2014. Fichier de partage de l’Ontario. Statistique Canada.

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