COVID-19: Gravité perçue et sources d’inquiétudes
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Messages clés du sondage (octobre 2020) :
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La majorité des résidents (85 %) continuent de considérer la pandémie de COVID-19 comme étant extrêmement grave ou très grave.
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Dans tous les groupes d’âge, plus de personnes perçoivent la pandémie comme étant extrêmement grave ou très grave en octobre qu’en juin. La différence est la plus marquée chez les 45 à 54 ans, 85 % d’entre eux considérant la pandémie comme étant extrêmement grave ou très grave en octobre, par rapport à 74 % en juin.
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En octobre, certains groupes considèrent la pandémie comme étant plus grave que d’autres :
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Plus de femmes que d’hommes considèrent la pandémie comme étant extrêmement grave ou très grave (88 % par rapport à 83 % respectivement).
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Plus de personnes issues d’un ménage ayant un revenu annuel de moins de 60 000 $ considèrent la pandémie comme étant extrêmement grave ou très grave (93 %) comparativement à celles issues d’un ménage au revenu plus élevé (83 %).
Tableau 1 – Selon vous et de manière générale, à quel point la pandémie de COVID-19 est-elle grave?
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Extrêmement grave ou très grave
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Sondage de mars 2020 = 559 répondants (du 26 mars au 2 avril 2020)
Sondage de juin 2020 = 566 répondants (du 3 au 8 juin 2020)
Sondage d’octobre 2020 = 617 répondants (du 8 au 20 octobre 2020)
Messages clés du sondage (juin 2020) :
- La majorité des résidents d’Ottawa (82 %) considèrent la pandémie de COVID‑19 comme étant extrêmement grave ou très grave. Ce taux est inférieur à celui de la fin mars (94 %), au début de la pandémie (Tableau 1).
- Presque tous les résidents (95 %) âgés de 65 ans et plus considèrent la pandémie de COVID‑19 comme étant extrêmement grave ou très grave, et cette situation est demeurée la même depuis mars.
- Certains groupes d’âge considèrent que la pandémie est moins grave comparativement à la population d’Ottawa dans son ensemble. Seulement les trois quarts (74 %) des personnes âgées de 18 à 29 ans et de 45 à 54 ans considèrent que cette situation est extrêmement grave ou très grave.
Tableau 1. Selon vous et de manière générale, à quel point la pandémie de COVID‑19 est‑elle grave?
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Mars 2020
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Juin 2020
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Extrêmement grave ou très grave
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94 %
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82 %
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Un peu grave
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5 %
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13 %
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Pas du tout grave
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1 %
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4 %
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Sondage de mars 2020 = 559 répondants (du 26 mars au 2 avril 2020)
Sondage de juin 2020 = 566 répondants (du 3 au 8 juin 2020)
Figure 1. La gravité perçue de la pandémie de la COVID‑19 par groupe d’âge, Ottawa, juin 2020
Source de données et notes pour la figure 1
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Santé publique Ottawa. Sondage en ligne sur les répercussions de la COVID 19 auprès des adultes d’Ottawa. Juin 2020
- L’organisme Les Associés de recherche EKOS inc. a été mandaté par Santé publique Ottawa pour réaliser un sondage en ligne bilingue (anglais et français) auprès des résidents d’Ottawa sur les répercussions de la COVID 19.
- Le sondage a été réalisé sur un échantillon aléatoire de 566 résidents d’Ottawa entre le 3 juin et le 8 juin 2020.
- Les barres d’erreur dans la figure représentent des intervalles de confiance (IC) de 95 %.
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Tableau de données pour la figure 1
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La gravité perçue de la pandémie de la COVID 19 par groupe d’âge, Ottawa, juin 2020
Groupe d’âge
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Extrêmement ou très grave
(%; IC de 95 %)
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Un peu grave
(%; IC de 95 %)
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18 à 29 ans
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74,3; 56,0 – 86,8
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22,2; 10,6 – 40,7
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30 à 44 ans
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81,8; 73,8 – 87,8
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11,7; 7,0 – 19,0
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45 à 54 ans
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73,9; 63,9 – 81,9
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19,8; 12.6 – 29,7
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55 à 64 ans
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83,0; 74,5 – 89,0
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11,3; 6.5 – 18,9
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65 ans et plus
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95,1; 90,2 – 97,7
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4,9; 2,3 – 9,8
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Messages clés du sondage (mars 2020) :
- Selon la plupart des personnes à Ottawa, la pandémie est un problème grave (94 %)
- La priorité de 40 % des personnes à Ottawa est de contribuer aux efforts qui visent à prévenir la propagation de la COVID-19. En outre, 39 % des personnes s’inquiètent que d’autres qu’elles connaissent deviennent malades.
- Afin de répondre à la COVID-19, 84 % des personnes ont modifié leur comportement social : elles mènent leurs activités sociales seulement à partir de liens à distance, comme la communication en ligne ou le téléphone (50 %), ou elles utilisent des liens à distance et mènent leurs activités sociales à l’extérieur, en faisant des marches ou dans leur cour (34 %). Seulement 5 % des personnes à Ottawa indiquent mener leurs activités sociales à la maison ou chez leurs amis et leurs proches.
- Plus de la moitié des personnes à Ottawa (57 %) s’inquiètent de la sécurité de gens à la santé fragile qu’elles connaissent. Le tiers des personnes à Ottawa s’inquiète de sa santé physique et mentale ou de celle des autres membres de son ménage (35 % et 32 % respectivement).
- Les Ottaviens qui s'identifient comme vivant avec un handicap sont de deux à trois fois plus susceptibles que la population totale de relever des difficultés dans tous les domaines de la préparation des dispositions à prendre si une personne de leur ménage ou eux-mêmes sont malades. Plus de la moitié des personnes ayant une invalidité s’inquiètent de leur santé physique et mentale (50 % et 52 % respectivement).
- Plus de la moitié (53 %) des personnes à Ottawa s’attend à ce que les mesures en place afin de freiner la propagation de la COVID-19 le restent de deux à trois mois.
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Santé mentale, consommation de substances et comportements de santé
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Messages clés du sondage (novembre 2021) :
- Les résultats les plus récents de cette enquête correspondent au point temporel de novembre 2021, à l’époque où les cas de COVID‑19 étaient stables et alors que la province était en plein déconfinement. Les résultats portant sur la santé mentale et le bien‑être émotionnel autoévalués peuvent varier en fonction de l’évolution des politiques liées à la COVID‑19.
- Si, dans l’ensemble, les résultats font état d’une amélioration par rapport à 2020, certains indicateurs restent pires que les niveaux atteints avant la pandémie.
- Un résident d’Ottawa sur quatre (26 %) a fait savoir que sa santé mentale et son bien-être émotionnel sont médiocres ou passables (contre 6 % en 2015‑2016 et 9 % en 2017‑2018).
- La moitié des résidents d’Ottawa (52 %) ont fait savoir qu’ils éprouvaient un fort sentiment d’appartenance à la collectivité (contre 66 % en 2015‑2016 et 67 % en 2017‑2018).
- L’enquête continue de prouver que certains groupes sont plus durement touchés ou que leur situation a empiré par rapport à d’autres groupes au sein de la population. Il s’agit entre autres des personnes en situation de handicap, des personnes qui s’identifient comme des membres de la communauté LGBTQ2S+, des personnes qui s’identifient comme racisées, des groupes plus jeunes (de moins de 55 ans), des personnes qui ont des enfants (de moins de 17 ans) et des personnes dont les revenus sont faibles (moins de 60 000 $).
- Un résident d’Ottawa sur quatre (24 %) souhaitait parler à quelqu’un de sa santé mentale et ne savait pas à qui s’adresser. Leur nombre n’a guère changé depuis 2020 (25 %).
- L’enquête prévoyait de nouvelles questions pour mieux analyser la stigmatisation qui existe dans la collectivité à propos de la santé mentale et de la santé liée à la consommation de substances.
- De nombreux résultats sont prometteurs. Par exemple, 90 % des résidents d’Ottawa ou plus sont parfaitement ou plutôt d’accord pour dire que l’état de leur santé mentale et leur état de santé lié à la consommation de substances peut avoir des incidences sur n’importe qui, justifient des soins de santé et réclament les traitements et l’aide voulus.
- On relève toutefois des indications selon lesquelles la stigmatisation constitue toujours un obstacle pour les personnes qui ont des problèmes de santé mentale, surtout celles dont l’état de santé est lié à la consommation de substances. Par exemple, moins de la moitié des résidents d’Ottawa (46 %) sont d’accord pour dire qu’ils embaucheraient quelqu’un qui a un trouble lié à la consommation de substances et 62 % sont d’accord pour dire qu’ils seraient à l’aise de travailler avec quelqu’un qui a un trouble lié à la consommation de substances.
- En résumé, s’il est encourageant de constater qu’il y a eu une certaine amélioration en 2021 par rapport à 2020, les données prépandémiques, ainsi que les commentaires des organismes fournisseurs de services, des partenaires communautaires et des résidents laissent entendre qu’il y a toujours, pour de nombreux résidents d’Ottawa, des difficultés liées à la santé mentale et à la santé relativement à la consommation de substances.
Messages clés du sondage (octobre 2020) :
- Dans l’ensemble, en octobre 2020, les résidents d’Ottawa ont continué d’affirmer que leur santé mentale et leur bien-être émotionnel, leur solitude, leur connexion avec la collectivité et leur inquiétude pour l’épuisement professionnel ont empiré.
- Si la plupart de ces indicateurs sont restés stables depuis juin, certains groupes continuent d’être plus durement touchés ou ont déclaré que leur situation a empiré en juin, et certains semblent montrer des signes d’amélioration de leur santé mentale.
- Il est préoccupant de constater que les résidents d’Ottawa ont généralement déclaré que leur situation a empiré en octobre ou qu’ils continuent d’affirmer que leur santé mentale, leur stress, leur solitude ou leur inquiétude de l’épuisement professionnel ont empiré plus que pour d’autres, notamment les femmes, les jeunes adultes (<45 ans), les personnes en situation de handicap, les personnes qui déclarent appartenir à des groupes racisés ou à des groupes des minorités visibles, ceux et celles qui ne sont pas nés au Canada et les personnes qui s’identifient comme des LGBTQ2S+.
- Il semble que la réouverture des écoles et des services de garde ait une incidence positive sur la santé mentale des familles. Les parents d’Ottawa paraissent indiquer qu’ils réussissent à mieux s’adapter et ont exprimé une légère amélioration dans leurs inquiétudes vis-à-vis de leurs enfants en ce qui concerne les interactions sociales et l’aide scolaire dont ils sont privés. Toutefois, certains parents continuent d’éprouver des difficultés. Il s’agit généralement des parents dont les revenus du ménage sont moindres et des parents en situation de handicap.
- Le quart (25 %) des résidents d’Ottawa souhaitaient parler à quelqu’un de leur état émotionnel ou de leur santé mentale, sans toutefois savoir à qui s’adresser. Bien qu’on puisse toujours apporter des améliorations et que la situation n’est pas très différente de ce qu’elle était en juin (29 %), ce basculement dans l’optimisme a été constaté dans la plupart des groupes de la population et pourrait révéler le travail et les progrès constructifs accomplis par les partenaires communautaires et les fournisseurs de services communautaires pour améliorer la sensibilisation et l’accès aux services dans le domaine de la santé mentale.
Messages clés du sondage (juin 2020) :
- La pandémie de COVID-19 est un événement très stressant pour les résidents d’Ottawa et les collectivités de la Ville.
- Les résidents d’Ottawa font savoir que leur santé mentale et leur bien-être émotionnel, ainsi que leur solitude ont empiré et que leur connexion avec la collectivité est moindre.
- À Ottawa, trois résidents sur dix souhaitent parler à quelqu’un de leur état émotionnel ou de leur santé mentale, mais ne savent pas à qui s’adresser.
- Certains résidents d’Ottawa sont touchés plus que d’autres par l’aggravation de leur santé mentale, de leur stress et de leur isolement, notamment les parents d’enfants d’âge scolaire, les jeunes adultes (<45 ans), ceux et celles qui s’identifient comme membres d’une minorité visible ou comme personnes handicapées, ceux et celles dont les revenus du ménage sont moindres (<60 000 $), ceux et celles qui ont des interactions publiques régulières et ceux et celles qui ne travaillent pas à cause de la pandémie.
- Après deux mois et demi de fermeture des écoles et des services de garde, on relève une forte proportion (84 %) de parents qui s’inquiètent de l’absence d’interactions sociales de leurs enfants et de liens avec leurs communautés dans les écoles ou les services de garde (70 %).
- Les deux tiers des parents qui ont des enfants d’âge scolaire à la maison s’inquiètent de la santé mentale et du bien-être émotionnel de leurs enfants.
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Revenu et emploi
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Messages clés du sondage (octobre 2020) :
- Le pourcentage des résidents d’Ottawa qui ne travaillent pas à cause de la pandémie a beaucoup baissé en octobre 2020 (5 %) par rapport à juin 2020 (11 %).
- Plus du quart (28 %) des résidents ont affirmé que les revenus de leur ménage avaient diminué entre la mi-mars et octobre 2020 et 58 % ont fait savoir que ces revenus étaient restés les mêmes. Ces résultats sont comparables aux constatations faites en juin lorsqu’on a demandé aux Ottaviens si les revenus de leur ménage avaient évolué durant le printemps.
- Parmi ceux qui ont subi des pertes de revenus entre la mi-mars et octobre 2020, près des trois quarts (73 %) ont affirmé que les revenus mensuels de leur ménage n’avaient pas regagné les niveaux prépandémiques.
- Même si ce n’est pas statistiquement important, les chiffres varient en fonction de la fourchette de revenus : parmi les membres des ménages qui gagnent 60 000 $ ou moins, 88 % ont affirmé que leurs revenus mensuels n’avaient pas regagné les niveaux prépandémiques, contre 70 % des membres des ménages qui gagnent plus de 60 000 $.
- On a aussi relevé, entre juin et octobre 2020, une évolution considérable du pourcentage de ceux qui ont subi des pertes de revenus et qui ont déclaré qu’ils étaient modérément ou extrêmement inquiets de l’épuisement professionnel (39 % en juin contre 62 % en octobre).
- Le pourcentage des résidents qui affirment avoir eu des difficultés à payer les frais de subsistance de base (logement, alimentation ou services publics) n’a pas beaucoup varié entre octobre et juin 2020 (soit respectivement 18 % et 19 %).
- Le pourcentage des résidents qui déclarent avoir eu des difficultés à payer les frais de subsistance de base étaient nettement supérieur pour les membres des ménages qui gagnent moins de 60 000 $ par an, pour ceux qui ne sont pas nés au Canada, pour ceux qui s’identifient comme des membres des minorités visibles ou des groupes racisés, pour ceux qui s’identifient comme des LGBTQ2S+ et pour les personnes en situation de handicap.
- Un pourcentage beaucoup plus considérable de résidents a déclaré avoir des difficultés à épargner en octobre (38 %) par rapport à juin (27 %). Comparativement à juin, le pourcentage des résidents qui déclarent avoir des difficultés a augmenté dans l’ensemble des sous-populations.
Messages clés du sondage (juin 2020) :
- La fermeture des services non essentiels, des écoles et des centres de garde d’enfants et les mesures de confinement à la mi‑mars ont eu pour effet d’accroître le chômage, de réduire la recherche d’emplois et de faire perdre des revenus pour certains Ottaviens. De nombreux particuliers et de nombreuses entreprises se sont prévalus des prestations d’urgence, des subventions et des reports de paiement offerts.
- À l’heure actuelle, un Ottavien sur 10 (11 %) ne travaille pas à cause de la pandémie de la COVID-19 et 28 % font savoir que leurs revenus ont diminué depuis la mi-mars. Il est trop tôt pour connaître le nombre d’Ottaviens qui perdront en permanence leur emploi en raison de la pandémie de la COVID-19 et du choc financier de cette pandémie.
- Le cinquième (19 %) des résidents d’Ottawa a déclaré avoir de la difficulté à payer son logement, ses produits alimentaires ou ses comptes de services publics. Cette affirmation était plus répandue parmi les résidents qui ont un handicap, ceux dont les revenus du ménage sont moindres et ceux dont les revenus ont baissé depuis la mi-mars.
- Les groupes qui semblent être les plus fortement éprouvés par la perte des revenus et par l’incapacité de payer les frais de subsistance de base (logement, produits alimentaires et services publics) comprennent les minorités visibles et les personnes handicapées.
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Services de santé
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La pandémie de COVID-19 a occasionné des perturbations des soins de santé. De nombreuses interventions chirurgicales et des rendez-vous non urgents ont été reportés ou annulés et d’autres services de santé en personne ont été fermés ou limités. En outre, on a demandé aux Ontariens de rester à la maison et de limiter leurs sorties en public et beaucoup ont évité de chercher à obtenir des services de santé ou ont reporté une telle démarche. Les services de santé peuvent inclure ceux qui sont reçus d’un médecin, d’un infirmier ou d’une infirmière, d’un conseiller ou d’une conseillère, d’un(e) diététiste, d’un(e) thérapeute, d’un(e) dentiste, d’un(e) chirurgien(ne) ou d’un fournisseur de soins d’urgence.
Messages clés du sondage (octobre 2020) :
- Environ le tiers des résidents d’Ottawa, soit 39 %, se sont dits inquiets de l’impact de la COVID-19 sur leur santé physique ou celle des autres membres de leur ménage. Cette proportion correspond à celle enregistrée au début de la pandémie (33 % en mars-avril).
- Certains groupes étaient plus enclins à exprimer leurs inquiétudes, notamment les personnes handicapées (53 %), les personnes âgées de 65 ans et plus (49 %) et les personnes ayant déclaré une détérioration de leur santé mentale et de leur bien-être (53 %), un stress plus élevé (54 %), ressentir de la solitude (69 %) ou le besoin de parler à quelqu’un sans savoir vers qui se tourner (57 %).
- Par comparaison avec les résultats du sondage effectué en juin, de légères améliorations ont été observées pour ce qui est de la proportion de résidents d’Ottawa évitant d’obtenir des services de santé (38 % en octobre par rapport à 45 % en juin) ou ayant vu leurs rendez-vous médicaux reportés ou annulés (58 % en octobre par rapport à 68 % en juin), bien que ces variations ne soient pas statistiquement importantes.
- De toutes les catégories d’âge, le plus faible pourcentage de personnes ayant évité d’obtenir des services de santé se trouvait chez celles de 65 ans et plus (20 %) et le plus haut, chez les 45-54 ans (47 %).
- Le report ou l’annulation des rendez-vous médicaux a davantage touché les personnes handicapées (72 %) et celles qui ont déclaré ressentir de la solitude (75 %), vouloir parler à quelqu’un sans savoir vers qui se tourner (67 %) ou ressentir un stress plus élevé (66 %).
- Les résidents d’Ottawa estimaient, dans une proportion de 37 %, que les perturbations de l’accès aux services de santé ont eu des répercussions négatives sur leur santé. Il s’agit d’une proportion quelque peu plus élevée qu’en juin (28 %), bien que la variation ne soit pas statistiquement importante.
- Ce constat demeure particulièrement présent chez les personnes handicapées, 18 % ayant déclaré une santé nettement plus mauvaise et 39 % une santé un peu moins bonne.
- La moitié des résidents d’Ottawa (49 %) ont déclaré s’être fait vacciner contre la grippe depuis septembre 2019.
- De toutes les catégories d’âge, la plus faible proportion était chez les 18-29 ans (33 %) et la plus forte, chez les personnes de 65 ans et plus (64 %).
- Une plus grande proportion des résidents d’Ottawa travaillant à l’extérieur du domicile ne se sont pas fait vacciner contre la grippe (61 %) comparativement aux personnes retraitées (35 %) ou travaillant à domicile (50 %).
- Parmi les résidents d’Ottawa, 72 % ont déclaré qu’il était probable qu’ils se fassent vacciner contre la grippe cette saison.
- La probabilité allait croissant avec l’âge, allant de 61 % chez les 18-29 ans jusqu’à 90 % chez les personnes de 65 ans et plus.
- Certains groupes d’âge ont déclaré qu’il serait moins probable qu’ils se fassent vacciner contre la grippe cette saison; notamment, 33 % des personnes se définissant comme immigrantes de première génération, 30 % des personnes travaillant à l’extérieur du domicile et 30 % des personnes issues d’un ménage ayant un revenu de moins de 60 000 $ considéraient qu’il n’était pas probable qu’elles se fassent vacciner contre la grippe cette saison.
- Chez les personnes qui perçoivent la pandémie de COVID-19 comme étant grave, la probabilité qu’elles se fassent vacciner contre la grippe cette saison est beaucoup plus élevée que chez les personnes qui ne sont pas de cet avis (76 % par rapport à 49 %).
Messages clés du sondage (juin 2020) :
- Près de la moitié (45 %) des résidents d’Ottawa ont évité d’obtenir des services de santé pendant la pandémie, alors qu’ils l’auraient fait avant. Cela est plus probable chez les personnes handicapées (65 %).
- Dans le cas de près de deux tiers des résidents d’Ottawa (68 %), leur rendez-vous a été reporté ou annulé depuis le début de la pandémie. Ce taux était plus élevé chez les personnes âgées de 45 à 54 ans (79 %) et chez les ménages ayant un enfant de 12 à 18 ans (79 %).
- Les résidents d’Ottawa estimaient, dans une proportion de 28 %, que les perturbations de l’accès aux services de santé ont eu des répercussions négatives sur leur santé. Cette situation était particulièrement notable chez les personnes handicapées, 17 % ayant déclaré une santé nettement plus mauvaise et 32 % une santé un peu moins bonne.
- Les résidents d’Ottawa qui se sont dits préoccupés au sujet de leur santé mentale et de leur bien-être émotionnel, et qui ont déclaré un stress plus élevé ou un sentiment de solitude, ou vouloir parler à quelqu’un de leur santé mentale et ne pas savoir où se tourner, étaient plus susceptibles de signaler qu’ils évitaient les services de santé, qu’ils éprouvaient des retards ou qu’ils ressentaient une détérioration de leur santé.
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Appui des mesures de santé publique prises par le gouvernement
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Messages clés du sondage (octobre 2020) :
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La plupart des résidents (84 %) sont d’accord pour dire que l’information communiquée par SPO est fiable.
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Les résultats sont sensiblement les mêmes pour tous les groupes d’âge, mais diffèrent en fonction du lieu de résidence. Les résidents du secteur rural d’Ottawa étaient nettement moins susceptibles d’affirmer que l’information communiquée par SPO est fiable (69 %) comparativement aux résidents de la région du centre urbain (95 %).
Messages clés du sondage (juin 2020) :
- De façon générale, la majorité des résidents s’accordent pour dire que la Ville d’Ottawa et Santé publique Ottawa transmettent adéquatement des renseignements à jour durant la lutte contre la COVID-19 et font de leur mieux pour protéger la santé des résidents.
- Les résultats du sondage de l’opinion publique de juin 2020, quant à la réponse de la Ville d’Ottawa et de Santé publique Ottawa face à la COVID-19, correspondent à ceux du sondage effectué en mars 2020. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter le tableau ci-dessous.
Tableau 2. Tout compte fait, comment évalueriez-vous les énoncés suivants concernant la façon dont la Ville d'Ottawa et ses partenaires font face à l'intervention?
| mars 2020 | juin 2020 | mars 2020 | juin 2020 | mars 2020 | juin 2020 |
La Ville d'Ottawa s’efforce de fournir des renseignements à jour sur les activités et les services municipaux pendant l’intervention face à la COVID-19
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71 %
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73 % |
13 %
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8 %
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10 %
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15 % |
La Ville d'Ottawa fait tout son possible pour protéger la santé des résidents contre la COVID-19
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70 %
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68 % |
11 %
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9 %
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15 %
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20 % |
Santé publique Ottawa fait tout son possible pour protéger la santé des résidents contre la COVID-19
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77 %
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76 % |
9 %
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8 %
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9 %
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14 % |
Sondage du mois du mars 2020 = 559 répondants (le 26 mars au 2 avril 2020)
Sondage du mois du juin 2020 = 566 répondants (le 3 au 8 juin 2020)
Messages clés du sondage (mars 2020) :
- Selon la plupart des personnes à Ottawa, les gouvernements au Canada prennent les mesures qui s’imposent pour contenir la COVID-19 (93 %).
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La COVID-19 à Ottawa – Le lien avec des communautés racialisées et la précarité
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