L’insécurité alimentaire et le Panier de provisions nutritif

Dernière révision : Le 10 février 2023

Surveiller l’abordabilité de l’alimentation à Ottawa

image d'une infographie avec des aliments et des statistiques sur le coût des aliments à Ottawa.

Le Panier de provisions nutritif

Le Panier de provisions nutritif (PPN) est un outil de surveillance qui sert à mesurer le coût minimum d’une saine alimentation pour les particuliers et les familles au Canada. Le gouvernement de l’Ontario dérive sa propre enquête sur le PPN pour pouvoir réunir des données cohérentes à l’échelle locale. Chaque année, Santé publique Ottawa mène cette enquête sur le PPN, qui sert à mesurer le coût d’une alimentation saine de base et qui permet de surveiller l’abordabilité et l’accessibilité de produits alimentaires sains à Ottawa. À cause de la pandémie, Santé publique Ottawa et la plupart des autres bureaux de la santé publique de l’Ontario ont mis en pause, en 2020 et 2021, la collecte des données sur le PPN. 

Télécharger le l'affiche Panier de provisions nutritif 2022 (pdf - 9 MB) 

Téléchargez le rapport 2022 sur le panier de provisions nutritif et l'insécurité alimentaire à Ottawa (pdf - 1011 KB)

Comment calcule-t-on le coût du PPN? 

Le coût du PPN se calcule d’après le coût moyen le plus bas de 61 produits alimentaires et selon les quantités nécessaires pour les individus de différents groupes d’âge et de sexe. Ces produits, choisis en fonction du Guide alimentaire canadien, correspondent aux habitudes de consommation et d’achat des Canadiens. Les produits alimentaires compris dans le PPN appartiennent aux grandes catégories suivantes : légumes et fruits, aliments protéinés, grains entiers, huiles et autres matières grasses. Le PPN ne comprend pas les produits non alimentaires, les produits d’hygiène corporelle, les aliments nécessaires pour les régimes alimentaires spéciaux, les aliments transformés et prêts à servir et les produits alimentaires consommés ailleurs qu’à la maison (par exemple le papier hygiénique, le savon, les couches, les vêtements, les médicaments, les préparations pour nourrissons, les aliments sans gluten et les produits alimentaires servis dans les restaurants).  

À quoi sert le PPN? 

Le PPN n’est pas considéré comme un outil de budgétisation. Les données qu’il apporte servent plutôt à connaître, de concert avec les revenus des ménages et les autres dépenses de base, les différentes situations familiales et la capacité des ménages à répondre à leurs besoins essentiels. (Cf. les Scénarios des revenus 2022 à Ottawa.) 

Le Panier de provisions nutritif 2022 
Tableau 1 : Les coûts hebdomadaires et mensuels du PPN par groupe d’âge/de sexe à Ottawa
GroupesÂgeCoût hebdomadaire du PPNaCoût mensuel du PPN (coût hebdomadaire x 4,33)a,b
Garçons De 2 à 3 ans 39 $ 171 $
Garçons De 4 à 8 ans 45 $ 193 $
Hommes De 9 à 13 ans  58 $ 251 $
Hommes De 14 à 18 ans  70 $ 304 $
Hommes De 19 à 30 ans  80 $ 346 $
Hommes De 31 à 50 ans 75 $ 327 $
Hommes De 51 à 70 ans 66 $ 287 $
Hommes Plus de 70 ans 62 $ 269 $
Filles De 2 à 3 ans  39 $ 171 $
Filles De 4 à 8 ans 44 $ 191 $
Femmes De 9 à 13 ans 57 $ 248 $
Femmes De 14 à 18 ans 57 $ 248 $
Femmes De 19 à 30 ans 63 $ 271 $
Femmes De 31 à 50 ans 61 $ 266 $
Femmes De 51 à 70 ans   56 $ 244 $
Femmes Plus de 70 ans  54 $ 234 $
Femmes enceintes 18 ans et moins 67 $ 291 $
Femmes enceintes   De 19 à 30 ans 72 $ 310 $
Femmes enceintes De 31 à 50 ans  70 $ 305 $
Femmes qui allaitent 18 ans et moins 67 $ 290 $
Femmes qui allaitent  De 19 à 30 ans 71 $ 307 $
Femmes qui allaitent De 31 à 50 ans  70 $ 305 $
Famille de quatre Deux adultes de 31 à 50 ans, garçon de 14 ans, jeune fille de 7 ans 251 $ 1 088 $

a Tous les chiffres sont arrondis au nombre entier le plus proche.
Coût mensuel = coût hebdomadaire x 4,33

Les scénarios de revenus en 2022 à Ottawa

Chaque année, on compare le coût local du Panier de provisions nutritif (PPN) et les loyers aux revenus des ménages provenant de l’aide sociale ou du travail au salaire minimum afin de savoir si les revenus apportés par ces sources suffisent à couvrir le coût de ces produits de première nécessité. D’après les résultats de l’enquête sur le PPN, les ménages à revenus faibles peinent à acquitter leurs factures lorsqu’il s’agit de servir des aliments sains. Les familles doivent souvent faire le choix entre payer les dépenses fixes (comme le loyer, le transport et le chauffage) et acheter les produits d’épicerie.

Tableau 2 : Les scénarios de revenus en 2022 à Ottawa
Scénarios familiauxcRevenu mensuel totald

Loyer mensuel moyend

 

Coût d’une alimentation saine Solde à consacrer aux autres dépensesdPart du revenu consacrée au logementPart du revenu consacrée à une alimentation saine

Famille de quatre personnes : Ontario au travail

Deux adultes (homme et femme de 31 à 50 ans),

Deux enfants (jeune fille de huit ans et garçon de 14 ans)

2 760 $ 1 881 $ 1 088 $ -209 $ 68 pour cent 39 pour cent

Famille de quatre personnes : ménage gagnant le salaire minimum

Deux adultes (homme et femme de 31 à 50 ans),

Deux enfants (jeune fille de huit ans et garçon de 14 ans)

3 973 $ 1881 $ 1 088 $ 1 004 $ 47 pour cent 27 pour cent

Famille de quatre personnes : revenu médian (après impôts)

Deux adultes (homme et femme de 31 à 50 ans),

Deux enfants (jeune fille de huit ans et garçon de 14 ans)

9 323 $ 1 881 $ 1 088 $ 6 354 $ 20 pour cent 12 pour cent

Famille monoparentale avec deux enfants : Ontario au travail

Une adulte (femme de 31 à 50 ans) et deux enfants (jeune fille de huit ans et garçon de 14 ans)

2 528 $ 1 550 $ 800 $e 178 $ 61 pour cent 32 pour cent
Ménage constitué d’une seule personne : Ontario au travail

Une adulte (homme de 31 à 50 ans)

863 $ 1 059 $ 392 $f -588 $ 123 pour cent 45 pour cent

Ménage constitué d’une seule personne : Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées

Une adulte (homme de 31 à 50 ans)

1 309 $ 1 280 $  392 $f -363 $ 98 pour cent 30 pour cent

Ménage constitué d’une seule personne : Sécurité de la vieillesse/ Supplément de revenu garanti

Une adulte (femme de 70 ans ou plus)

1 885 $ 1 280 $ 280 $f 325 $ 68 pour cent 15 pour cent
Couple marié : Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées

Deux adultes (homme et femme de 31 à 50 ans)

 

2 322 $ 1 280 $ 652 $g 390 $ 55 pour cent 28 pour cent

Revenu fourni par le ministère de la Santé et des Soins de longue durée pour les scénarios (comprend les prestations et crédits).

N.B. : Tous les montants sont arrondis au nombre entier le plus proche.
Pour calculer les dépenses alimentaires d’une famille de trois personnes, on ajoute 5 % au PPN mensuel.
Pour calculer les dépenses alimentaires d’une personne vivant seule, on ajoute 20 % au PPN mensuel.
Pour calculer les dépenses alimentaires d’un ménage de deux personnes, on ajoute 10 % au PPN mensuel.

 

Veuillez noter que l’information distribuée auparavant, qui a été publiée le 26 octobre 2022 en prévision de la réunion de novembre du Conseil de santé d’Ottawa, comporte différentes données relatives aux scénarios de revenus du Panier de provisions nutritif qui ne tiennent pas compte des facteurs de rajustement en fonction de la taille des ménages [scénarios 4 à 8]. Le présent site Web et le rapport Panier de provisions nutritif et insécurité alimentaire à Ottawa en 2022 fournissent les données exactes.

L’insécurité alimentaire

L’insécurité alimentaire désigne l’accès insuffisant ou l’insécurité de l’accès à l’alimentation, faute d’argent1. L’insécurité alimentaire se mesure d’après sa gravité et consiste aussi bien à s’inquiéter de manquer de nourriture et à ne pas pouvoir s’offrir un régime équilibré qu’à ressentir la faim.

Les incidences négatives de l’insécurité alimentaire sur la santé

L’insécurité alimentaire est un problème qui déborde le cadre de l’alimentation, et son impact sur la santé va plus loin que le régime alimentaire et la nutrition. Il est beaucoup plus probable que les personnes qui font partie des ménages souffrant d’insécurité alimentaire soient diagnostiquées de troubles de la santé mentale (dont la dépression et l’anxiété), de maladies chroniques (comme l’hypertension artérielle, les maladies cardiaques et les diabètes) et d’infections2 à 11. Il est plus probable que les personnes qui souffrent d’insécurité alimentaire soient diagnostiquées de plusieurs problèmes chroniques et soient moins en mesure de gérer ces problèmes, puisqu’elles peinent parfois à respecter des régimes alimentaires thérapeutiques et à s’offrir des médicaments5, 12 et 13.

En raison de ses effets délétères sur la santé, l’insécurité alimentaire des ménages fait peser un lourd fardeau sur le réseau de la santé14

L’insécurité alimentaire à Ottawa et en Ontario

L’insécurité alimentaire perdure à Ottawa. Les estimations combinées sur trois ans et tirées de l’Enquête canadienne sur le revenu de 2018, 2019 et 2020 indiquent que près d’un ménage sur huit (13,3 pour cent) est en situation d’insécurité alimentaire à Ottawa15

Les données réunies sur l’insécurité alimentaire en Ontario dans le cadre de l’Enquête canadienne de 2021 sur le revenu laissent entendre : 

  • que près d’un ménage sur six (16,1 pour cent) en Ontario vit dans l’insécurité alimentaire, ce qui représente 2,3 millions d’Ontariens1;  

  • qu’un enfant sur cinq en Ontario (20,6 pour cent) fait partie d’un ménage qui vit dans l’insécurité alimentaire, ce qui représente un demi-million d’enfants1.  

Les populations les plus pénalisées par l’insécurité alimentaire

Les statistiques apportées par l’Enquête canadienne de 2021 sur le revenu comprennent les données des 10 provinces, mais excluent les trois territoires. Les types suivants de ménages canadiens sont démesurément pénalisés par l’insécurité alimentaire : 

  • Ménages dont les revenus sont insuffisants et précaires : 67,2 pour cent des ménages qui s’en remettent à l’aide sociale (Ontario au travail et Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées) comme principale source de revenus vivent dans l’insécurité alimentaire1. Cependant, avoir un emploi ne garantit pas un revenu adéquat. Les Canadiens employés suivants sont les plus susceptibles de déclarer une insécurité alimentaire : ceux qui occupent des emplois peu rémunérés, à court terme ou précaires, les travailleurs racisés, ceux qui occupent plusieurs emplois et ceux qui s'occupent de plusieurs personnes avec un seul revenu16. 

  • Familles monoparentales et personnes vivant seules : 38,1 pour cent des ménages constitués de femmes monoparentales, 20,9 % de ménages constitués d’hommes monoparentaux et 20,3 pour cent de personnes hors famille habitant seules vivent dans l’insécurité alimentaire1

  • Ménages qui louent leur logement : 25,9 pour cent des locataires sont pénalisés par l’insécurité alimentaire1

L’insécurité alimentaire pénalise démesurément les personnes racisées (qui ne sont pas de race blanche) et les Autochtones au Canada. En 2021, les données sur les ménages dans les 10 provinces indiquent que :  

  • 13,2 pour cent des individus membres de ménages vivant dans l’insécurité alimentaire se sont identifiés comme des personnes de race blanche1

  • 15,7 pour cent des individus qui font partie de ménages vivant dans l’insécurité alimentaire se sont identifiés comme des personnes de l’Asie du Sud1

  • 19,8 pour cent des individus qui font partie de ménages vivant dans l’insécurité alimentaire se sont identifiés comme des personnes de l’asie de l’Est/Sud1

  • 22,4 pour centdes individus qui font partie de ménages vivant dans l’insécurité alimentaire se sont identifiés comme des personnes Noires1

  • 27,6 pour cent des individus qui font partie de ménages vivant dans l’insécurité alimentaire se sont identifiés comme des personnes de l’Asie de l’Ouest /Arabes1

  • 30,7 pour cent des individus qui font partie de ménages vivant dans l’insécurité alimentaire  se sont identifiés comme des Autochtones1.  

En raison de la colonisation et du racisme systémiques et continus, il est plus probable que les ménages Autochtones vivent dans l’insécurité alimentaire par rapport à tous les autres groupes raciaux ou culturels au Canada17

Ce qu’il faut faire 
L’accès à la nourriture est un droit humain fondamental. Il faut consacrer des efforts collectifs à la mise en œuvre de stratégies à long terme, fondées sur les revenus, pour contrer la pauvreté, cause explicative de l’insécurité alimentaire, afin de résoudre ce problème. 
  1. Renseignez-vous sur les causes de l’insécurité alimentaire et sur ses effets sur la santé. (Cf. ci-après la rubrique « Pour en savoir plus ».) 
  2. Communiquez avec votre conseiller municipal, votre député provincial ou votre député  fédéral pour leur faire savoir que vous êtes favorable aux solutions qui permettent à tous et à toutes de se payer le coût de la vie, par exemple :  
    • les programmes d’aide sociale qui versent des prestations suffisantes;
    • les emplois qui paient le salaire vital;
    • une garantie de revenu de base;
    • l’abordabilité des logements, des transports en commun et des services de garde d’enfants; 
    • les baisses d’impôts sur le revenu pour les ménages dont les revenus sont les plus faibles;  
    • l’aide offerte gratuitement dans la production des déclarations de revenus.
  3. Devenez un employeur payant le salaire minimum vital, c’est-à-dire un employeur qui reconnaît que le paiement d’un tel salaire constitue un investissement essentiel dans la prospérité économique à long terme en privilégiant un effectif dévoué, compétent et en santé.
  4. Faites suivre cette information à des pairs, à des collègues, aux organismes partenaires et au député de votre localité.
Pour en savoir plus 
Les ressources communautaires

Si quelqu’un que vous connaissez ou vous-même vivez dans l’insécurité alimentaire, voici des ressources qui pourraient vous être utiles.  

Les dons d’aliments sains

Les personnes qui n'ont pas les moyens d'acheter des aliments sains peuvent souffrir de maladies liées à une mauvaise alimentation - hypertension artérielle, maladies cardiaques, cholestérol élevé et diabète.  Les aliments riches en fibres, en vitamines et en minéraux, faibles en sodium, sucre et en gras saturés sont les meilleurs choix pour les dons d'aliments.  Appuyez sur les liens suivants pour apprendre davantage au sujet de: 

L'importance d'une alimentation saine

Les dons d'aliments sains fournissent des nutriments essentiels pour aider avec les aspects suivants :

  • renforcer le système immunitaire
  • construire et maintenir des os et des dents solides
  • réduire le risque de maladie cardiaque, d'obésité et de diabète de type 2
  • améliorer la santé intestinale
  • le corps de l'enfant pour grandir et se développer
  • aux enfants à être prêts à apprendre à l'école et à jouer
  • aux gens à vivre leur vie quotidienne - s'occuper de leurs enfants, garder leur emploi, faire des promenades avec leurs familles

Dons de nourriture à des banques alimentaires ou à des programmes de repas

S’il vous plait éviter de mettre les produits frais et denrées perissables dans les bacs de dons. Donnez-les directement aux banques alimentaires et aux programmes de repas. Ces aliments incluent:

  • Les légumes frais
  • Les fruits frais
  • Le lait frais et le yogourt
  • Du pain
  • Du fromage

Dons d'aliments dans des bacs à dons

  • Aliments à grains entiers (céréales, pâtes, riz)
  • Saumon, thon, poulet en conserve
  • Haricots et légumineuses en conserve
  • Légumes en conserve
  • Fruits à coque, graines et beurres de noix
  • Sacs de dons préemballés pour les banques alimentaires disponibles dans certaines épiceries

Aliments à ne PAS donner

De nombreux aliments donnés ne conviennent pas et peuvent être jetés.

  • Boîtes de conserve cabossées
  • Boîtes sans étiquette
  • Conserves maison
  • Emballages alimentaires ouverts
  • Préparation pour nourrissons ou substituts de repas périmés
  • Aliments qui sont vieux et dont la date de péremption est dépassée
  • Alcool
  • Médicaments
  • Suppléments alimentaires (vitamines, minéraux, etc.) 

Les dons de repas chauds, des sandwichs frais ou des pâtisseries

Lorsque vous faites don de ces aliments, suivez les Conseils pour la cuisine de SPO afin de détruire les bactéries causant
les empoisonnements alimentaires qui pourraient se trouver les aliments que vous donnez ou d’en réduire le nombre.

Ressource :

Ministère de la Santé:  

Affiche dons d'aliments sains 

Ouvrages consultés
  1. Tarasuk V, Li T et Farfard St-Germain A-A., (2022), Insécurité alimentaire des ménages au Canada 2021, PROOF : Food Insecurity Policy Research
  2. Jessiman-Perreault G, McIntyre L., (2017), The household food insecurity gradient and potential reductions in adverse population mental health outcomes in Canadian adults, SSM -Population Health, 3:464-72 
  3. McIntyre et coll., (2017),The pervasive effect of youth self-report of hunger on depression over 6 years of follow up, Soc Psychiatry Psychiatr Epidemiol, 52:537-47. 
  4. Men F, Elgar F, Tarasuk V., (2021), Food insecurity is associated with mental health problems among Canadian youth, Journal of Epidemiology and Community Health, 75(8):741-8 
  5. Tarasuk et coll., (2013), Chronic physical and mental health conditions among adults may increase vulnerability to household food insecurity, J Nutr 143(11):1785-93, doi: 10.3945/jn.113.178483. 
  6. Melchior M, Chastang J, Falissard B et coll., (2012), Food insecurity and children’s mental health: a prospective birth cohort study, PLoS One, 7(12):e52615 
  7. Kirkpatrick et McIntyre & Potestio, (2010), Child hunger and long-term adverse consequences for health, Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine, 164(8):754-62. 
  8. Tait C, L’Abbe M, Smith P et coll., (2018), The association between food insecurity and incident type 2 diabetes in Canada: a population-based cohort study, PLoS One, 13(5):e0195962 
  9. McIntyre L, Williams J, Lavorato D et coll., (2012), Depression and suicide ideation in late adolescence and early adulthood are an outcome of child hunger, Journal of Affective Disorders, 150(1):123-9
  10. Cox J, Hamelin AM, McLinden T et coll., (2016), Food insecurity in HIV-hepatitis C virus co-infected individuals in Canada: the importance of co-morbidities, AIDS and Behavior, 21(3):792-802 
  11. Muirhead V, Quinonez C, Figueriredo R et coll., (2009), Oral health disparities and food insecurity in working poor Canadians, Community Dentistry and Oral Epidemiology, 37:294-304 
  12. Chan J, DeMelo M, Gingras J et coll., (2015), Challenges of diabetes self-management in adults affected by food insecurity in a large urban centre of Ontario, Canada, International Journal of Endocrinology, Article ID 903468 
  13. Men F, Gundersen C, Urquia ML et coll., (2019), Prescription medication nonadherence associated with food insecurity: a population-based cross-sectional study, CMAJ Open, 7(3):E590-E7 
  14. Men F, Gundersen C, Urquia ML et coll., (2020), Food insecurity is associated with higher health care use and costs among Canadian adults, Health Affairs, 39(8):1377-85 
  15. Santé publique Ontario, (2023), Household Food Insecurity Estimates from the Canadian Income Survey: Ontario 2018-2020. 
  16. McIntyre L, Bartoo AC, Emery JC, (2014), When working is not enough: food insecurity in the Canadian labour force. Public Health Nutr. 17(1):49-57  
  17. Diététistes en santé publique de l’Ontario, (2020), Énoncé de position des recommandations sur les réponses à l’insécurité alimentaire 

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